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consommation - Page 30

  • Manifeste pour une récession

    Republication du Manifeste pour une récession déjà paru le 21 01 2008
    aujourd'hui, je me sens féniant comme dirait Dupain
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/dupain/video/x5epul_dupain-feniant_news






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    spécial dédicace to Y de la part d'un défenseur ardent.


    Rien ne change, mais l’économie, de doucereuse et banale devient belliqueuse et brutale. La récession approche.
    Elle est apprivoisée par satellite et sur les écrans plasma des salles de rédaction, masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, muselée par la machinerie methodique des médias et des pouvoirs politiques qui refusent de la rencontrer.

    Le lecteur de 60 millions de consommateurs se souvient il qu’il est mortel ?

    La récession pourtant, est la mesure universelle. Elle tombe derrière la lumière d’un projecteur noir sur l’orchestre de l’économie mondiale: c’est la récession, qui bien inspirée défie, déchire, divise ou déflore le no man’s land de la fade éternité de la consommation.
    Car privée de son projecteur noir, l’économie n’est plus que ce les medias en font : une nausée sans fin, balisée ça et là de quelques accidents.
    Quelques millions d’américains, jetés à la rue pour avoir voulu aller au ciel de la consommation, des flux migratoires qu’il nous faut, à la fois, stopper et attirer sans contradictions.
    De richissimes fonds souverains aux dollars nimbés d’essence secourant les grandes banques américaines,
    est cela la récession ?

    La récession est l’ultime rempart d’un monde vidé de sens où dans les grandes métropoles, on peut croiser des femmes voilées et des fillettes qui portent des wonderbras, moments uniques où la religion croise la consommation sans même reconnaître qu'elles réprésentent les facettes d'un même monde en dégénération..

    C'est la récession qui redonnera du sens à la vie, en cela, elle n'a pas de prix et il faut refuser sa dévaluation.

    Nécronomiquement votre

  • Bourses : y a du haut et y a Dubaï mais c’est pas ici…

    La vieille question « que faire ? » s’est toujours posée à des moments ou l’économie apportait la réponse.
    Cette époque est définitivement révolue.
    Jour après jour, le scénario de la TGD se met en place, et l’économie de doucereuse et banale devient belliqueuse et brutale pour ceux qui pensaient encore l’apprivoiser en produisant pour se reproduire.
    Curieuse, tout de même, cette idée reçue que la croissance est sans fin...
    La récession va devenir la mesure universelle mais les marchés financiers n’ont pas encore perdu l’espérance.
    Contraints de spéculer désormais sur la baisse des profits, ils méditent encore de vendre leur dépérissement à des petits actionnaires qui ne trouvent rien de mieux à faire que confier encore leur argent à ceux qui les ont ruinés
    (double dong).

    Ils ne nous appartient pas de briser leurs rêves. La dureté de la réalité s’en chargera, enfermés qu’ils sont dans un délire schizophrénique qui suggère que l’on sauve l’être suprême du marché au prix de sa propre existence.
    Des organismes privés aptes à gérer la misère prendront bientôt le relais de l’état chancelant. La sécurité sociale en sera l’éclatante démonstration, de même que beaucoup de services publics (voir grève des éboueurs à Paris)
    Durant cette période, que nous nommons la Très Grande Dépression et la perte du bonheur dans les démocraties de marché, l’économie n’aura aucune problème à exhiber sa faillite dans la mesure ou elle ne pourra retirer d’autres gains que de sa perte.
    Elle le fera avec le même zèle qu’elle a déployé dans le spectacle du bien être.
    Irlande,
    UK
    Espagne
    Islande
    Italie
    France ou chaque enfant qui nait doit déjà 47 000 euros (faites des cadeaux à vos enfants, c'est eux qui les paieront)

    Sont les premiers nominés de la vieille Europe ainsi que je l’écrivais, il y a plus d’un an sur ce blog.
    Seront désormais exclus du système de protection des démocraties de marché, ceux qui auront démérité de leurs redoutables faveurs.
    Cancéreux, sidéens, et tous ceux qui auront été « incapables » donc « bon à rien « de s’enrichir pendant les périodes de croissances telles que nous les avons connues seront irrémédiablement exclus, car il va falloir désormais financer l’arche de Noé des organisateurs du bal désireux de ne pas se faire agresser au quotidien.
    Nuits merveilleuses du loto. Prisons et bracelets électroniques, économie de marché biométrique et FBI sont les réponses programmées car désormais, il va falloir changer de ton pour calmer les viticulteurs, les agriculteurs, les pêcheurs, les petits porteurs (retour à 3000 pts pour le cac +ou- 500pts) dans les mois qui viennent, et les primo-accédants.
    Cécilia est à Dubaî, Carla est avec nous et chante la probabilité d’une île de Houellebecq.

    Je vous laisse en tirer la confusion…comme disait l'ami J.


    Nécronomiquement Votre

  • Ne pas confondre boomerang et double dong...

    Le 31.10.2007 dans ma note
    Lagarde, les lubrifiants et le chien qui se mord...la queue

    J'évoquais le parallèle entre la hausse des cours du pétrole et la baisse du dollar.
    A peine 6 mois ont passé, que l'intégralité des gouvernements et des économistes se sont ralliés à ma thèse qui pour lors semblait avant gardiste...car prenant en compte l'impact monétariste et pas seulement l'offre et la demande comme seule loi du marché.
    Dommage pour tout le monde, j'avais hélas raison...
    A commencer par les américains qui viennent tout juste de percuter sur la limite que consiste à laisser un dollar faible.
    hé oui, c'était bien agréable de cartonner à l'export, c'est sûr, le commerce extérieur se portait bien avec un dollar faible et les USA avaient trouver le moyen de faire financer comme dab, une crise qui est partie de chez eux par tous les autres pays du monde.

    Manque de pot, le boomerang s'est transformé en double dong
    et le plan qu'avait trouvé nos amis de la Money Power à savoir
    la dévaluation compétitive (en laissant un dollar faible)
    s'est retourné contre eux en générant de l'inflation.

    Conséquence Panique à bord du Titanic, on venait à peine de baisser les taux pour relancer la croissance qu'il faut maintenant les augmenter pour freiner l'inflation donc à nouveau ralentir la croissance...

    Tout le monde peut donc le constater : Le scénario de la TGD est inédit
    Les spécialistes s'opposent, et les intérêts des uns et des autres sont liés
    (alors que personne n'a le même intérêt...C énérvant...)
    notamment chez les 3 grandes puissances mondiales Russie,Chine,USA.
    La Chine commence d'ailleurs à s'inquiéter fortement aussi de l'inflation, actuellement de plus de 10 % par an avec des augmentations de salaires de 20 % cette année qui pourrait les faire basculer dans une spirale prix/salaires


    Le gouverneur de la Banque centrale chinoise Zhou Xiaochuan ne vient-il pas de déclarer :
    "Un dollar faible entraînera inévitablement une augmentation des matières premières, y compris du pétrole, et le prix de ces matières premières va croître nettement", après sa rencontre avec le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Ben Bernanke, et le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson, à Annapolis (Maryland, est).

    Cette hausse des matières premières provoque aussi une "pression croissante" sur la monnaie chinoise qui "va conduire à l'inflation".

    "Beaucoup de pays en développement le ressentent déjà", a-t-il ajouté.

    Pour les étudiants en éco qui me lisent, devenez monétariste et imaginez
    que le Yuan s'est déjà apprécié de 20 % par rapport au dollar ces trois dernières années et que le monde entier (a part la Chine)souhaiterait qu'il s'apprécie plus
    (ce qui aurait pour conséquences de faire baisser les exportations chinoises)

    Imaginez aussi que 70 % des produits aux USA sont fabriqués en chine,
    enfin, mettez dans votre équation la variable d'ajustement que 90 % de la création monétaire se fait en dehors des pays du G7...

    Tout le monde a intérêt à ce que le dollar remonte....souvent pour des raisons différentes mais qui convergent.
    Notre survie dépend de celle des USA, il suffir de voir toutes les bourses mondiales de la planète réagir uniquement par rapport a Wall Street.
    C'est là bas que se joue la partie.


    Voila Mes amis ou nous en sommes,le premier Tsunami économique de la globalisation,un magnifique effet papillon...ou la phrase à la mode va devenir "les chiffres sont moins mauvais que prévu" (ce qui viendra juste après le fameux "Nous résistons mieux que les autres"
    La TGD est là, prenez en donc, l'habitude d'en rire

    Nécronomiquement votre