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futur - Page 129

  • Au milieu de la cave : la trappe nigaud...

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    Suite des notes du 28 10 (dernière porte avant la cave) et du 2 11 (taux zéro : la porte de la cave)

    Ça y est nous y sommes !!!

    Nous allons enfin savoir dans les mois qui viennent notre destin de consommateurs.
    Les fameux taux zéro sont là.... désormais , on va prêter de l'argent sans intérêt aux USA
    tel que cela s'est passé au Japon en 1990 et dans la décennie qui a suivit.
    A partir de là, 2 possibilités car on ne peut baisser en dessous de zéro.
    Soit les plan de relances et les taux zéro permettent de réinflationer l'ensemble de l'économie US et d'enrayer la chute du prix des actifs (immo,bourse) car comme nous le répétons depuis des lustres, la crise ne pourra cesser que lorsque les prix de l'immobilier cesseront de baisser.
    Soit nous nous dirigeons vers le châtiment des neufs orifices à la japonaise)
    Comment en arrive t'on là ? Et quelle peut être la prochaine étape ?
    Keynes, l'homme en forme du moment ...a été le premier à la définir, Paul Krugman le récent prix Nobel d'économie en est le spécialiste.
    Il s'agit de la trappe à liquidités qui n apparaît que que quand nous sommes dans la cave.
    La trappe à liquidités est l'ultime stade de la déflation.
    Le Japon n'a jamais réussi à en sortir.
    Passé le seuil de cette trappe, les politiques monétaires deviennent inefficaces : le taux d’intérêt est déjà tellement bas qu’en injectant de la monnaie dans l’économie l’État ne crée pas de surcroît de revenu. l'offre de biens et services ne peut pas l'absorber.
    En clair le cash redevient roi, Investissement et consommation sont en pannes.
    Pourquoi en effet investir dans ce que l'on payera moins cher demain ???
    tous les acteurs veulent se protéger et conservent à tout prix leurs liquidités.
    Paradoxalement, cette situation permet aux riches de s'enrichir facilement suivant la méthode popularisée par les Yakuzas (mafia japonaise)
    Le carry trade :
    Cette méthode d'intervention consiste à s'endetter dans une devise à faible taux d'intérêt et à placer ces fonds empruntés dans une autre devise à taux d'intérêt plus fort. Grâce à ce système, les investisseurs tirent parti d'un différentiel de taux d'intérêt.

    En clair, j'emprunte dans une banque américaine 1 million à taux zéro et je les place sur les marchés européens ou l'argent est mieux rémunéré.

    Au vu des écarts monstrueux des taux entre la Fed et la BCE il est certain que la pression est sur l'ami Jean Claude Trichet qui doit se demander à ce jour si augmenter la liquidité ne va pas créer l'inflation de demain...car il faudra un moment ou à un autre résorber tout cela.

    TGD (Très grande dépression 2008-2012) ou chatiments des neufs orifices ???
    Le roman nécronomique continue de s'écrire, nous en sommes les acteurs.

  • De Jefferson à Bush : Des lumières aux Illuminés

    Merci à Stephane qui nous rappelle à juste titre l'importance des lumières qui de l'au-delà nous éclairent encore de leurs droits d'hauteur.


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    Traduction sous le texte original :

    Quote of the Week
    'I believe that banking institutions are more dangerous to our liberties than standing armies. If the American people ever allow private banks to control the issue of their currency, first by inflation, then by deflation, the banks and corporations that will grow up around the banks will deprive the people of all property until their children wake-up homeless on the continent their fathers conquered.'
    Thomas Jefferson 1802

    "je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession,d'abord par l'inflation, ensuite par la déflation jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis"

    Thomas Jefferson 1802

    on pourra pas dire qu'on était pas prévenu...

    Nécronomiquement votre

  • Historique Nécronomique

    «Tels furent les événements de cet hiver et ainsi s'acheva la deuxième année de la guerre dont Thucydide a écrit l'histoire.»
    Thucydide
    Guerre du Péloponèse.

    Quand le Président Bush, pour aider les Américains à sortir du cauchemar du 11 septembre a voulu trouver une métaphore pour évoquer le temps normal, il a immédiatement retenu le shopping, implorant les américains de montrer à Al Qaïda la force de leur patriotisme en allant au centre commercial reprendre leur travail : Consommer.

    En plaçant délibérément le consommateur au dessus du travailleur, Georges Bush livra ce jour là le mode d'emploi des Démocraties de Marché.
    En s'adressant à son peuple, non plus comme des gens qui produisent : Des travailleurs mais comme des consommateurs, Bush ne faisait que rappeler les fondamentaux économiques des démocraties de marche ou le PIB dépend de 70 à 100 % de la consommation et non pas de la production.

    7 plus tard de consommation intensive générée par le crédit facile liée à une politique de taux bas mis en place par Greenspan le paniqueur et la complicité de la Money Power, le monde découvrait avec stupéfaction la taille de l'ardoise sans fin puisque les dettes des pauvres américains avaient été titrisés dans le monde entier et que la survie financière entière du monde était entre les mains d'un nouveau président.

    On est peu de choses quand on est pas américain.
    le capitalisme mondialisé avait eu besoin pour se développer de façon aussi diffuse d'aller très vite en privilégiant la satisfaction immédiate des besoins (le cash d'abord) au détriment des besoins à long terme.
    Les politiques avait donc pris l'habitude de s'adresser au peuple en tant que consommateur, préférant utiliser le terme pouvoir d'achat au mot revenu...(excepté Arlette qui continuait obstinément à s'adresser aux travailleurs, ignorant la mutation...)
    Conséquence du système et du discours chez les gens :
    le travail n'était plus qu'un moyen d'accéder au ciel de la consommation.
    En France, Nicolas Sarkozy souhaitait un temps, réhabiliter le travail afin que les gens gagnent plus et donc consomment plus.
    Un travail, auquel personne,autre que la classe politique dans son ensemble, ne reconnaissait d'autre vertu que de permettre de consommer.
    Notre valeureux Président ignorait alors que son problème serait de faire consommer les français et même sans travailler...
    Les inévitables plans de relances et de soutien à la consommation, le retour des primes pour changer de voitures et soutenir l'industrie automobile qui ne constitue pourtant pas un levier de croissance pour la bulle verte, ne tarderaient pas à remettre les choses dans l'ordre et à faire qu'on continue de s'adresser à nous comme à des consommateurs.
    Ce ne sont pas les entreprises qui produisent trop, ce sont les consommateurs qui n'achètent pas assez.
    Ainsi fonctionnent les Démocraties de Marché.