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  • Economie US et chaîne de PONZI

    Bernard Madoff l'ancien Président des directeurs du Nasdacq a remis la chaîne de Ponzi à l'honneur (c'est celui d'après qui paye pour celui d'avant)
    A noter que shéma a fonctionné pendant 48 ans Le calendriers des révélations est loin d'être terminée si l'on considère que de telles arnaques ont pu durer aussi longtemps.
    Bilan 50 milliards...
    dont banane de 350 millions pour la BNP et 450 pour Natixis comme dab...
    Grand looser de l'année et nouveau ruiné
    J. Ezra Merkin, président de GMAC (société de services financiers détenue par General Motors et le fonds Cerberus, propriétaire de Chrysler),
    Finalement, il aura pas été plus compétent pour gérer son industrie que sa fortune personnelle.
    Autres loosers magnifiques :
    Sandra Manzke, présidente et fondatrice de Maman qui dit être "ruinée". Fred Wilpon, propriétaire de l'équipe de base-ball des Mets de New York.


    A noter qu'en fait, c'est toute l'économie américaine qui fonctionnait sur ce modèle pyramidal les riches comme les pauvres.
    Pour mémoire note publiée le 26 05 2007 (n'en déplaise à notre amie Catherine, personne ne parlait de la crise alors).
    26.05.2007
    Marketing pyramidal et fin des rêves

    En organisant et en faisant voter les nouvelles loi anti-immigration aux USA, G.W.Bush vient d’appuyer, à un moment où il a le plus grand mal à financer la guerre en Irak, sur le détonateur de la probable récession US qui surviendra à la fin de l’année et qui dans les deux années risque de contaminer le monde entier.

    Si le culte des armes est aussi fort chez nos amis américains, c’est parce que le culte de la propriété y est poussé à l’extrême, à la fois comme art de vivre mais également et surtout comme levier d’enrichissement, car l’économie américaine fonctionne avant tout sur un mode pyramidal basé sur l’immobilier et la construction.

    A l’inverse du rêve français : CMU, RMI, RTT, HLM, carte Orange, (« une vie de merde » aurait dit Tony Montana, icône des banlieues ) chez les « nouveaux conquérants » le rêve américain s’incarne d’abord pour les immigrés par l’immobilier.

    Aux USA, on peut être propriétaire de son logement sans apport personnel et même sans salaires réguliers, soutenu, il est vrai par des banques compréhensives, dans un marché sans cesse croissant jusqu’à lors.
    c'est ainsi que plus de 70 % des personnes qui vivent aux états-unis sont propriétaires de leur logement.
    Le modèle d’enrichissement traditionneL et celui qu’on suivit les immigrés consiste à louer (normal, on arrive dans un pays, le temps d’avoir le minimum de papiers nécessaires à acheter) puis d’acheter dés que possible.
    Au bout de quelques années , on achète logiquement plus grand, tout en louant sa première maison à un autre immigré qui fera à son tour pareil et ainsi de suite dans la chaîne de la valeur (ce sont naturellement les plus pauvres ou les nouveaux venus qui louent les maisons).
    Dans ce mode pyramidal, c’est donc toujours celui d’après qui finance, l’acquisition de celui d’avant.
    C’est précisément , ce cercle vertueux que vient de faire exploser, G.W Bush et c’est pour cela que l’on a pu assister à ces manifestations fleuves de la communauté latino, future ethnie majoritaire, qui désormais ne trouvera plus autant de pauvres compatriotes pour financer leur patrimoine comme les américains d’avant avaient pu le faire.
    Conséquence, les prix de l’immobilier chutent et les répercussions sur la consommation sont importantes ( on consomme plus lorsqu’on a l’impression de détenir un bien de grande valeur) ainsi que sur la mobilité, moteur même de l’économie américaine dans un pays ou l’on hésitait pas à changer d’état pour un nouveau boulot puisqu’on était sûr de vendre sa maison à un prix supérieur où l’on l’avait achétée.

    Il est curieux de constater que l’année 2007 aura sonné le glas des rêves français (suppression du RMI, franchise de sécurité sociale et…) et américains pourtant si différents.
    Les nouveaux rêves destinés à faire tenir tranquilles les pauvres qui n’ont plus désormais aucune chance de s’enrichir autrement que par leur travail et les nuits merveilleuses du loto sont en cours de livraison.
    Il parait même qu'il y a un nouveau rêve français : le goût du travail en soi...
    Un tel modèle devrait, si il venait à exister, pouvoir s'exporter sans problèmes et rétablir à lui seul notre balance commerciale.