C'est une journée noire pour les citoyens de Bavière parce que ce sera eux qui devront payer la note", a déclaré Werner Schieder, membre du Parti social-démocrate (SPD).
Comme d'autres banques publiques régionales allemandes, BayernLB a investi massivement dans les produits titrisés dans l'espoir d'obtenir une meilleure rentabilité sur ses placements et s'est brûlé les ailes quand la crise du crédit, née de la crise des subprimes, a éclaté.
C'est ainsi qu'une autre banque publique régionale, Sachsen Bank, ex-SachsenLB, a dû être reprise, tandis que la WestLB
est à la recherche d'un partenaire et est en train de supprimer des emplois après un plan de sauvetage de cinq milliards d'euros.
Les banques privées du pays, telles que la Deutsche Bank ou IKB, souffrent également de la crise.
Les banquiers le claironnent : la crise financière est finie.
Entendez par là, qu’ils ont compris que les contribuables devraient de par le monde mettre la main à leur poche s’ils venaient à tomber.
Les maîtres du jeu sont devenus les mettre des lieux.
Quant aux citoyens des démocraties de Marché leur existence ravalée à son mode de financement et des crédits de vingt ou trente ans les entraînent dans une résignation ou
La crainte des dieux a été remplacé par la crainte du Marché financier.
Seule richesse qui ne soit pas comptabilisée, la richesse d’une vie qui exige d’être choisie plutôt que subit.
Tel est le prix à payer. La survie est l’ultime bien consommable.
Nécronomiquement Votre
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Les Dieux sont tombés sur la tête
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Elégance nécronomique : Le cocu paye la chambre deux fois
Connaissez vous le coup du double dong ? ? ?
Les dimensions de la baisse des taux aux USA sont historiques et démontre l'ampleur de la crise en ce moment. Dans l'économie réelle ces baisses ne se sont pas vraiment produites. Cet assouplissement aide surtout les banques qui obtiennent de l'argent bon marché et peuvent le céder à leur clientèle au prix fort, ce qui leur fait gagner beaucoup plus d'argent qu'avant et ne sert pas au consommateur final.
C’est la première banane…
Il manque l’étape ultime (qui se rapproche à grande vitesse) qui est de transférer le risque final aux pouvoirs publics, c’est-à-dire au contribuable américain.
C’est la deuxième banane, la plus scandaleuse et immorale, celle qui fait le plus mal ,
Ce sont donc en final les mêmes qui payent deux fois :
en tant que consommateurs puis en tant que contribuable.
Qu’on arrête de nous faire croire que nous vivons dans une économie libérale….
Une génération entière d’épargnants sacrifiés pour sauver les banquiers qui les ont plantés...
Sans même que l’on songe un seul instant à leur demander de rembourser les bonus qu’ils ont déjà encaissés.
Ce qui est pris n’est plus à prendre….Après tout…
Nécronomiquement votre
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Achat compulsif et addiction au crédit
"Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l'État intervienne pour garantir l'accès au crédit des personnes malades.
Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement."
Nicolas Sarkozy
Interview revue Banque avril 2007
il est curieux qu'au moment, où les USA sont en récession, que le Japon (deuxième économie du monde) y retourne,accompagné par l'Australie et l'Irlande, prouvant que la crise du crédit et le krach immobilier sont désormais sur tous les continents, aucun économiste ne rappelle à notre Président, les propos ci dessus qui démontrent à quel point sa vision économique était erronée (voir ma note du 18-11-2007).
Ce qui se passe aujourd'hui avec la multiplication des saisies aux USA (+54% cette année) et au Royaume Uni, n'étant rien moins que la conséquence de ceci pour des pauvres gens qui ont utilisés ces procédés pour "lever de l'argent" sur la valeur de leur maison et qui ont tout perdu.
Au delà de cet aspect, de récentes études de l'université de Stanford révèlent que 24 millions d'américains souffrent d'addiction à l'achat compulsif.
En Angleterre, une étude réalisée par la société Mintel démontre qu'un britannique sur 4 reconnaît une dépendance à l'achat.
Autrement dit, nous sommes devant un phénomène de l'ampleur d'une pandémie à ceci près que le dépendant n'est pas un malade mental mais un produit de l'industrie du marketing.
En cela, l'addiction à l'achat n'est pas une pathologie à soigner mais une ambition économique à soutenir par le biais d'une autre addiction :
l'addiction au crédit ainsi que le démontre le professeur Robert D Manning auteur de Credit card nation the consequences of America's addiction to credit
qui apparait dans ce remarquable film de 2006 annonciateur de la catastrophe mondiale et que ceux qui parlent anglais peuvent encore se procurer à l'adresse suivante.
http://www.indebtwetrust.com/
Dans la dette nous croyons
Bien que nous ne possédions pas d'études en France à ce jour sur ce phémonène, l'explosion du nombre de demandes à la commission de surendettement nous montre à quel point, il est facile de dépouiller les plus faibles d'entre nous.
Nécronomiquement votre