Media-Programming planétaire et Combo-Marketing.
Abonné de Noos depuis l’origine du réseau câblé : offre de base, la moins chère,
J’ai donc vu, au fil des ans, le contenu du bouquet de base se dégrader, grand nombre de chaînes passant payantes.
Vivant la moitié du temps en dehors du pays, je n’ai jamais demandé aucune modification ni répondu à aucune sollicitation commerciale.
Inexorablement, mois après mois, années après années, les Marketeurs de Noos ont dû, impuissants, constater l’érosion de ma valeur faciale-client pour finalement m’abandonner à mon triste sort sans même se préoccuper de ce que pouvais recevoir après toute ces années.
Je reçois donc un bloc hétéroclite composé des chaînes, autrefois, hertziennes et gratuites,de Paris Première, TV Breizh , chaîne identitaire bretonne filiale de TF1 et la chaîne parlementaire.
Le reste d étant composé de 3 chaînes américaines néo-conservatrices, un « Pack Halal » d une vingtaine de chaînes arabes, les télévisions chinoises d’état, les télés catholiques polonaise et tchèque.
Je m'interroge soudain sur le réel bénéfice consommateur et sur la pertinence d’une telle offre qui fasse que bien que trilingue, je ne comprenne plus le dixième des contenus.
je reçois ainsi la propagande d’état et la publicité de soixante deux nations.
La future récession mondiale engendrera des comportements de crise tels, que les groupes devront repenser leur stratégie de communication dans la globalité en optimisant les impacts et en réduisant les coûts lors des campagnes TV accompagnant la sortie mondiale de leurs produits.
Devenus Video-jockeys planétaires, les planneurs stratégiques pratiqueront alors des Combo-Marketing, entre voile et string, qui ne seront d’aucune efficacité réelle dans la conquête du consommateur.
En période de flexi-nsécurité ou dans un climat récessif ,les réseaux sociaux se multiplient , interpénètrent et se concentrent dans un monde bouleversé par l’interactivité.
Toute relation ou consommation qui ne sera pas jugé « durable » sera indésirable.
noos
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TV Addict (part 2)