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NECRONOMIE - Page 656

  • Kärcher

    A mes lecteurs marketeurs, qui pouraient trouver ce blog trop théorique, je voudrai soumettre cette étude de cas qui vous éclairera sur le business model du Nécronomiste et l'extrême vulnérabilité des Marques.

    Dans le figaro de ce jour, une demi page de publicité :
    .
    « Face à l’utilisation répétée de notre marque loin de notre univers de communication habituel, nous souhaitons prendre la parole afin de lever tout malentendu, toute imcompréhension et tout quiproquo qui pourraient être liés à l’emploi de notre nom. »
    La société Kârcher sort aujourd’hui de la discrétion car elle ne peut se reconnaître dans les propos et amalgames récents auquels est associés son nom… »
    Par respect pour l’ensemble des personnes qui travaillent à nos cotés de notre entreprise nous avons décidé de réaffirmer ce qui fait la notoriété et la popularité de la marque Kärcher…
    »


    Il aura fallu , une phrase de 15 seconde de notre ministre le plus libéral, reprise dans les médias pour porter préjudice à une marque crée il ya 70 ans par Alfred Kärcher et adoptée par plusieurs générations de français.
    Le gouvernement sera –il responsable des licenciements chez Karcher ?
    N'est ce pas un dossier qui justifie l'intervention d'un Nécronomiste ?
    .

  • Necronomiste : un Métier...

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    A trois reprises en une semaine, l’ancien président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, vient d’affirmer que les Etats-Unis pouvaient tomber en récession d’ici la fin 2007. Alan Greenspan ne s’est jamais trompé en huit ans et si les Etats-Unis tombent en récession, l’Europe et la Chine suivront…dans une fenêtre de tir de moins de deux ans.

    A l’inverse des déclinologues, qui ne savent que commenter stérilement l’actualité, les Nécronomistes savent gérer la décroissance , entre émeutes réelles et attentats virtuels (du type de celui que viennent de frapper American apparel première marque a s’être installée sur Second Life et Reebok).

    Pendant que les marketeurs traditionnels dorment du proverbial sommeil osirien persuadé que le consommateur nourrit journellement une affection grandissante pour les Marques,
    les Nécronomistes ont fait depuis longtemps le constat que :

    -Personne ne reconnaît la valeur du travail
    -Tout le monde reconnaît le pouvoir de l’argent
    -Le développement personnel devient un espace à part que l’on souhaite préserver des deux premiers.

    . C’est précisément ce qui fait le succès du web 2.0.

    C’est pour cela que les marques n’y sont pas bienvenues.
    Ce qui est l’origine des attentats sur second life et de la difficulté typer- croissante des marques de communiquer avec leurs publics.

    Pas de projet
    Pas de sens
    Pas de lien
    Avec le conso-acteur...

    Dans les 5 prochaines années, les Nécronomistes se pencheront aux chevets d’ entreprises désormais condamnées pour survivre à dire et revendiquer publiquement à travers leur marque :

    Leur vision du Monde : Le Sens
    Leur mission : Le Projet
    Leur ambition : Le But
    Leur éthique : Les Valeurs
    Leur personnalité : Le caractère
    Leur territoire : Le domaine de compétence

    En quoi peuvent elles se constituer en tant qu’acteur de la société, moteur du changement, accélérateur du mieux vivre ?

    Voilà comme s’établira le diagnostic du Nécronomiste...

  • L'inversion des valeurs

    A l’aube du troisième millénaire , le pouvoir des marques était si grand que le consommateur avait contracté la mauvaise habitude d’accepter de financer le marketing et la communication quitte à payer le produit 3 fois plus cher.

    Exemple : lorsque nous achetons une bouteille d’eau de marque, le prix que nous payons n’est pas celui de l’eau qui représente à peine un tiers du prix du produit, nous achetons du marketing et de la publicité
    qui représente les 2 autres tiers du prix.


    Les marketeurs les plus enthousiastes auraient pu même imaginer qu’un jour les Marques donnent le produit gratuitement à celui qui accepte de payer pour recevoir la publicité.


    En ces temps troublés, On vit donc des émeutiers chaussés a 200 euros la paire.
    Les yeux exercés des observateurs y virent un des nombreux signes annonciateur de La future Apocalypse des Marques.

    Tout le monde savait que ces chaussures étaient fabriquées en chine ,
    mais qu’importe : il’s’agissait surtout de ne pas rester seul et désemparé dans le théatre de la mondialisation.

    On achetait l’appartenance à une communauté...

    30 ans auparavant leurs pères avaient achété les désormais cultissimes tennis Stan Smith qu’ils portaient sous leurs pantalons mal taillés.

    C’étaient alors les chaussures les moins chères et le signe d’une non élégance absolue…