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suzan orman

  • Marketing et politique de civilisation

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    En regardant, hier, à la télévision, le parterre de l’assemblée de L’UMP galvanisé par la présence de Nicolas et de Tony Blair ( dont tout le monde semble d’ailleurs avoir oublié qu’il fût un des principaux acteurs du bourbier Irakien et donc responsable de la mort de centaines de milliers de personnes), je n’ai pu m’empêcher de penser qu’il était un peu tard pour notre Président de redécouvrir via Jacques Attali, l’œuvre de Max Weber : L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme , cité partout largement par ses conseillers notamment sa plume Henri Guaino expliquant ainsi la fameuse politique de civilisation dans le figaro du 11 janvier dernier : «
    Max Weber a bien mis au jour les rapports entre les systèmes économiques et les représentations collectives, les croyances, les valeurs, la morale, voire la métaphysique. C'est sur ce terrain que se joue l'essentiel. Il n'y a pas de système économique reposant uniquement sur des choix techniques, ou de gestion. Le but profond a été exprimé mardi par Nicolas Sarkozy : « remettre l'homme au cœur de la politique ».


    Notre président Sarko the american, amateur de diamant et de Rolex devrait plutôt faire appel à Suzan Orman, conseillère financière à succès de la télévision américaine et conseillère du principal candidat républicain Rudolph Giuliani (ancien maire de New york, passé maître dans l’art du Karscher)
    Suzan Orman est également l’auteur du Best Seller et bible de l'américain moyen: Le courage d’être riche. Se créer une vie d’abondance matérielle et spirituelle.

    Si la lecture s’avère trop ardue, car à part ses notes, il semble que Nicolas déteste lire, je ne saurais que trop lui conseiller de revoir le film Wall Street ou Gordon Gekko, immortalisé par Michael Douglas, livre à un parterre d’actionnaires aussi conquis que celui de l’UMP, sa philosophie :

    « L’idée clé, mesdames et messieurs, c’est que faute d’un monde meilleur, la cupidité est bonne. La cupidité est juste. La cupidité, ça marche. La cupidité clarifie, elle va droit au but, elle est l’essence de l’esprit et de l’évolution. »

    Ce discours là a plus de chance de passer le périphérique (car on y aime encore plus qu’ailleurs les marques, les Rolex et les chaînes en or qui brillent) que l’éthique protestante.

    Nécronomiquement votre