Alors que le débat sur l'envolée des prix des produits alimentaires a été relancé dimanche par une enquête de l'Institut national de la consommation (INC), François Fillon a annoncé une "opération coup de poing" dès mardi avec pour objectif "de voir où sont les abus" qui ont conduit à une augmentation.
Les services du ministère de l'Economie vont ainsi mener une enquête qui ferait "toute la transparence sur la part des hausses attribuables aux cours internationaux d'une part, et aux marges de transformation, d'intermédiation et de distribution, d'autre part" et identifierait "les abus", selon le communiqué de Matignon.
Certes, tout le monde se gave : industriels et distributeurs, mais la vérité nécronomique est la suivante :
L’évolution du cours des matières n’a quasiment plus de lien avec la réalité et n’est plus régie par la loi de l’offre et de la demande.
Certes , il y a la demande croissante des pays émergents mais cela est à rapprocher avec la baisse de la consommation aux USA, en Europe et au Japon.
La vérité est que les grands investisseurs (et les grands spéculateurs) constatant l’effondrement des marchés actions et immobilier sans parler des inquiétudes qui règnent sur les banques, se tournent maintenant vers de nouveaux supports comme les matières premières, abandonnant les classes d’actifs traditionnels.
Conséquences :
1) Inflation
2) L’inflation inquiétant les banques centrales, cela réduit leurs marges de manœuvre pour baisser les taux d’intérêts pour relancer la croissance
3)Conséquence : les grands investisseurs s’inquiète de la capacité des banques centrales à relancer leurs économies
4) Les grands investisseurs reportent donc toujours plus sur les matières premières qui deviennent la nouvelle bulle, qui je vous rassure, explosera comme les autres.
c'est pas un vrai cercle vicieux, ça...!!!
Nécronomiquement votre
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Flambée des prix des matières premières : La vérité nécronomique
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Du Viagra au Prozac
Dans le monde occidental, l’idée de pouvoir d’achat devenait vite obsession.
Des signaux gouvernementaux enflammaient les foules et propulsant les êtres par légions intimaient l’ordre à chacun de dépasser ses semblables : d’une tête ou d’un talon et par millions les nuques se tendaient vers ce but ultime : travailler plus pour gagner plus…
C’était un pauvre privilège pourtant que celui de travailler plus pour gagner plus.
Mais perdre ce privilège équivalait à perdre de vue l’horizon et le ciel de la consommation.
C’était aussi, pour le pays, sombrer sous le barrage des pays émergents narquois, sombrer et être foulé aux pieds.
Oui la punition s’assortissait au privilège et les salariés stressés chutaient chaque soir du haut des tours, précipitant les nouveaux perdants dans les banlieues avoisinantes ou dans la rue dans des lieux ou la flambée des prix du pétrole contraignaient les plus pauvres à dépenser plus en frais de transport pour accéder à leur lieu de travail, quadrature d’un cercle vicieux où gagner plus devenait de plus en plus cher.
La France qui pratiquait l’arrogance avec constance, un peu comme on prend du viagra à son petit déjeuner, n’avait jamais ressenti la menace des ces modernes oubliettes avant les émeutes de 2005.
Nous avions nous disait-on, le meilleur système de santé du monde, la meilleure politique d’intégration des étrangers du Monde, les subprimes pas plus que le nuage de Tchernobyl ne pouvaient nous atteindre.
Nos traders n’avaient pas besoin d’une crise financière mondiale pour fantômiser des milliards d’euro de nos banques.
Bref, nous étions unique, n’avions besoin de personne et surtout pas des immigrés non choisis que le décalage entre le discours et la réalité avait attiré depuis des décennies, promesse vaine d’une vie meilleure à laquelle nous allions devoir collectivement renoncer sans qu’ils (les immigrés) n’y aient jamais eu accès.
En 2008, la France, Cité modèle d’un univers mondialisé dont les avenues s’appelaient des flux financiers, brillait de tous ses sens interdits mais la signalisation variait selon les quartiers :
Aveuglante dans la religion, impuissante dans la politique et défectueuse dans l’industrie.
Incapable désormais de pratiquer, après le règne de deux rois fainéants, une désinflation compétitive comme nos voisins allemand avait su le faire avec la TVA sociale( hausse de la TVA accompagnée par une baisse d’un montant inférieur de charges sociales cotisation salariés et employeurs).
Car les Usa, baissaient mois après mois leur taux d’intérêt , se rapprochant dangereusement du japon qui de 1991 à 2006 avait exporté, après le double krach boursier et immobilier, sa déflation dans le monde entier.
Oui, les prix des actifs immobiliers allaient lourdement chuter partout dans le monde, oui la crise du crédit risquait de devenir systémique, générant des troubles et des tensions sociales.
La France était montée avec les autres, elle descendrait avec les autres et le sentiment de s’enrichir sans produire dans un modèle qui réconciliait l’irréconciliable allait s’estomper, entraînant inexorablement la consommation à moins que d’ici là, a l’image du pays (USA) qui fascine tant notre président, nous n'arrivions à exporter sous formes de titres les dettes des ménages Français (un produit d’avenir).
Apres avoir importer de la pauvreté et exporter de la richesse des décennies durant, il nous fallait maintenant exporter notre pauvreté.
Ce qui n’était après tout, Chère Christine Hagarde. qu’un problème de montage financier.
Nécronomiquement votre
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Christine Lagarde : la débandade et l'autruche
Si vous ignorez le sens du mot débandade , ne vous plaignez pas...sinon écoutez notre ministre de l'économie Dame Christine Hagarde, vous en comprendrez le sens.
La ministre de l'Economie et de l'Emploi, a appelé la Banque centrale européenne (BCE) à donner la priorité à la croissance, quitte à avoir "une inflation plus élevée temporairement", dans un entretien à l'International Herald Tribune de ce jour.
Ces commentaires interviennent alors que l'inflation accélère dans le monde et en Europe, y compris en France.
Mme Lagarde avait dit samedi qu'on aurait "sans doute plus d'inflation en 2008 (qu'en) 2007", déclarant que l'année 2007 s'achèverait sur un rythme d'inflation de 1,5%, et qu'elle devrait atteindre 1,6% pour 2008.
Elle avait déclaré plus tôt le même jour que le taux de l'inflation en glissement sur un an en France serait "hélas" supérieur à 2% en 2007.
Donc, notre ministre préfère une inflation temporairement plus élévée avec une croissance plus grande...
Temporairement oui (évidemment) mais jusqu'a quand...??? Voilà la vraie question... Après les soldes toute l'année, les resto du coeur toute l'année...et qui paye le loyer et la bouffe pendant ce temporaire...
L'histoire s'accélère et ce que je prédis depuis presque un an à savoir une crise mondiale en 2008 arrive avec une violence inouïe.
Si j'ai pu le prédire c'est tout simplement que tout cela était prévisible mais bon comme dab, nous avons fait la politique de l'autruche.
et dans ce cas précis l'autruche c'est dame Hagarde..La myopie ambiante...