No sex in the city
A une époque où le gouvernement va mettre en place un plan de prévention des addictions, il en est pourtant une qui ne risque pas d'être prise en charge, c'est celle du désir immodéré de consommer sur laquelle repose nos économies depuis très longtemps..
Ce n'est donc pas en Occident qu'il faut chercher des études sérieuses sur le désordre mental résultant de l'addiction à la consommation qui est pourtant identifiée depuis les années 90.
Une récente étude de la psychologue russe Nadezhda Yugrina dont des extraits ont été publiés dans la Pravda démontre pourtant l'étendue des dégâts.
Ainsi donc : 20 % des allemandes confessent avoir envie d'acheter tout le temps,
le pourcentage s'élève à 40 % chez les américaines.
Plus fort encore, 52 % des anglaises affirment que faire du shopping est une activité beaucoup plus excitante et agréable que le sexe.
Paradoxe suprême de cette époque, où les plus grands publicitaires ont mis le corps des femmes à toutes les sauces pour faire vendre des produits de grande consommation, le résultat aura été que la frustration sexuelle n'aura jamais été aussi grande...pour les hommes (lol).
Le Marketing crée le désir, la consommation le tue...
Nécronomiquement votre