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COMPLOT, COMPLOTS ?

Une note d'YM nécronomiste de la premiere heure

 

Avec ce coronavirus, tout le monde essaye de tirer la couverture à sois, sans savoir où il va vraiment, en espérant que la situation va tourner à l’avantage de ses centres d’intérêt, en fonction de ses aspirations, idéaux, « intérêts objectifs et matériels » et en fonction de ce qu'il est, de la façon dont il peur organiser sa pensée ! Ainsi les Etats en font un gigantesque terrain d'expérimentation d’un contrôle social et policier de la population, les spéculateurs financiers rivalisent de réactivités spéculatives sur les marchés du moment, les GAFAM, veulent prendre un avantage définitif sur le contrôle du commerce mondial et de la distribution, ils offrent, ou vendent, par ailleurs leurs « services » en matière de traçabilité des données informatiques individuelles et collectives aux Etats et entreprises de « l’hyper-capitalisme », en échanges d’avantages fiscaux, les consortiums et Etat-nations cherchent à avantager leurs positions dominantes sur les marchés et la politique, es mafias, tentent de tirer partie du désordre qu’engendrent la misère pour reconquérir des territoires et des marchés en offrant leur protection aux plus démunis, les écologistes radicaux projettent avec raison leurs arguments décroissants en s’appuyant sur ce que la crise du virus révèle de notre monde et de la nature, les fachos, très actifs dans les théories du complot et la confusion pour jeter de l’huile sur le feu de la complexité et tirer avantage dominant du chaos et de la révolte, toujours dans l’attente d’un « sauveur suprême » projettent à la faveur du chaos un replis sur l’Etat-nation populiste à l’exclusion des migrants, étrangers et boucs émissaires de toujours, Les partisans d'une révolution sociale et sociétale démontrent que si la société ne s’écroule pas complètement, ce n’est pas du fait des premiers de cordée, mais des derniers de cordées, de luttes en luttes toujours méprisés, ils alertent sur inégalités dans leur diversité, que cette crise rend plus criantes, les « blouses blanches » et les « gilets jaunes », démontrent dans les faits, l’incurie des élites gouvernantes, la différence entre l’économie réelle et l’économie financière, projetant que le moment d’après sera celui de la lutte victorieuse pour leurs revendications généreuses et solidaires… C’est ce qui se voit dans la crise sanitaire, celles et ceux, qui anticipent, pratiquent l’entraide et la solidarité, avec le soucis de l’autre, imaginent et développent des solutions adaptées, avec les moyens du bord et sans attendre les directives, et qui in fine s’en sortent mieux en terme de contrôle de l’épidémie, ce qui ne les empêche pas de dénoncer l’incurie des pouvoirs politiques et les inégalités sociales. Celles et ceux, qui ont appliqué ces magnifiques témoignages d’inventivité collective et généreuse, de solidarité humaine, s’en sont plutôt mieux sorti, dans la cure comme dans la prévention. D’autres ne pensant qu’à leur gueule, ne voyant le risque que pour eux-mêmes et non pour les autres, soit trop insouciants soit carrément effrayés, voire alternant de l’un à l’autre, cherchent le bouc émissaire, le coupable de tout cela, perçoivent parfois l’élimination des plus vulnérables comme une chance en se persuadant qu’ils sont à l’abris, nourrissent leur défiances politiques de théorie du complot tout en attendant le sauveur suprême, celui qui saura les protéger coûte que coûte. Ils oublient, qu’en terme de risque épidémique et même pandémique qu’aucune interface sociétale, n’est jamais complètement hermétique, et qu’il est illusoire de tenter de séparer les « inclus » des « exclus ». C’est pourquoi tout le monde doit avoir un droit égal aux soins et à la prévention.
Qu’est ce que la théorie du complot, elle n’est, sur la réactivité à des fait réels ou faux, que la construction d’une conviction interprétative, se nourrissant de toutes nouvelles, vraies ou fausses, leur faisant croire, pour se rassurer, qu’ils ont résolu la question de la simplification du complexe.
Ce qui ne signifie pas qu’il faille en effet aborder la complexité, avec méthode, simplicité et humilité, pour tenter d’en comprendre les articulations et d’agir.

Reçu ce texte d'un ami nécronomiste de la première heure

 

La seule histoire de « complot » dans la crise sanitaire mondiale, n’est pas celle de la théorie du complot ni du confusionnisme, elle ne vient pas du fait que ce coronavirus, aurait été lancé sciemment par un quelconque groupe secret et puissant, cherchant à garder et étendre son emprise par le contrôle sur tout, dans le but d’en tirer un avantage décisif.
En fait, c’est tout simplement de l’opportunisme, tout le monde complote, « spécule » et se projette pour "le monde d'après", sans trop savoir où il va, au jour le jour, mais sur la base des rapports de force de toujours. Tout le monde se saisit des situations opportunes ou inopportunes, en prenant ou pas en compte le fait précis que tout le monde le fait ! C’est ce qui peut faire la différence en terme d’avantage de positionnement politique.

Il y aura les gagnants et les perdants, alors que se profile la perspective d’un chômage hyper massif et d’un accroissement inégalé de la misère dans un monde de 7 milliards d’habitants ! Dans le cadre du confinement mondial se joue un bouillonnement intense et une lutte exacerbée dans un silence assourdissant, juste troublé par les « cui-cui des petits oiseaux » !

Dans certains textes complotistes, TRUMP le milliardaire devenu président des USA, est présenté comme une victime d'un complot financier, cherchant à plomber sa campagne électorale !
En France le gouvernement a voulu une immunité collective régulée à un contrôle des moyens hospitaliers publics, hérités de décennies de suppressions de moyens et assujettis aux intérêts de la dette et donc des spéculateurs privés ! L'Allemagne semble grandie, mais juste « sauvée par le gong », le virus étant arrivé juste avant qu'elle ne casse son système hospitalier ! Ce qui était prévu dans la poursuite de son programme de dérégulation libérale. Coup de bol, ce qu'elle voulait casser l'aide à s'en sortir bien mieux que ses voisins, jusqu’à bien sur, qu’elle ne soit rattrapée par la ruine économique. Comme les autres.
En France, trop souvent, on assiste à une personnalisation de la politique très repliée sur l’hexagone, tout est de la faute de MACRON, alors qu’il n’est que l’une des incarnation d’une logique en mouvement depuis longtemps, et partout dans le monde. Trop souvent, la défiance et le mécontentement français, oublie l’incurie de TRUMP, de BOLSONARO, de Boris JOHNSON, de POUTINE, j’en passe et de meilleurs...

Le virus, comme toutes les viroses de ces 40 dernières années, issue d’une mutation dans le contextes des ravages contre l’écosystème naturel que sont les trafics d’animaux sauvages est peut être aussi sorti d'un laboratoire de recherche médicale suite a une erreur humaine, où a un acte criminel d’apprentis sorcier, on sait cependant par l'analyse de son génome qu'il n'a pas été fabriqué ! Non, il n'y a pas un complot à l'origine, il n’y a qu’un révélateur de beaucoup de choses complexes à analyser ! La perspective sur 1 an et demi ou 2 ans d’un vaccin, effraye plus les anti-vaccins, que la maladie elle-même. Ils ont oublié, les ravages de la poliomyélite, de la coqueluche, de la variole, avant le vaccin, et que dans les pays qui n’y ont pas droit, que la rougeole et le tétanos tuent encore massivement. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Le seul scandale du vaccin, étant qu’il obéisse à la loi du profit capitaliste, qui induit le fait que tout le monde n’y a pas accès dés lors qu’il n’est pas solvable à ce produit commercial. Mais ceci est le scandale du capitalisme dans son ensemble.

Ce qui est sur c’est que la perspective chômage massif dans un monde de 7 milliards d’habitants, pose la question antagoniste de la survie pour les uns et les autres. Survie des ultra-riches, qui voudront garder le contrôle et la mainmise à n’importe quel prix, survie des populations massivement paupérisées qui voudront coute que coute s’en sortir. Quel sera le terrain de ce rapport de force, sur quels « moteurs », utilités, nécessités, loi du profit et de l’offre et de la demande, solidarité des besoins et des capacités ? Se reconstruiront les priorités du travail à effectuer, et le partage des taches et des richesses ? Comment le Etats, vont-ils chercher à garder le contrôle de leurs populations ? Quelle transformation monétaire pour un revenu de survie ? Qui le contrôlera et dans quels buts, sous quelles conditions ?
C’est là que se jouent, se confrontent et s’affrontent, les complexités des rapports sociaux dont nous avons hérités.
Quel contrôle des populations ? Quelles relégations territoriales ? Quels découpages des territoires ? Quelles relégations ? Quelles éliminations ? Quels eugénismes sanitaire et sociaux ? Quelles sélections ? Ou au contraire, de façon antagoniste, quelle entraide, quelle solidarités, quels élans de reconstruction d’un contrat social plus juste, plus solidaire, plus égalitaire et libertaire ? Quelles amorces et cheminements dans cette direction ?

C’est tout l’enjeu des stratégies de « déconfinement », qui vont réclamer une prudence accrue, et qui repose la question en terme de santé publique des moyens de pistage systématique de la virologie, par les tests et les sérologie, ainsi que toute la batterie des symptômes cliniques et biologiques, dans un contexte d’un virus aujourd’hui non encore maitrisé, quand bien même ce virus comme d’autre auraient un cycle incluant sa finitude prochaine (?) et dans la mesure où chacun, selon ses intérêts et ses capacités adaptatives, se projette sur « le jours d’après » …
Et tout cela ne sera pas sans luttes !

YM

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