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grand reset - Page 4

  • La suite, on la connaît....

    De retour dans le ghetto après mon périple dans les Cercles républicains laïques du Var où j'espérais trouver une inspiration pour mon prochain livre, je rentré depité...

    Jaurès a perdu Hanouna a gagné. Les jeunes pensent que la laïcité est une équipe de foot et les plus vieux sauf ceux qui ont dépassé les 90 ans, s'en foutent royalement. Il n'y a plus dé débats dans les cercles uniquement des journées bouffe et des soirées Pastis ou loto...

    Le consommateur zombie a tué le citoyen !

    Ainsi vont les démocraties de Marché ou l'acte d'achat est plus important que le droit de vote...

    En fait, tout cela m'a conforté dans ma théorie nécronomique que vous connaissez : il n'y aura pas de mutation sans Très Grande Dépression (TGD)

    Bref, en attendant que la Bulle Verte, la bulle programmée que l'on appelle maintenant le Grand Reset, la promesse du monde meilleur, puisse décoller, il va falloir maintenir les gens dans la peur et le covid va avoir bon dos. On omettra de vous dire que depuis quarante ans nous sommes dans une économie de bulle dont la crise de 2008 a été la dernière étape et que nous sommes toujours dedans...tout cela avant que le prochain moteur d'accumulation du capital ne prenne son essor avec la bulle verte, donc revendre tout estampillé d''une pastille verte, et pour le reste incitations fiscales et taxes...

    Donc pour la suite : foutre la trouille aux gens et accroitre la répression...retour sur qq fondamentaux que j'expliquais en 2007

     

    Marketing de la peur

    QQ   principes de base :

    La peur, qualifiée d’émotion négative, naît de la prise de conscience d’une menace qui met un individu en danger. Elle a pour fonction vitale d’avertir l’organisme et de le mobiliser pour la fuite, la défense et la protection. Utiliser les ressorts de la peur dans le cadre de campagnes marketing électorale est assez fréquent, notamment dans les pays anglo-saxons (Bowling for columbine).

    La relation existant entre la peur et la persuasion sociale a fait l’objet de nombreuses recherches empiriques en psychologie et en marketing social.

    Toutes les études démontrent qu’une communication qui provoque un niveau élevé de peur est plus efficace que celle qui en génère un faible.


    En période de stagnation, le marketing de la peur est basé sur le fait, que l'acte d'achat, devient comme une sorte de rituel d’exorcisme et "dépenser son cash : en profiter de son vivant, sans le stress d’avoir à assurer pour sa descendance »
    Pour certains « Shopping addicts », l’acte d’achat, en pareilles circonstances, est comparable à un orgasme…
    Le Marketing de la peur peut, dans certain cas, générer des relais de croissance durables.
    Le marché du recouvrement et le marché de la sécurité des biens et des personnes.
    Nous rapprochons-nous de la zénitude ?

     

    Perso, je n'achèterai rien qui a une pastille verte mais on aura pas vraiment le choix, incitations fiscales, taxes etc...

    La promesse du monde meilleur

    Comment croire à pareille connerie !!!!

    voici le geste barrière

    bulle.jpg

     

  • capitalisme décroissant et capitalisme écologique

    Il y a une certaine niaiserie à croire que la décroissance pourrait devenir la politique officielle de la Commission européenne, ou quelque chose du genre. Un « capitalisme décroissant » serait une contradiction dans les termes, tout aussi impossible qu’un « capitalisme écologique ». Si la décroissance ne veut pas se réduire à accompagner et justifier l’appauvrissement « croissant » de la société – et ce risque est réel : une rhétorique de la frugalité pourrait bien servir à dorer la pilule aux nouveaux pauvres et à transformer ce qui est une contrainte dans une apparence de choix, par exemple de fouiller dans les poubelles –, elle doit se préparer à des affrontements et à des antagonismes. Mais ces antagonismes ne coïncideront plus avec les anciennes lignes de partage constituées par la « lutte des classes ». Le nécessaire dépassement du paradigme productiviste – et des modes de vie qui vont avec – trouvera des résistances dans tous les secteurs sociaux. Une partie des « luttes sociales » actuelles, dans le monde entier, est essentiellement une lutte pour l’accès à la richesse capitaliste, qui ne met pas en question le caractère de cette e cette prétendue richesse. Un ouvrier chinois ou indien a de bonnes raisons pour demander un salaire meilleur, mais s’il l’obtient, il va probablement s’acheter une voiture et contribuer ainsi à la « croissance » et à ses conséquences néfastes sur le plan écologique et social. Il faut espérer qu’il y aura un rapprochement entre les luttes menées pour améliorer le statut des exploités et des opprimés et les efforts pour dépasser un modèle social basé sur la consommation individuelle à outrance. Peut-être que certains mouvements de paysans dans le Sud du monde vont déjà dans cette direction, surtout en récupérant certains éléments des sociétés traditionnelles comme la propriété collective de la terre ou l’existence de formes de reconnaissance de l’individu qui ne soient pas liées à sa performance sur le marché.

    Anselm Jappe Crédit à Mort