Les dettes qu'on diffère de payer abrègent la vie.
Charles-Augustin Sainte-Beuve
L’heure comme l’humeur est semble t’il aux régimes protéinés.
Faire maigrir les Etats en montrant que l’on sait dépenser moins.
Education, santé (Marché de la dépendance) en route vers la privatisation... L’histoire se répète mais montrer que l’on sait maigrir ne signifie pas que l’on sait devenir plus fort...
N’est ce pas Mr Douillet…???
La vérité nécronomique est tout autre...
Ce qu’attendent les Marchés financiers, ce ne sont pas des économies mais une capacité à générer de la croissance puisque tous les remboursements sont liés à des hypothèses de croissance qui ne sont jamais tenus ou sont trop faibles.
Il est facile de changer une formule dans un tableau Excel, il l’est beaucoup moins quand il s’agit de matérialiser cette formule dans le monde réel
« Regardez, nous savons maigrir en faisant des efforts (réduction des déficits) » clament les gouvernements de la zone euro.
« Qui vous a demandé de faire cela ? Ce que nous attendons est exactement l’inverse…Montrez nous que vous savez grossir (croissance) en faisant des efforts…Répondent les Marchés.
Etrange comportement de celui qui se met à maigrir parce qu'il n'arrive pas à grossir...!!!
Mais voilà, il faut bien donner un os à ronger aux agences de notations à défaut de pouvoir faire du gonflage de joues.
C’est en cela que cette crise est différente de toutes les autres car c’est la première fois que tous les acteurs : les Etats, les entreprises, et les citoyens des démocraties de Marché sont amenés à repenser leur façon de fonctionner…Leur Business Model…
La réduction des dépenses publiques et sociales aura comme effet immanquable une baisse de la consommation.
Certains pensent peut être que l’on avance bien mieux avec le ventre creux en terme de productivité.
Les nécronomistes savent qu’on n’a jamais vu un guerrier affamé tenir un siège.
Nécronomiquement votre