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NECRONOMIE

  • Le dealer de mémoire

    En France et en Europe, les décisions de Trump continuent de passer pour incompréhensibles et inutilement nuisibles. Sur les plateaux TV, nous avons droit à des experts qui analysent la psyché de Trump comme ils l’avaient fait pour Poutine au début du conflit. Tantôt c’est un imprévisible tantôt un dealer de bizzness etc…

    Les nécronomistes ne pensent pas cela et  en voici la démonstration. L’ administration Trump a derrière elle toutes les « entreprises américaines et un secrétaire du Trésor qui a commencé sa carrière avec Soros dans les années 90 dans un fond spéculatif qui spéculait contre les États.

    Prenons un peu de recul. L’économie américaine a survécu à un épisode inflationniste sans précédent depuis deux générations et au doublement des rendements publics, par rapport à la moyenne 2009-2019, grâce à des mesures de relance budgétaire en temps de guerre ou de récession qui se sont poursuivies bien au-delà de la crise du Covid et des confinements. Si vous réduisez les dépenses budgétaires, l’économie ralentit et même toute la présomption européenne ne peut penser que cela est inconnu du département du Trésor. Trump, quant à lui, veut rapatrier l’industrie pour deux raisons.

    La première, économique, est que le déficit commercial est devenu insoutenable. La seconde, dont on fait beaucoup moins parler, est stratégique car les très longues chaînes d’approvisionnement qui s’appuient sur des pays à bas coûts, principalement la Chine, sont très efficaces mais rendent le pays sans industrie manufacturière et sans contrôle sur les matières premières très fragile ; tant en cas de conflits houleux qu’en cas de restructuration profonde des équilibres économiques mondiaux.

    L’Amérique ne peut pas rapatrier son industrie manufacturière avec une monnaie structurellement surévaluée et un flux ininterrompu d’épargne mondiale vers Wall Street. L’Amérique ne peut pas rapatrier l’industrie sans provoquer d’inflation et ne peut donc pas avoir une économie surchauffée par des dépenses budgétaires comme celle héritée en 2024. Au cours des deux dernières semaines, le dollar s’est déprécié de près de 10 % par rapport à l’euro, somme des plans de dépenses européens et du ralentissement américain, dont la première cause est la réduction des dépenses publiques ; C’est bon pour les entreprises américaines.

    L’idée de base est que le contrecoup initial sera compensé. C’est un processus sciemment facilité par des baisses d’impôts et des incitations, par une débureaucratisation violente et par l’abandon de toute ambition de transition énergétique afin de donner aux entreprises des coûts énergétiques compétitifs.

    Ce qui se passe n’est pas une erreur ou une inexpérience, mais le seul contexte possible dans lequel l’Amérique peut espérer rapatrier l’industrie et les emplois. Le terme de comparaison, négatif, du point de vue américain, c’est justement l’Europe qui tue ses entreprises avec des règles, des taxes et des coûts énergétiques et qui s’engage sur une voie de dette qui, toujours selon l’avis de l’autre côté de l’Atlantique, obligera les Européens à passer leur vie à travailler pour la rembourser.

  • C pas faux...

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    Le premier mort de l'alliance est Justin Trudeau remplacé par un banquier Ex Goldman Sachs. Rappelez vous mes notes sur l'indice du slip cher à Alan Greenspan alors patron de la fed en 2009 avant le retour du masculinisme....

    Archive Avril 2009 - NECRONOMIE

     

    Nous sommes confrontés à un véritable changement de régime et non à un simple passage de témoin entre deux présidents de couleur politique différente.

     

    Il serait paradoxal qu’un gouvernement qui se proclame fièrement « souverainiste » et composé de « patriotes » accepte une relation de soumission envers la nouvelle administration américaine.

    Vittorio Emanuele Parsi

    Les réactions américaines face au refus de solidarité de la France ne sont d’ailleurs guère allées au-delà du changement temporaire du nom des frites — de French fries à Liberty fries — sur le menu de la cafétéria du Congrès et des repas de la Maison-Blanche. Pour donner la mesure du changement en cours, le président Trump a interdit à l’Associated Press d’assister aux conférences de presse de la Maison-Blanche, l’agence de référence étant considérée « coupable » de s’obstiner à appeler le golfe du Mexique par son vrai nom plutôt que par le nom artificiel de Gulf of America : comment ne pas penser à l’obsession du Mare Nostrum dans les rêveries néo-impérialistes de Mussolini ?

    Les alliés européens sont appelés à être de simples figurants du grand théâtre de la pax trumpiana — pendant que les oligarques du Kremlin et de la Maison-Blanche dépouillent les sols de l’Ukraine.

    Et aujourd'hui en prime de guerre, un clip d'un vieux copain nécronomiste l'inclassable et inclassé Jean-Louis Costes

    https://youtu.be/9Tfi39Y3rR0?si=J_Q3OAV_7A5M9eHh 

     
  • La question nécro du jour

     Dans le contexte actuel et celui d’un Volodymir Zelensky prêt à sacrifier même sa femme pour faire la paix en un temps record avec Donald Trump, quelle serait la raison fatale et structurelle qui justifie le plan de 800 milliards de l’UE ? Réarmement contre qui, si Kiev accepte la paix négociée par Washington et le dialogue avec Moscou ? Ne serons-nous pas confrontés à un autre plan Juncker comme celui de 2016, c’est-à-dire à un véhicule à effet de levier pour obtenir une autre émission d’euro-obligations sous la table qui soutiendrait l’UE et ses États membres avant sa dissolution, désormais inévitable ?

    Règle nécro :En période de crise même les billets font la planche

    Loulia Tymochenko fin,euro,dissolution euro, planche a billetFuture Présidente Ukrainienne