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jean claude Trichet

  • Quand on est immobile, le moindre geste coûte cher...

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    Les manifestations, le dimanche, de fonctionnaires, de lycéens, des retraités, nous démontrent à quel point, les populations qui ne sont pas engagées dans l’univers impitoyable de la mondialisation concurrentielles sont devenues le dernier rempart contre les politiques.
    Les politiques étant, il faut malheureusement en convenir devenus également l’ultime rempart face aux multinationales et aux financiers.
    Ainsi va la vie en France, ou l’ANPE incite désormais les chômeurs à se délocaliser ou à accepter des postes plus loin de chez eux, a un moment ou l’immobilier est en chute libre comme partout sur la planète et que par conséquent, la plupart des gens connaîtront des difficultés pour vendre leur bien et déménager et que le prix de l’essence devient plus coûteux donc les déplacements pour se rendre à son travail.
    En ce moment, propriété ne rime pas avec mobilité...et travailler plus avec gagnez plus.
    Quand l'immobilisme est la règle d'un pays, le moindre geste coûte cher...

    Il est vrai qu’un an auparavant, notre Président niait totalement le problème de l’inflation accusant même Jean-Claude Trichet le gouverneur de la BCE d’hypothéquer la croissance en privilégiant la lutte contre une inflation qui selon Nicolas n’existait plus.
    Seule la fermeté d’Angela Merkel qui ,elle, comprend quelque chose à l’économie, le sang froid de Jean-Claude Trichet, nous ont pour l’instant préservé de la catastrophe…et de l’erreur fatale.
    Jean-Claude n’a pas appuyé sur le bouton du détonateur de la baisse des taux... Grâce lui soit rendue, l’inflation aurait été double.
    Dans ces conditions, il faut n’accorder aucune crédibilité à Christine Lagarde (hagarde) qui jubile sur des résultats dans lequel le gouvernement n’a rien à voir et qu'il ne comprend même pas.
    le deuxième trimestre le démontrera assez largement.

    Nécronomiquement votre

  • Jean-claude Trichet, David Ricardo et l’inflation.

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    David Ricardo

    La lecture du journal du dimanche et de l’éditorial de son rédac-chef Jacques
    Esperandieu (un nom de circonstance…) nous démontre que le message que je porte depuis plus d’un an dans ce blog, commence à poindre dans l’opinion publique.

    la planète tout entière est-elle au bord d'une catastrophe économique, financière, monétaire comme elle n'en avait pas connu depuis longtemps?
    Difficile désormais d'écarter cette sombre perspective. Surtout devant l'incapacité persistante des autorités compétentes à trouver des solutions
    durables pour faire face.
    Une (petite) lueur d'espoir dans cet océan de catastrophes?
    La France pourrait résister un peu mieux au choc grâce à une consommation des ménages soutenue. A condition que, comme prévu, la poussée inflationniste se calme au second semestre.


    Alors là, mon cher Jacques, vous portez véritablement bien votre nom…
    Car espérer est une chose, y croire en est une autre et je ne saurai trop vous conseiller de parfaire votre culture en relisant l’œuvre de David Ricardo (1772-1823), théoricien économiste autodidacte mais suffisamment praticien pour être retraité à 42 ans. auteur entre autres du remarquable ouvrage :
    Le cours élevé du lingot, preuve de la dépréciation des billets de la banque (1810)
    Dans le Bullion Report remis à la Chambre des communes en 1810, Ricardo dénonce l'émission excessive des billets de banque, source selon lui de l'inflation. Il préconise que l'émission de monnaie soit limitée par le stock d'or, afin d'en garantir la valeur.
    Pour remettre les choses et les siècles en perspectives, je ferai simplement remarquer la chose suivante :
    Avant la crise bancaire, la création monétaire mondiale progressait au rythme de 20 % par an. Un niveau INVRAISEMBLABLE, qui équivaut à une inflation de 12 à 13 %, compte tenu d’une croissance économique mondiale de 5 %.
    Hors depuis, La Fed et Bernanke aka Bernie la plante ont encore plus fait fonctionner la planche à billets pour sauver les potes de la Money power, banquiers et fond d’investissements.
    Créant ainsi potentiellement entre 15 et 18 % d’inflation.
    Pour l’instant, Jean-claude Trichet gouverneur de la banque centrale européenne a su résister à Sarkozy et à certains gouvernements européens qui le poussait à appuyer sur le bouton du détonateur de la baisse des taux, grâce notamment au soutien d’Angela Merkel.
    Ainsi, nous avons pu être protégé (mais oui...) de l'hyper-inflation pour ne connaître que l'inflation (et déjà ça gueule !!!)
    Les Américains ayant pris l’habitude depuis 60 ans de faire payer leur casserole au monde entier, ont déjà prévenu via Bernie la plante qu’ils continueraient, si besoin était, de baisser les taux, ce qui dans un futur très proche presque immédiat va contraindre Jean-Claude Trichet a appuyer à son tour sur le bouton du détonateur, car il ne pourra résister très longtemps à la pression des pays exportateurs de l’Europe pénalisé par la parité Euro/Dollar et à la Présidence européenne de Nicolas 1er.
    Si cela était (et cela sera) plus rien ne protégera l’Europe de l’hyper-inflation et celui que nous avons élu comme le Président du pouvoir d’achat, en sera authentiquement celui qui l’aura détruit.

    Allez, Jean-Claude, un petit effort, appuies sur le bouton…

    Nécronomiquement votre