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  • Globotique

    JPC fusion homme machine       

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    lI est des images qui, sans bruit ni fureur, disent tout du monde qui vient. Cette boucherie tenue par un robot — image à la fois cocasse et glaçante — condense à merveille les contradictions de notre époque technolâtre.
     
    Nous voilà face à un paradoxe : une boutique affichant fièrement "BOUCHERIE", mais dont les étals présentent non pas des morceaux de viande, mais des pièces mécaniques. La chair est absente, supplantée par l’acier. Ce n’est pas un bœuf que l’on découpe ici, mais la condition humaine.
     
    Le robot, placide et impeccable, n’a pas besoin de salaire, ne fait pas grève, ne connaît ni fatigue ni passion. Il est l’aboutissement logique d’une rationalisation du travail portée à son paroxysme. C’est l’idéal tayloro-schumpetérien : substituer à l’homme faillible une machine prévisible. Pourtant, ce progrès apparent soulève une question fondamentale : que reste-t-il de l’humain dans un monde où même le boucher n’a plus besoin de mains ?
     
    Le décor, lui, trahit une nostalgie. Les murs sont garnis d’outils d’antan, les couleurs sépia évoquent une époque où le travail était encore une affaire de transmission et de matière. Mais cette nostalgie n’est qu’un habillage : le robot est là pour nous rappeler que le passé ne reviendra pas. L’artisanat devient musée ; l’automate, norme.
     
    En réalité, cette scène n’est pas une anticipation du futur. C’est une critique silencieuse de notre présent : nous avons troqué le sens pour l’efficience, l’humain pour l’algorithme. La boucherie n’est plus un lieu de savoir-faire, mais une chaîne logistique où l’on gère des unités de production — qu’elles soient animales ou robotiques.
     
    La symbolique est claire : la robotisation n’est pas qu’un progrès technique, elle est une mutation culturelle. Elle redéfinit nos métiers, notre rapport au corps, et peut-être même à la mort.
     
    Alors, que nous dit cette image ? Que nous avançons, certes, mais à quel prix ? Peut-être qu’en confiant jusqu’à nos couteaux à des machines, nous tranchons nous-mêmes le lien fragile qui nous reliait encore à notre propre humanité.
    Depuis les années 90, les bouchers se plalgnent qu'ils ne trouvent plus d'apprentis encore moins pour les abattoirs. Ajouter à cela cela les gens consomment de moins en moins de viandes. Par ailleurs Darmanin en a parlé, il faut envisager la suppression de l'argent liquide qui selon lui favorise uniquement le narcotrafic. Demain, dans la foulée, on pourra aussi interdire les armes blanches sauf pour ceux qui pourront disposer d'un port d'armes... Pour rappel mes dossiers sur les monnaies numériques;

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