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mutation economique

  • Uberisation intellectuelle pour tous...

    C'est la débandade, la panique...

    la Start-up Nation est une névrose...

    Suppression des facteurs et des métiers jugés ancestraux. De tous les métiers qui créaient du lien social. Pourquoi ?

     

    S’il est déjà compliqué de lire réellement Lénine, c’est à dire la multilatéralité de ses analyses, les effets de ruptures et de sauts de la dialectique immanente à son mouvement, il est encore plus compliqué de pénétrer à vif dans l’écriture de Mao Tsé-Toung.

    Le macronisme est quant à lui beaucoup plus simple d'accès. Poursuivant le chemin tracé par Sarkozy qui considérait la culture comme une forme d’imbécillité. Macron considère que sa vision de la Start-up Nation ne peut choquer que des consciences naïves et métaphysiques, celles qui vivent dans la transparence du stéréotype et l’illusion de l’idéalité absolue.

    Dans la Start-up Nation, tous les rapports sociaux ne peuvent être effectués que par Internet en attendant l'avènement du Métavers solitaire.

    On comprend à travers cette analyse du rapport macronien qu'il n'y a pas de rapports. Que le rapport n'existe pas et qu'il est tout au plus un rapport à soi puisqu'il est exclusivement tendu vers la séparation avec les autres. L’allergie au peuple en est la marque distinctive.

    L’autonomie, la maîtrise et la liberté y sont gagnées contre les autres auxquels est systématiquement préféré le contact avec distanciation sociale, masqué si possible et accompagné de gestes barrières comme celui-ci :

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    La pensée macroniste perçoit la vie sociale et ses solidarités comme des entraves ou des archaïsme peu nécessaires à l'économie marchande et à la création de valeur. Le confinement l'a largement démontré. Le libre échange avec zéro échange, c'est l'idéal...

  • Bear Market

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    Ne cherchez pas où a disparu l’empire de l’est, il renaît sous nos yeux, dans le respect des formes démocratiques , aux USA, avec l’inéluctable nationalisation des banques en faillites.
    Ainsi fonctionne le libéralisme, ou le consommateur paye deux fois.
    Une fois en tant que spéculateur
    Une fois en tant que contribuable.

    Dans les mois qui viennent, nous constaterons que
    jamais dans le temps et dans l’espace planétaire, le désespoir d’avoir à survivre au lieu de vivre n'aura été aussi grand.
    Jamais, non plus tant de populations n’auront été en simultané la proie du désarroi et de la peur.

    La baisse tendancielle des profits et la paupérisation grandissante se vérifient jour après jour et pour cause :Plus rentable que la production et la consommation, la gestion du capital inerte l’emporte et abandonne la planète à l’état de patrimoine foncier propre à une rentabilité en déclin et impropre à l’investissement.
    En quelques mois, le CAC 40 a ainsi gommé trois ans de gains, ce qui représente des milliers de milliards d'euros partis en fumée
    Il ne lui en faudra que quelques autres pour revenir à son niveau d’il y a 20 ans lors de sa création. Le phenomène est mondial.

    Une mutation s’annonce. elle marque la fin d un très long cycle qui aura duré soixante ans.

    Ni les marchés actions ni l’immobilier ne retrouveront les cours d’antan produits fictifs d’un sur endettement état , entreprises et particuliers, basé sur l’abondance de crédit donc l’excès de liquidités artificielles.
    C'est précisément cet excès qui génére aujourd'hui de l'inflation.

    La désagrégation sociale et le désarroi des mentalités s’accentueront à mesure que le capital se retirera lentement et sûrement de la production et de la consommation.
    Dans cette atmosphère naissante de fin du monde, l’économie épuisée s’emploiera avec zèle à amasser ses ultimes bénéfices et à les concentrer dans le cercle d’une spéculation internationale énergie et matières premières car les banques doivent désormais réinventer leur business model et ne retrouveront jamais non plus leur niveau de valorisation du passé.
    Que peuvent valoir les actions de banques sauvées par des contribuables ?

    L'illusion du libre choix et la promesse d’un bonheur immédiat payable à tempérament sont définitivement morts et enterrés pour le plus grand nombre.

    Que restera t il des illusions engrangés par une société qui identifiait le bien être à la consommation, une fois que la régression sociale et la baisse du pouvoir d’achat fermeront les portes du paradis de pacotille promis aux jouissances salariales ???

    A quoi aura abouti la valeur travail si longtemps proposé à l’admiration des foules si ce n’est à la perte du bonheur dans les démocraties de marché ?
    Bienvenue dans la TGD