"Que gagnons nous à travailler ?" telle était une des questions, ce jour, du bac philo .
La vraie question aurait été "que gagnons nous à ne pas travailler"?
Ce que l'on gagne à ne pas travailler, c’est de ne pas divorcer…Ainsi, les hommes politiques français qui ont eux fait le choix de ne pas travailler dans la vraie vie, ne divorcent-ils pas…Marketent t’ils mieux leur couple ?
Aucun ministre ou personnalité de premier plan divorcé…!(y a pas d'homosexuels non plus...ils sont tous épargnés par la vie, stables et hétéros....)
(Pour information, Angela Merkel est divorcée depuis 1982 et cela ne lui a pas poser de problème particulier dans son ascension…)
Dans le milieu de la libre entreprise et plus précisément dans le milieu de l’entreprise libre…Nous sommes habitués aux châteaux de cartes qui s’écroulent et à l’interdépendance entre le tissu amoureux et le tissu économique et social, nous appelons cela
« la règle des 3D »
DEPOT DE BILAN
DIVORCE
DEPRESSION
En cela non plus, puisque jamais atteints ou concernés, nos hommes politiques ne sont pas représentatifs…
- Page 2
-
-
Apocalypse des Marques
La nécronomie est l’art étrange du marketing économique, c’est pourquoi, contrairement à ce que je vois écris, ici où là, sur certains blogs, je ne crois pas à l’émergence d’une soudaine citoyenneté - consommateur ou d’une révolution consumériste sans rapport de forces car l’arrogance des marques rend crédible le scénario d’une future Apocalypse des Marques.
je pense que les choses ne se rétabliront que par le biais d’une crise économique, forcément mondiale, que cette crise existera à l’horizon de 2010 et qu’elle générera des nouveaux comportements qui perdureront longtemps après (Ainsi nos grands parents ont bouffé des patates, tout en continuant de stocker par peur de manquer et ce bien après la fin du dernier conflit mondial).
A l’occasion de cette crise majeure, qui pourrait, par exemple, se manifester par une double explosion simultanée des bourses et de l’immobilier, nous plongeant dans un scénario similaire à celui de 1929, l’on s’apercevra du peu d’affect qui unit la plupart des marques et leurs publics.
Ces dernières années ont vu l’explosion des MDD (marques de distributeurs), et des Hard Discounters) car lorsqu’on est dans la précarité, on achète un prix, plus qu’un produit.
Aux USA, ce premier trimestre, les américains ont, certes, consommés, mais des produits importés d’Asie creusant le déficit commercial, (1 point de PIB) ce qui constitue le premier signe d’une contamination, des difficultés immobilières US à la consommation des ménages.
Francis Blanche avait coutume de dire : « Mieux vaut penser le changement que changer le pansement ».
Le compte à rebours est commencé.
A moins que l’on considère que le marketing est totalement indépendant des tissus économiques et sociaux…
-
Marketing d'entrée et marketing de sortie
Notre Président ne manque pas d’audace : Promouvoir la propriété immobilière au moment où la croissance américaine est durablement plombée par ses stocks immobiliers et va mener tout droit , à la fin de l’année, le pays en récession, il faut oser…
Comme à son habitude, pourtant, en fin stratège, notre Président à d’ores et déjà prévu son marketing de sortie.
C’est la raison pour laquelle, il a autorisé à tous la déduction d’intérêts des emprunts.
Cadeau fiscal qui n’en sera pas un pour des gens dont les biens auront perdu la moitié de leur valeur mais qui permettra de dire qu’il a fait quelque chose de significatif…