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chômage - Page 13

  • Search and De(s)troy

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    Les nécronomistes résidents du blogs connaissent le double dong et le châtiment des neufs orifices à la japonaise (vous serez punis par tous les orifices avec lesquels vous avez consommé...) ce scénario japonais dont Paul Krugman est le spécialiste (la trappe à liquidités), nous le vivons et le découvrons à travers PSA.

    Qu'a fait Toyota à l'époque pour échapper à la faillite ?

    Réponse : il a transformé ses 26 000 ouvriers en commerciaux du jour en lendemain avec pour mission de vendre une voiture à un de leur proche pour échapper au déshonneur du licenciement..

    C'est ainsi que Toyota fut sauvé....Patriotisme économique oblige...Ce business model a été autrefois le business model des assurances en vie en France (embaucher des gens à la commission)en sachant qu'ils n'arriveront à vendre des assurances qu'a leurs proches, il peut désormais être adapté a tous les pans de notre économie. Le localisme étant le seul rempart face à la mondialisation...

    Ce modèle ne peut évidemment être réalise en France puisque nous n'avons pas subi le double dong du Japon dans les années 90 (Krach immo krach boursier).

    De même, nous avons eu déjà l'occasion d'en parler si Renault a délocalisé en Turquie à Bursa la verte devenu le nouveau Detroit motor city, c'est tout simplement parce que les ouvriers turcs acceptaient de prendre une position sous la voiture interdite en Europe...

    Dans ce cas précis, nous ne sommes plus dans la compétitivité mais dans le danger...Gimme Danger

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • The Full MONTI

    Mario Monti, la nouvelle icône de la Money Power sera prochainement en Asie pour y vanter sa libéralisation du marché du travail et ansi attirer des investisseurs.

    Accompagnons le dans sa démarche qui remet à l'honneur cet excellent film qui conte l'histoire de chomeurs qui finissent par devenir stripteaser professionnels pour échapper à la dépression...

    En attendant l'explosion du chômage et puisqu'il s'agit de tous finir à poil...La fameuse scène de la queue au Pôle emploi

    http://www.youtube.com/watch?feature=fvwp&NR=1&v=rN0y8f2rftc

    Nécronomiquement votre

  • Write-off

     

    « Et si le suicide économique était l’unique voie vers l’immortalité dans un monde où la crainte des dieux a été remplacée par la crainte du Marché? »

    « Il n’y a pas pire destin que celui de l’homme condamné à s’appauvrir sur le lieu même de sa richesse. »

    Quelle était l'énigme ? La perversité forcenée de la Money Power pouvait elle menée à la lumière que rien n'éteint... la consommation durable...???

    JPC

     

     

    Ce à quoi nous assistons, jour après jour, et que nous tentons d'expliquer depuis maintenant 2007, n'est rien moins qu'une période qui restera dans les livres d'histoire sous le nom de Très Grande Dépression.

    Comme nous l'avions annoncé, le sauvetage de la Grèce avec une décote désormais de 70 % de sa dette en préfigure bien d'autres, car il ne s’agit plus désormais que d'éviter l’implosion d'un système où le défaut d'un pays créerait un précèdent, une brèche qui telle un éclair zébrerait le ciel et dans laquelle ne manqueraient pas de s'engouffrer d'autres pays qui doivent maintenant affronter la colère sociale de leurs peuples. C'est la raison pour laquelle, on continue d'opter pour la transfusion à celui qui souffre d’hémorragie interne et n'a aucune chance de trouver sa place dans la mondialisation. Ultime soubresaut, d'une économie globalisée sans l'accord des peuples et désormais confrontée au pire des scénarios à savoir l'effondrement généralisé de la valeur d'échange, autrement dit une dévaluation mondiale de l'argent, ce qui signifierait tout simplement la fin d'un système.

    Nous l'avons déjà écrit, il faudrait que les pays émergés gagnent au minimum 30 % de niveau de vie et que les pays déclinants acceptent de perdre en contre partie aussi 30 % pour que les choses puissent réellement s'équilibrer dans une harmonie sociale.

    La marché forcée vers un nouveau modèle de production n'est donc rien d'autre que la marche forcée vers une inflation souhaitée, seule garantie pour les États de pouvoir un jour rembourser leurs dettes et pour les classes moyennes de continuer à exister àprès s'être endettées au delà de toute raison portées par l'idée d'une croissance sans fin.

    Nous en sommes très loin et d'ici quelques mois, l'inéluctable constat apparaîtra à tous et sans autre reprise que celles des chaussettes, la baisse des charges patronales ne fait qu'annoncer une autre baisse : celles des salaires, unique variable d'ajustement de la compétitivité. On parle alors de flexibilité ou de libéralisation du marché du travail ( fluidité, flexibilité).

    Le crédit facile, l’accès à la propriété ont fait du travail une drogue dure dont le manque et les angoisses que vont provoquer sa raréfaction, ne bénéficieront cette année qu'aux labos pharmaceutiques, ce que vient de confirmer d'ailleurs le laboratoire pharmaceutique suisse Roche qui a fait état mercredi dernier de sa confiance pour l'exercice fiscal en cours.

    Logique, puisque le travail en tant que valeur est sanctifié comme le chemin unique vers le bonheur et l'épanouissement de l'individu. A l'inverse, dans ce contexte, le chômage est la voie la plus sûre vers la dépression.

    D'où l'expression nécronomique : «j'ai croisé le bonheur».

     

    Seuls les nécronomistes survivront car ils ne tomberont pas de haut et sont déjà sortis du bilan (individual write-off).

    En route vers la stagdéflation...