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  • Capitalisme et schizophrénie ou Deleuze dans la Meuse

    Les élites ont voulu la mondialisation et nous supplient maintenant d’acheter français sans même se rendre compte que les salaires n’ayant pas augmentés depuis très longtemps pour cause de compétitivité, nous ne sommes plus en capacité de le faire, ni d’acheter bio, ni de soutenir les petits commerçants comme on le demande en stoppant les achats sur Amazon. Il était là, le pacte faustien que l’on nous a imposé : perdre en tant que producteur ce que nous allions gagner en tant que consommateur. Même Trump avec ses mesures protectionnistes à dû s’en rendre compte. Taxer le-serpent-se-mord-la-queue.jpegles produits chinois pour les rendre au même prix que les produits américains n’étaient pas la solution car si l’on a pas assez d’argent pour acheter, on achète pas sauf en se surendettant via des crédits conso. Et les capacités des consommateurs ont atteint leurs limites. Contrairement à ce que l’on essaye de nous vendre dans tous les medias avec le changement de calcul du PIB etc…Economiser de l’argent n’est pas la même chose que gagner de l’argent…

    L’exemple Walmart me semble édifiant du pacte faustien consommateur/Travailleur.

    Leurs serveurs sont désormais si puissants qu’ils sont capables d’aller recueillir les infos sur tous les concurrents mondiaux et combattre leur prix. Ainsi, on a pu s’apercevoir dans leur communication aux USA qu’ils baissaient systématiquement les prix par rapport à leurs concurrents. Cette nouvelle a bien été accueilli par le consommateur mais quelque temps après, on s’est également aperçu que Walmart licenciait massivement pour rétablir les profits après les ventes à perte. Autrement dit, nous étions en quelque sorte en présence d’un marché scorpionesque puisque par leurs achats, certains clients organisaient de fait leur propre licenciement de la société pour laquelle ils travaillaient directement ou indirectement (beaucoup de sociétés travaillent avec Walmart…). Qui plus est, il arrivait en pareilles circonstances que les fonds de pension qui géraient la retraite de certains salariés approuvait leur licenciement et privilégiait donc de fait leur futur de retraités à leur présent de salariés sans même s’apercevoir que l’un était tributaire de l’autre.