Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

consommation - Page 27

  • A vos Marques...Prêts... partez....

    Les marques se sont fait connaître par leurs slogans. Il y a quelques années les consommateurs leurs prêtaient beaucoup attention mais aujourd’hui les choses ont changé et le consommateur est plus difficile à séduire.
    Les Français seraient même jusqu’à 78% à se méfier des marques selon un sondage du magazine de la grande distribution, LSA.

    D'ici peu de temps avec la TGD, le consommateur remarquera que le marketing crée le désir et que la consommation le tue...
    Ainsi 52 % des anglaises affirment que faire du shopping est une activité beaucoup plus excitante et agréable que le sexe.

    Nécronomiquement votre

  • Historique Nécronomique

    «Tels furent les événements de cet hiver et ainsi s'acheva la deuxième année de la guerre dont Thucydide a écrit l'histoire.»
    Thucydide
    Guerre du Péloponèse.

    Quand le Président Bush, pour aider les Américains à sortir du cauchemar du 11 septembre a voulu trouver une métaphore pour évoquer le temps normal, il a immédiatement retenu le shopping, implorant les américains de montrer à Al Qaïda la force de leur patriotisme en allant au centre commercial reprendre leur travail : Consommer.

    En plaçant délibérément le consommateur au dessus du travailleur, Georges Bush livra ce jour là le mode d'emploi des Démocraties de Marché.
    En s'adressant à son peuple, non plus comme des gens qui produisent : Des travailleurs mais comme des consommateurs, Bush ne faisait que rappeler les fondamentaux économiques des démocraties de marche ou le PIB dépend de 70 à 100 % de la consommation et non pas de la production.

    7 plus tard de consommation intensive générée par le crédit facile liée à une politique de taux bas mis en place par Greenspan le paniqueur et la complicité de la Money Power, le monde découvrait avec stupéfaction la taille de l'ardoise sans fin puisque les dettes des pauvres américains avaient été titrisés dans le monde entier et que la survie financière entière du monde était entre les mains d'un nouveau président.

    On est peu de choses quand on est pas américain.
    le capitalisme mondialisé avait eu besoin pour se développer de façon aussi diffuse d'aller très vite en privilégiant la satisfaction immédiate des besoins (le cash d'abord) au détriment des besoins à long terme.
    Les politiques avait donc pris l'habitude de s'adresser au peuple en tant que consommateur, préférant utiliser le terme pouvoir d'achat au mot revenu...(excepté Arlette qui continuait obstinément à s'adresser aux travailleurs, ignorant la mutation...)
    Conséquence du système et du discours chez les gens :
    le travail n'était plus qu'un moyen d'accéder au ciel de la consommation.
    En France, Nicolas Sarkozy souhaitait un temps, réhabiliter le travail afin que les gens gagnent plus et donc consomment plus.
    Un travail, auquel personne,autre que la classe politique dans son ensemble, ne reconnaissait d'autre vertu que de permettre de consommer.
    Notre valeureux Président ignorait alors que son problème serait de faire consommer les français et même sans travailler...
    Les inévitables plans de relances et de soutien à la consommation, le retour des primes pour changer de voitures et soutenir l'industrie automobile qui ne constitue pourtant pas un levier de croissance pour la bulle verte, ne tarderaient pas à remettre les choses dans l'ordre et à faire qu'on continue de s'adresser à nous comme à des consommateurs.
    Ce ne sont pas les entreprises qui produisent trop, ce sont les consommateurs qui n'achètent pas assez.
    Ainsi fonctionnent les Démocraties de Marché.

  • OBAHAMAS : l'indicateur du monde meilleur

    Dans le portail social que dresse l'INSEE de la France, publié jeudi dernier, nous apprenons qu' à partir du vingtième anniversaire de l'individu, le sentiment de bien-être commence par baisser lentement puis plus rapidement jusqu'à la quarantaine. Ensuite il opère un net retournement vers la cinquantaine et connaît son apogée entre 65 et 70 ans. Au-delà il décline très rapidement.

    Compte tenu du fait que dans la même semaine, nous venons d'apprendre qu'il nous faudra travailler jusqu'à 70 ans, ce ne sont rien moins que les 5 meilleures années de bonheur qui viennent de disparaître pour la plupart des gens.
    Il est curieux que personne ne le note, mais à droite, comme à gauche ou au centre commercial, les partis considèrent que le bonheur sans travail est une impossibilité et ne cessent de vouloir réhabiliter ce dernier en lui prêtant des vertus qui n'existent pas.
    Comme si ils craignaient que l'homme de la rue ahuri prenne conscience que le travail ne serve qu'à gagner de l'argent et à consommer jusqu'à se consummer dans le blitzkrieg du crédit-vie.
    L'équation est pourtant simple dans les démocraties de Marché

    VALEUR DU TRAVAIL=CONSOMMATION=BIEN ETRE

    L'autre alternative comme modèle aux démocraties de Marché étant les républiques islamistes où là, effectivement , on peut raccorder travail et religion et raconter que le travail épanouit l'homme, le sublime, le fait accéder à un monde meilleur etc...
    Tout cela en dit évidemment très long sur le potentiel dépressif des sociétés de consommation.
    Nicolas Sarkozy qui a confié à Joseph Stiglitz, prix nobel d'économie la mission de créer un indicateur de bonheur économique autre que le PIB à sa réponse.
    Pour constituer son indicateur, il devrait selon moi retirer des interviews, les alcooliques, les drogués, et les 1 français sur 6 de la population active qui sont sous anti-dépresseurs ou camisole chimique sans parler de tous ceux qui ont déjà perdu la tête ou sont en voie...les prisonniers, les exclus...
    A part lui et Carla, et leurs poteaux bien nés, y aura pas grand monde dans l'indicateur bonheurométrik de l'année 2009, la future soi-disant année du Monde Neuf.
    Le bonheur, même à la télé va devenir dur à supporter pour ceux qui ne font que le croiser car qu'on le veille ou non, le bien être dans nos sociétés est identifié à la consommation.
    D'ou l'urgence de créer un autre indicateur qui soit plus favorable et surtout d'entamer la vente de la bulle verte du monde neuf.
    Tiens j'ai trouvé un nom pour cet indicateur : obahamas...l'indicateur du monde meilleur.

    Bienvenue dans la TGD