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societe de consommation

  • Etat Nation le striptease d'un eunuque

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    La révolte des Gilets Jaunes a permis entre autre de rappeler que dans le cabaret de la mondialisation, l’État se livre à un strip-tease au terme duquel il ne conserve que le minimum indispensable : sa force de répression. Sa base matérielle détruite, sa souveraineté et son indépendance annulées,  la classe politique rendue eunuque par la sortie de L’Économie du champ de ses compétences, l’État-nation devient un simple appareil de sécurité au service de la Money Power.

    Certains pensent que la pauvreté est le symptôme de la maladie du libéralisme bien au contraire elle est le signe de sa bonne santé.

    Avec le passage des sociétés industrielles aux sociétés de consommations le dilemme doit on travailler pour vivre a été remplacé par doit on consommer pour vivre ou vivre pour consommer ?

    Le secret de la société actuelle réside dans le développement d’un sentiment d’insatisfaction artificiellement créé  puisque  ce qui menacerait le plus  les principes fondamentaux de cette société comme je le dis souvent serait que les gens se déclarent contents de ce qu’ils ont et ne souhaitent plus consommer plus.

     Le principe est que la satisfaction du consommateur doit être instantanée mais que cette satisfaction doit aussi prendre fin instantanément. Le temps nécessaire à la consommation du produit. Temps qui doit être évidemment réduit au minimum. 

    Le pauvre et le riche doivent partager le même monde qui a été édifié pour le bénéfice de ceux qui ont de l’argent. Ce qui veut dire que les pauvres jouent dans un scénario qui n’est pas le leur. La pauvreté est aggravée par la croissance économique mais elle est aussi aggravée par la récession car si la récession signifie moins de ressource pour les pauvres, la croissance rend envahissante le spectacle des biens de consommation et accroit le désir de consommer.

    Comment croire même juste un instant au grand foutage de gueule de ceux qui nous vendu du jetable et qui veulent maintenant nous vendre du durable dans un Marché basé sur le renouvellement des hommes et des produits.

     

    Et toujours, merci aux iroquois qui ont signé et puisqu'il nous faut consommer notre vrai métier faisant en sorte, brisons les chaînes des maîtres du jeu la grande distrib...

    https://www.change.org/p/bruno-le-maire-oui-au-pouvoir-d-achat

     

  • Requiem for a dream et Politique de civilisation

    Il y 1 an, notre Président nous présentait ses voeux en nous parlant de politique de civilisation.
    Nous pouvions donc alors légitimement penser que par delà, il souhait mettre quelque chose entre la consommation et la religion : La civilisation.
    La crise aura mis fin à tous ses espoirs (pour peu qu'ils aient existé).
    Luc Chatel le secrétaire d'état à la consommation confiant récemment que son voyage en Egypte l'avait impressionné
    car dans un pays musulmans très pratiquant, il avait vu les magasins ouverts le vendredi (on peut prier et consommer).
    Une révélation pour lui.

    Ne voyez vous pas poindre la Charia du Marché qui sera exposée dés le début d’année dans le cadre du djihad pour le pouvoir d’acheter ??? « Pas de jours sans achats, magasins ouverts toutes l’année y compris le dimanche, soldes toutes l’année."


    Plus que le pouvoir d'achat, il faut désormais sauver le fonctionnement de notre démocratie de Marché et la consommation sans laquelle dans nos sociétés, il n'y a plus de vie commune possible.

    C’est un pauvre privilège pourtant que celui de travailler plus pour consommer plus.
    Mais perdre ce privilège équivalait à perdre de vue l’horizon et le ciel de la consommation.
    C’est aussi, pour le pays, sombrer sous le barrage des pays émergents narquois, sombrer et être foulé aux pieds.
    Oui la punition s’assortissait au privilège et les salariés stressés chutaient chaque soir du haut des tours, précipitant les nouveaux perdants dans les banlieues avoisinantes ou dans la rue.
    La France qui pratiquait l’arrogance avec constance, un peu comme on prend du viagra à son petit déjeuner, n’avait jamais ressenti la menace des ces modernes oubliettes avant les émeutes de 2005 et les tentes des Don Quichotte de l'année qui suivit.

    Nécronomiquement votre