Malheureusement… heureusement ? Non, nécessairement.
Le processus d’auto-digestion commence. La bête empire pour mieux s’aiguiser. Le système ne tombe pas — il s’optimise dans la dégradation. L'atterissage est toujours en douceur avant d'être en douleur...les décombres avant les ruines...
L’Amérique bascule, mais ce n’est pas une chute, c’est une mutation. C'est le nouveau modèle que tous seront obligés d'adopter si ils veulent rester dans la boucle. Autoritarisme version bêta. Constitution remixée par l’Instinct. Le libéralisme autoritaire n'est plus la démocratie libérale. Il fonctionne avec Trumpien™, ce logiciel primal exécuté en plein jour sous les caméras de TV. Terminal politique en surchauffe. Il part du principe que les régimes autoritaires ne se portent pas si mal et que les citoyens sont en demandes d'autorité donc on va leur en donner. Merci au wokisme qui a généré la dérive identitaire des modérés.
Frontières ethno-confessionnelles. Certificat de Normauxpathie traverseur de rues au feu rouge dans les clous.
À l’intérieur : le populisme toxicoïde, une dopamine de masse pour électeurs zombifiés, shootés aux slogans vides et aux promesses de murs.
À l’extérieur : le monde regarde un empire flamber au ralenti.
Et pendant ce temps, les politiques s’auto-cannibalisent dans des débats de genre syntaxique où les racailles sont devenus les barbares, pendant que les GAFAM et les géants chinois branchent leur pouvoir sur les veines ouvertes du citoyen-marchandise.
Woke ou mort-vivant, droite ou gauche — tout est compatible avec le marché.
Le capitalisme n’a pas d’excès : il EST l’excès. Il recycle les révoltes en start-ups, les oppressions en newsletters, les catastrophes en opportunités.
Nous ne tombons pas. Nous fusionnons avec notre propre chute.