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low cost

  • Bonne Année, Bonne santé, Bonne Récession

    Nous entrons dans un âge sévère.
    Un âge de crise ou la publicité ne suffira plus à remplir les coffres des média et à payer les équipages assoupis des agences de publicité.
    Car en pareille période, ce sont effectivement les dépenses de communication que l’on coupe en premier comme la guillotine la tête du condamné .
    Combien d’armada créatives verra t’on disparaître cet automne dans les brumes de la récession ?

    Oui, nous entrons dans un âge de glaciation de la séduction.
    Un âge ou le consommateur prendra le produit comme l’homme de goût, en une époque puritaine, prend la femme : debout contre un mur et habillée.
    Autrement dit sans artifice, sans séduction, sans design, sans packaging, sur l’étagère d’un linéaire, tout simplement parce que le dit produit est moins cher et que le consommateur achète un prix plus qu’un produit.

    En cet âge où les consommateurs prient sur l’autel du Hard Discount et du Low Cost, les modèles de l’instant s’appellent : Theodor et Karl Albrecht, les créateurs d’ALDI, les deux plus grosses fortunes d’Allemagne qui ont inculqué à leurs compatriotes un comportement d’achat tout droit issu de l’après-guerre dans un pays où 41 % des parts de marché dans l’alimentaire sont occupés par les hard discounters (contre 15 % encore seulement en France… eh oui ... il a fallu absorber l’Allemagne de l’est…)

    Luc Chatel, le secrétaire d’état à la consommation ne s’y est d’ailleurs pas trompé
    En commandant à Charles Beigbeider (Futur président du Medef) un rapport sur le low cost.
    «qui constitue un levier supplémentaire de croissance et de concurrence au bénéfice des consommateurs. »
    Car vous l’avez compris, le seul moyen d’augmenter notre pouvoir d’achat, c’est d’acheter moins cher des produits comparables.
    Vous l’avez constaté avec l’encombrant succès de Renault avec la Logan, d’abord destinée aux pays émergents, où elle est estampillée Renault ou Dacia (selon les pays), elle est arrivée en catimini en France en juin 2005. Depuis elle s’est écoulée à 50 000 exemplaires sous la marque Dacia, sans publicité.
    Pour le directeur du cabinet de marketing Acmé consultants, Jacques-Pierre Mariot, qui a travaillé sur le design de la Logan, il existerait un nouveau segment de consommateurs qui se moquent de dire : "Je roule en Logan".» Pour eux, la voiture ne serait plus un «moyen de dire qui on est».
    Bref, on s’en fout, du moment que cela répond au besoin premier : rouler…

    Et pour le constructeur réaliser 10 % de ses ventes totales en faisant fabriquer dans des pays ou les coûts salariaux sont inférieurs de 25 % et en supprimant les depenses de marketing, c’est évidemment très intéressant.

    En résumé, en période de récession, il existe encore un moyen de gagner beaucoup d’argent :

    Low cost =Max Profit