L’économie américaine n’a connu qu’une très faible croissance depuis la dernière récession. Le boom des marchés boursiers est uniquement dû au fait qu’après la crise de 2007/08, la FED a injecté de vastes sommes d’argent dans le système et l’a donné aux grands investisseurs à des taux d’intérêt toujours plus bas.
Bien qu’elle ait tenté d’endiguer ce flot d’argent entre 2015 et 2018, la tentative a échoué à la fin de 2018. Depuis lors, elle a encore baissé les taux d’intérêt à trois reprises et, avec son intervention sur le marché du REPO, elle a annoncé une nouvelle série de prêts bon marché aux grands investisseurs.
Cette surabondance de liquidités fait en sorte que l’argent circule directement sur le marché boursier ou que les grandes entreprises rachètent constamment des actions et manipulent les prix de cette façon.
Pour la population américaine, ce processus signifie avant tout une chose : la poursuite de l’explosion des inégalités sociales. Les bénéfices des marchés boursiers ne profitent pas aux grandes masses. Au contraire, l’impression de la monnaie fait en sorte que le dollar américain continue de se déprécier à long terme, c’est-à-dire que les revenus réels diminuent partout.
Un excellent exemple de l’ampleur de la redistribution actuelle du bas vers le haut est fourni par la grande banque JP Morgan et son patron Jamie Dimon : le bloc d’actions de Dimon a connu une augmentation de valeur de plus de 250 millions de dollars au seul quatrième trimestre de 2019 à la suite des interventions de la FED – la même année où JP Morgan a licencié plusieurs centaines d’employés “ pour des raisons de coût “ au chômage.
Macron n'a pas compris le ruissellement. Il s'est trompé de sens. Si l'on veut que le ruissellement fonctionne il suffit de pendre les pauvres par les pieds !!!
Commentaires
Théâtre sans public
J'étais sans branche
Et je n'étais pas un arbre
Rideau sans fenêtre
Le chat assis sur rien
La saison grise était absente
Ainsi que les applaudissements
Sous un chapiteau-cratère
Tenant lieu de mouroir
On remboursait non-billets
Aux non-vivants assurés non-vie
L''ombre du clown disparut en coulisses
Elles-mêmes coulissantes
Et sujettes au vertige
Une préface peu fière
Y cherchait la sortie
Où l'acteur se pendit
Sous les yeux d'une souris
Qui lui faisait la manche
D'un dernier mot d'auteur
Qui jamais ne périt
Les fossoyeurs bleu blême
En étaient interdits
J'étais jusqu'à dimanche
Et nous sommes mardi
La pendule jouait une vague comédie
Désertée d'un héros
Au regard illisible
Serveur de l'opaque
Tâcheron vers la dune
Marin de parodie
Balbutiant des frégates
Qui s'ennuient à l'entracte
Ils n'étaient guère nombreux
Juste dans l'après-vie
A se voir investis
D'une mission hors-d'oeuvre
En gravats et de pluie
A se tenir couchés
Déclamant pour une heure
Le sonnet des horloges
Langueur des bourdons
Des fins d'après-midi
Ni heureux ni absents
Ils semblaient comme plumes
D'un oiseau qu'on oublie
Une forêt d'un arbre
Un décor aplati
Suintait pourtant encore
L'envie ou le dessein
D'une vraie tragédie
Qu'on eût lu à l'école
S'il y avait eu des bancs
Ou quelque folle estrade
Un élève assoupi
Une rêveuse de minuit
Disciples du néon
Apprenant du passé
Qu'il fallait le parfaire
Dans les jeunes années
J'étais alors un arbre
Une scène un abri
Fol équipée sans peur
Sur des tréteaux d'épaves
De ceux que l'on réprouve
Eclos hors de la foule
Au loin braillarde et sourde
Végétal animal
Nature sans permis