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  • En route vers le (révolution) la TGD (Très Grande Dépression)

    A Gabelle Homme d'exception approved by Necronomie

    Traduction d'un article de  ZERO HEDGE

    Alors que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine reprend de plus belle, les investisseurs jettent de nouveau un regard inquiet sur la baisse des volumes d’échanges mondiaux, qui, comme l’écrit Bloomberg aujourd’hui, « menace de ralentir le rebond tant attendu de l’économie mondiale et pourrait même plonger sa longue décennie d’expansion dans le doute si le conflit devient incontrôlable. »

    « Juste au moment où des signes présageant une reprise se préparaient, les tensions commerciales sont redevenues une menace crédible et significative pour le cycle économique », a déclaré le chef économiste de Morgan Stanley, Chetan Ahya, soulignant un « grave impact sur la confiance des entreprises » suite à la guerre de taxation des échanges commerciaux.
    Certes, même avant la dernière guerre commerciale, la croissance mondiale et le commerce souffraient déjà, comme l’ont récemment confirmé les tristes données économiques de la Chine, qui montraient que la production industrielle, les ventes au détail et les investissements ont tous reculé en avril, dépassant les prévisions des économistes.

    Une détérioration similaire a été observée aux États-Unis, où les ventes au détail ont diminué de manière inattendue en avril, tandis que la production industrielle a reculé pour la troisième fois en quatre mois. En Europe, même si l’économie allemande est sortie de la stagnation et a connu une croissance de 0,4% au premier trimestre, « les perspectives restent fragiles face à un effondrement du secteur manufacturier qui sera à nouveau mis à l’épreuve par la guerre commerciale ». En conséquence, la confiance des investisseurs dans la plus grande économie d’Europe s’est affaiblie de manière inattendue ce mois-ci pour la première fois depuis octobre.
    Pour cadrer la menace, une étude de Bloomberg Economics a calculé que environ 1% de l’activité économique mondiale est en jeu dans les biens et services échangés entre les États-Unis et la Chine. Près de 4% de la production chinoise est exportée vers les États-Unis et tout ce qui frapperait ses fabricants se répercuterait sur les chaînes régionales d’approvisionnement avec Taiwan et la Corée du Sud parmi les pays à risque.
    Les livraisons des États-Unis vers la Chine sont plus limitées, mais 5,1% de sa production agricole y est dirigée, tout comme 3,3% de ses produits manufacturés.
    Les craintes macro-économiques se répercutent une fois de plus à la base et la semaine dernière, le géant des puces Intel a chuté après avoir évoqué une « vision plus prudente de l’année », et le fabricant de boissons italien Davide Campari-Milano SpA a noté ce mois-ci « des incertitudes géopolitiques et macro-économiques. »
    « L’économie mondiale connaît un ralentissement important depuis un certain temps », a déclaré James Bevan, directeur des investissements de CCLA Investment Management. « Les gens doivent juste se réveiller et regarder les données commerciales. »
    Mais le meilleur moyen de visualiser à quel point la menace pesant sur les flux commerciaux mondiaux et sur l’économie mondiale en général est grave est le tableau ci-dessous illustrant l’évolution annuelle du commerce mondial, mesurée par la Direction des statistiques commerciales du FMI, fournies par Ian Lyngern de la BMO [Banque de Montréal]. Il montre l’effondrement absolu des exportations mondiales, réparties en trois catégories :
    Exportations vers le monde (les plus faibles depuis 2009),

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    Exportations vers les économies avancées (également au plus bas depuis 2009),
    Exportations vers l’Union européenne (flirtant avec le plus bas de 2009).
    En bref, même avant la dernière vague d’escalade des querelles commerciales, le commerce mondial était tombé à des niveaux jamais vus depuis la dernière crise financière. On ne peut que se demander ce qu’il adviendra après cette dernière escalade entre les États-Unis et la Chine …

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-15/global-trade-collapsing-depression-levels

  • On en reparle

     

     

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     economie,philosophie,plus grande crise,tgd

     

     

    Rubriques Livres du 3em millénaire

    Charles Antoni, Jean-Pierre Crépin

    Crise et mutation

     

     

    Constat d'un monde occidental en errance et en déshérence auquel les auteurs se livrent avec une certaine rudesse, mais aussi avec jouissance. Jouissance ? Celle de pouvoir livrer sa pensée sans retenue. Il semble bien, à la lecture, que rien n'est à garder du système actuel ! De lettre en lettre, de réponse en réponse, l'écheveau se dénoue, et la réalité du monde « moderne » se délite ! La démocratie ?  Elle se résume à un mot d'ordre : faut pas froisser les marchés financiers. La finance ?  Nous savons maintenant où peut nous mener le « trader cocaïnomane » survitaminé aux bonus, jonglant du matin au soir avec des millions virtuels, qui, chose extraordinaire, finissent par retomber dans la réalité en créant des dizaines de millions de chômeurs et de sans abris aux quatre coins du monde. Le capitalisme ? « L'entreprise est faite pour créer des richesses, pas des emplois. Les salariés ne sont qu'une variable d'ajustement. » La mondialisation ? Véritable machine à détruire la nature et les humains pour enrichir quelques milliers d'êtres dont l'égo est atteint d'une inimaginable boulimie inflationniste. Somme toute, une machine à tuer. Ce ne sont pas les derniers grands singes, tigres, ou lions qui nous contredirons. Notre mode de vie ? Travailler pour consommer. Le travail ? Ils citent Cioran : « le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel [...] l'homme se désintéresse de son évolution intérieure, pour s'attacher à n'importe quoi ». Ainsi, quel constat ? « Désenchantement du monde, où l'on voit le désert s'accroître »... Quelle solution face à ce déluge de désillusions ? Peut-être réaliser la profondeur de notre enfoncement dans une horizontalité aliénante ancrée dans l'identification à des désirs, des peurs, de faux besoins, des associations de pensée infusés par les médias. Voir cela s'inscrire en nous. Constater que passant devant une publicité, notre œil s'y attache, qu'une envie s'y colle, qu'un choc nous touche au ventre, que mécaniquement le slogan se répète dans notre tête, comme un métronome, pendant quelques pas, qu'une chansonnette publicitaire paraît indélogeable de notre cerveau... Quelle solution à part s'arrêter ? Retrouver le chemin de la verticalité : « L'instant présent est tout ce qui nous reste »... Le lecteur retrouvera Charles Antoni dans le numéro 94 de la Revue qui fut entièrement consacré à la crise, sous ses versants intérieur et extérieur (est-il possible de séparer les deux ?).

     

  • Du Big bang au Gang Bang (de Copé à Nabilla).

    JF Copek le ptit kennedy veut un big bang économique.

    "Une politique économique, c'est de produire avant de consommer."

    Fin de la séquence Chômage/RSA/Assistanat

    Ne seront désormais encouragés que les groupes auto-aliénés dépendants de la séquence

    Travail-Consommation-Mort

    Petit rappel nécronomique :

     Assisté : Personne peu recommandable qui a perdu son emploi par manque de compétitivité mais reste un agent économique majeur puisque ce qu’on lui donne repart immédiatement dans la consommation. Bénéficiare d’un plan de relance déguisé afin qu’il ne menace pas la cohésion sociale.

    Supprimer le chomage et le RSA ne signifie rien d’autre qu’il faut désormais pour les gouvernements futurs, contrôler jusqu’à diriger la production afin d’obliger le peuple à consommer uniquement ce qui peut remettre l’économie sur les rails d’une croissance durable, la fameuse bulle verte telle qu’elle a été définie par la Money Power.


    Stopper la consommation sans sommation est la clef de l'évolution...Ainsi nous n'aurons pas à produire plus et le revenu d'existence deviendra une obligation.


    PS  /
    4000 ans de civilisation pour en arriver à Frigide barjot et à Nabilla...Pense t'on réellement que seules les marques survivront à la TGD (Très Grande Dépression) ?