A la une du Journal du Dimanche
Julien dray déclare être un acheteur compulsif
J'en profite pour redonner quelques chiffres sur ce type de pathologie qui désormais va pouvoir servir d'excuse à des millions de personnes.
Des études de l'université de Stanford révèlent que 24 millions d'américains souffrent d'addiction à l'achat compulsif.
En Angleterre, une étude réalisée par la société Mintel démontre qu'un britannique sur 4 reconnaît une dépendance à l'achat.
En gros, pays par pays, les contaminés sont par millions.
Autrement dit, nous sommes devant un phénomène de l'ampleur d'une pandémie à ceci près que le dépendant n'est pas un malade mental mais le produit d'un mode vie économique.
Bienvenue dans la TGD
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Requiem for a dream et Politique de civilisation
Il y 1 an, notre Président nous présentait ses voeux en nous parlant de politique de civilisation.
Nous pouvions donc alors légitimement penser que par delà, il souhait mettre quelque chose entre la consommation et la religion : La civilisation.
La crise aura mis fin à tous ses espoirs (pour peu qu'ils aient existé).
Luc Chatel le secrétaire d'état à la consommation confiant récemment que son voyage en Egypte l'avait impressionné
car dans un pays musulmans très pratiquant, il avait vu les magasins ouverts le vendredi (on peut prier et consommer).
Une révélation pour lui.
Ne voyez vous pas poindre la Charia du Marché qui sera exposée dés le début d’année dans le cadre du djihad pour le pouvoir d’acheter ??? « Pas de jours sans achats, magasins ouverts toutes l’année y compris le dimanche, soldes toutes l’année."
Plus que le pouvoir d'achat, il faut désormais sauver le fonctionnement de notre démocratie de Marché et la consommation sans laquelle dans nos sociétés, il n'y a plus de vie commune possible.
C’est un pauvre privilège pourtant que celui de travailler plus pour consommer plus.
Mais perdre ce privilège équivalait à perdre de vue l’horizon et le ciel de la consommation.
C’est aussi, pour le pays, sombrer sous le barrage des pays émergents narquois, sombrer et être foulé aux pieds.
Oui la punition s’assortissait au privilège et les salariés stressés chutaient chaque soir du haut des tours, précipitant les nouveaux perdants dans les banlieues avoisinantes ou dans la rue.
La France qui pratiquait l’arrogance avec constance, un peu comme on prend du viagra à son petit déjeuner, n’avait jamais ressenti la menace des ces modernes oubliettes avant les émeutes de 2005 et les tentes des Don Quichotte de l'année qui suivit.
Nécronomiquement votre