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Chronique de vie nécronomique

ATNASASA.jpgCerné par les burnoutés sociaux, JPC ne sortait plus guère de son trou noir à fragmentation du 93. Il avait renoncé pour un temps à donner ses cours d'équilibriste nécronomique.

Les funambules économiques qui pour survivre doivent avancer de bulle en bulle étaient orphelins. L'ultime enseignement leur avait été donné : le meilleur moyen de vaincre le vertige est de travailler sans filet.

Sans aucun contact autre que ses lecteurs et sa garde ultra-rapprochée

JPC survivait dans son antre. C'était calme comme une convalescence, beau comme l'accomplissement rescapé d'un laminage nécronomique.

Les mots du poète fou Hölderlin raisonnait dans sa tête : «  Nous suivons tous un chemin excentrique et il n'y a pas d'autre voie de l'enfance à la complétude ».

Nous n'irons nulle part et c'est tant mieux... Pour autant, il ne fallait pas tourner en rond. La roue engendre le supplice et seuls les paons en leur immobile éploiement, ignorent cette loi et atteignent le nirvana d'un simple coup d'éventail.

Un mail de l'honorable Chris M Fondateur des GigaBrothers réanima JPC comme Thèbes fût autrefois réanimée par Dionysos et les voies du désordre. Dans de nombreux pays développés, on construisait des usines sans ouvriers. La globotique (automatisation et robotisation) régnait en maîtresse tyrannique. On appelait cela la réindustrialisation.Dans le même temps, il y avait ceux qui était trop, les migrants et ceux qui n'étaient pas assez : nous. Il fallait faire des enfants mais la sécurité sociale et les entreprises ne proposaient pas le remboursement des ovocytes : congelés comme les entreprises de la Silicon Valley.

Nous ne sommes pas une start up Nation... Les événements actuels le démontre. Un vieux pays dans un vieux continent. L'Italie perd 500 000 italiens cette année, dépeuplement au pays de la Mama et des équilibristes économiques....L'Europe sera une EHPAD en plein air ou un Eurodisney.

 

Commentaires

  • Cher JPC,

    Ton lyrisme est réconfortant, le 93 est ton territoire, laboratoire d'investigations : tu y baignes mais ne sombres pas !!!
    Force !!!
    Fluctuat Nec Mergitur...
    À très bientôt

  • Allez, je profite de cette opportunité pour y glisser cette vidéo happening/gag d'un Gigabrother.
    2003 : une recherche esthétique, sonore et transgressive d'une époque chaotique
    Cette mise en scène de l'islamisme était une première dans la scène industrielle/expérimentale et difficilement réalisable aujourd'hui sans crainte de représailles infondées..
    https://youtu.be/M3gM8knmMCA?si=vmf3q_L5utHxGJ4D

  • La Brown economy issue de la Silver, ou comment convertir l argent en fond de couches culottes des vieux.
    Et oui une sorte de Disney, Paris un musée à ciel ouvert ou bientôt le parti nos demandera de se balader avec une baguette sous le bras et du pinard, voir béret obligatoire !
    Faut que ça fasse époque pour les touristes indiens, chinois et autres.
    Tu as oublié les mines de charbon, ça va arriver, une question de temps.

    Sinon c'est mignon le groupe qui chante allah akbar !
    C'est sympa dans le paysage franchouillare actuel ;-)
    Je vais bientôt poster aussi une belle chanson sur le même thème.
    Bises les necros

  • Hier c'était la journée de la paix, quelque temps avant LUE qui se targue que grâce à elle il n'y a pas eu de guerre, vient de donner 15 milliards à l Ukraine...
    L Europe a aussi validé l envoie de missiles plus en profondeur dans les terres de Russie...
    Pendant ce temps Poutine soutien l armement au hezbollah pour faire chier les états Unis qui soutiennent activement Israël tout en disant c'est pas bien...
    Bref on se partage les tâches (budget) de la guerre.
    Bref je m'égare car finalement nos politiques et la France en a rien à foutre.

    Bon allez, une ch'tite chanson

    https://youtu.be/GflERixWj6g?si=hTiIwjbi6woGn36k

    C'est la version hip hop...

  • " Les gens ne sont jamais contents. S’ils n’ont rien, ils veulent beaucoup. S’ils ont beaucoup, ils veulent encore plus. S’ils ont encore plus, ils désirent se contenter de peu. Mais ils sont incapables de faire le moindre effort dans ce sens. "
    Paulo Coelho, ' La solitude du vainqueur '

  • " ... Worringer ( historien et critique d'art ) expliquait comment une société transfère sa loyauté d'une forme d'esthétique à une autre : elle se met à aspirer aux valeurs qui lui viennent à manquer. Une société croulant sous le poids des possessions met le minimalisme à la mode. Une société démunie après une guerre ne rêve que de s'entourer d'objets et d'abondance. Nous sommes, maintenant, saturés d'informatique , de virtuel, de machines qui font et pensent pour nous. Nous avons à nouveau besoin de vinyles que nous plaçons sur une platine, de légumes achetés directement au producteur, d'anciens meubles qui ont vécus, se sont polis et adoucis avec le temps. Nous nous languissons d'une époque où nous n'étions pas si oppressés par l'obligation de gagner beaucoup d'argent, d'habiter dans un immeuble ultramoderne « comme tout le monde ». Certains d'entre nous en ont assez de s'entendre dire que le bonheur, c'est deux enfants, un salon ultramoderne et quarante ans de crédit immobilier. Nous en avons assez de l'ennui d'une vie tracée d'avance, du manque de simplicité et d'un luxe qui nous rend identiques les uns aux autres. "
    Dominique Loreau, ' L'héritage du temps ( De l'harmonie dans nos vies ) '

  • " ... Worringer ( historien et critique d'art ) expliquait comment une société transfère sa loyauté d'une forme d'esthétique à une autre : elle se met à aspirer aux valeurs qui lui viennent à manquer. Une société croulant sous le poids des possessions met le minimalisme à la mode. Une société démunie après une guerre ne rêve que de s'entourer d'objets et d'abondance. Nous sommes, maintenant, saturés d'informatique , de virtuel, de machines qui font et pensent pour nous. Nous avons à nouveau besoin de vinyles que nous plaçons sur une platine, de légumes achetés directement au producteur, d'anciens meubles qui ont vécus, se sont polis et adoucis avec le temps. Nous nous languissons d'une époque où nous n'étions pas si oppressés par l'obligation de gagner beaucoup d'argent, d'habiter dans un immeuble ultramoderne « comme tout le monde ». Certains d'entre nous en ont assez de s'entendre dire que le bonheur, c'est deux enfants, un salon ultramoderne et quarante ans de crédit immobilier. Nous en avons assez de l'ennui d'une vie tracée d'avance, du manque de simplicité et d'un luxe qui nous rend identiques les uns aux autres. "

    Dominique Loreau, ' L'héritage du temps ( De l'harmonie dans nos vies ) '

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