crise mondiale - Page 15
-
Bear Market
Ne cherchez pas où a disparu l’empire de l’est, il renaît sous nos yeux, dans le respect des formes démocratiques , aux USA, avec l’inéluctable nationalisation des banques en faillites.
Ainsi fonctionne le libéralisme, ou le consommateur paye deux fois.
Une fois en tant que spéculateur
Une fois en tant que contribuable.
Dans les mois qui viennent, nous constaterons que
jamais dans le temps et dans l’espace planétaire, le désespoir d’avoir à survivre au lieu de vivre n'aura été aussi grand.
Jamais, non plus tant de populations n’auront été en simultané la proie du désarroi et de la peur.
La baisse tendancielle des profits et la paupérisation grandissante se vérifient jour après jour et pour cause :Plus rentable que la production et la consommation, la gestion du capital inerte l’emporte et abandonne la planète à l’état de patrimoine foncier propre à une rentabilité en déclin et impropre à l’investissement.
En quelques mois, le CAC 40 a ainsi gommé trois ans de gains, ce qui représente des milliers de milliards d'euros partis en fumée
Il ne lui en faudra que quelques autres pour revenir à son niveau d’il y a 20 ans lors de sa création. Le phenomène est mondial.
Une mutation s’annonce. elle marque la fin d un très long cycle qui aura duré soixante ans.
Ni les marchés actions ni l’immobilier ne retrouveront les cours d’antan produits fictifs d’un sur endettement état , entreprises et particuliers, basé sur l’abondance de crédit donc l’excès de liquidités artificielles.
C'est précisément cet excès qui génére aujourd'hui de l'inflation.
La désagrégation sociale et le désarroi des mentalités s’accentueront à mesure que le capital se retirera lentement et sûrement de la production et de la consommation.
Dans cette atmosphère naissante de fin du monde, l’économie épuisée s’emploiera avec zèle à amasser ses ultimes bénéfices et à les concentrer dans le cercle d’une spéculation internationale énergie et matières premières car les banques doivent désormais réinventer leur business model et ne retrouveront jamais non plus leur niveau de valorisation du passé.
Que peuvent valoir les actions de banques sauvées par des contribuables ?
L'illusion du libre choix et la promesse d’un bonheur immédiat payable à tempérament sont définitivement morts et enterrés pour le plus grand nombre.
Que restera t il des illusions engrangés par une société qui identifiait le bien être à la consommation, une fois que la régression sociale et la baisse du pouvoir d’achat fermeront les portes du paradis de pacotille promis aux jouissances salariales ???
A quoi aura abouti la valeur travail si longtemps proposé à l’admiration des foules si ce n’est à la perte du bonheur dans les démocraties de marché ?
Bienvenue dans la TGD
-
Manifeste pour une récession
Republication du Manifeste pour une récession déjà paru le 21 01 2008
aujourd'hui, je me sens féniant comme dirait Dupain
http://www.dailymotion.com/relevance/search/dupain/video/x5epul_dupain-feniant_news
spécial dédicace to Y de la part d'un défenseur ardent.
Rien ne change, mais l’économie, de doucereuse et banale devient belliqueuse et brutale. La récession approche.
Elle est apprivoisée par satellite et sur les écrans plasma des salles de rédaction, masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, muselée par la machinerie methodique des médias et des pouvoirs politiques qui refusent de la rencontrer.
Le lecteur de 60 millions de consommateurs se souvient il qu’il est mortel ?
La récession pourtant, est la mesure universelle. Elle tombe derrière la lumière d’un projecteur noir sur l’orchestre de l’économie mondiale: c’est la récession, qui bien inspirée défie, déchire, divise ou déflore le no man’s land de la fade éternité de la consommation.
Car privée de son projecteur noir, l’économie n’est plus que ce les medias en font : une nausée sans fin, balisée ça et là de quelques accidents.
Quelques millions d’américains, jetés à la rue pour avoir voulu aller au ciel de la consommation, des flux migratoires qu’il nous faut, à la fois, stopper et attirer sans contradictions.
De richissimes fonds souverains aux dollars nimbés d’essence secourant les grandes banques américaines,
est cela la récession ?
La récession est l’ultime rempart d’un monde vidé de sens où dans les grandes métropoles, on peut croiser des femmes voilées et des fillettes qui portent des wonderbras, moments uniques où la religion croise la consommation sans même reconnaître qu'elles réprésentent les facettes d'un même monde en dégénération..
C'est la récession qui redonnera du sens à la vie, en cela, elle n'a pas de prix et il faut refuser sa dévaluation.
Nécronomiquement votre
-
Marketing nécronomique
J'ai été le premier à vous l'annoncer, désormais des voix s'élèvent de partout, y compris de la société générale (après l'augmentation de capital destiné aux gogos)
règle samouraî : "si tu ne vas à la chasse tous les jours, cela veut dire que c'est toi le gibier"
La récession mondiale est dans toutes les pensées.
"Les Etats-Unis ouvrent la voie, plongeant dans une récession profonde (...) et nous voyons le consommateur britannique tout aussi vulnérable que ses frères et soeurs américains, même en l'absence de débâcle liée au subprime. Une récession profonde attend le Royaume-Uni également, et ni le Japon ni la zone euro n'échapperont au bourbier de la récession", prédit 1 an et demi après JPC fondateur de la nécronomie, l'analyste londonien de la Société Générale Albert Edwards.
Chers amis nécronomistes, nous ne sommes plus seuls au monde...les institutionnels nous rejoignent...
Je vais facturer du conseil nécronomique...(mais en ai-je seulement envie ????)
En route pour la TGD
Nécronomiquement votre