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Crise et Mutation - Page 63

  • Petition à faire circuler et à signer

    Un appel pour une commission d'enquête sur les violences envers les gilets jaunes - ASSOCIATION POUR UNE CONSTITUANTE

  • Pustula



    US shale bosses tell Europe: ‘There’s no bailout coming’ | Financial Times (ft.com)

    Le discours de Pustula Von der Leyen dans son pipoti à Strasbourg, est configuré comme une condamnation potentielle de l’Europe au rôle d’otage perpétuel. Et au grand risque d’un effondrement économique et social pendant les mois d’hiver.

    L’industrie américaine du schiste, en fait, a clairement averti les autorités de l’impossibilité d’un approvisionnement supplémentaire en pétrole et en gaz liquéfiés qui fonctionnent comme un renflouement énergétique du Vieux Continent cet hiver. En fait, l’Amérique de la chimère du GNL qui avait généré ce printemps l’illusion d’une libération immédiate et indolore de Gazprom vient de tourner le dos à l’Europe. Et au pire moment, en plein arrêt des flux en provenance de Moscou et avec des prix sur le marché au comptant de retour à la hausse. Et cela a déjà généré des risques d’appels de marge pour les services publics, comme forcer au moins quatre gouvernements européens à intervenir avec des milliards de renflouements.

  • La main invisible du capitalisme

    L’administration Biden travaille déjà sur un ensemble de sanctions préventives contre la Chine afin de mettre immédiatement en place un mur de dissuasion économique au projet d’invasion de Taiwan. Et non seulement la stratégie serait si avancée que les responsables de Taipei seraient invités à Washington pour travailler sur le projet, mais il s’avère que l’Union européenne serait déjà sur la bonne voie pour adopter les mêmes mesures d’interdiction et de restriction contre Pékin. Bref, alors qu’elle commence seulement à accepter douloureusement le coût énergétique des sanctions contre la Russie, Bruxelles se préparerait à en adopter de nouvelles contre la Chine.

    EXCLUSIF Taïwan accueille des dizaines de législateurs étrangers à Washington pour imposer des sanctions | Reuters

    Et le silence qui a accompagné cette nouvelle semble décidément étrange, compte tenu des rivières d’indignation pour la spéculation en cours sur le gaz à la Bourse d’Amsterdam. Si l’indiscrétion était confirmée, en fait, nul autre que la présidence américaine opérerait comme une main visible sur un marché financiarisé et géopolitiquement stratégique comme celui du pétrole brut,

    l’objectif ultime: réduire mortellement la taille de l’économie européenne, en frappant au cœur de sa locomotive, déjà fortement affaiblie par l’énergie coûteuse. Et le tableau d’ensemble semble décidément sans prétention à l’interprétation : les États-Unis n’ont subi aucun impact direct de la crise énergétique actuelle au niveau du PIB, tandis que l’Allemagne, l’Espagne, la Grèce et l’Italie paient un prix infiniment plus élevé que celui imposé par que celui imposé par les crises énergétiques de 1974 et 1979.