En introduction à la
la Très Grande Dépression et à la
Perte du bonheur dans les démocraties de marché -conférence fantôme du...
Toutes les économies basées sur la consommation fonctionnent
de la même façon :
Il s’agit de récupérer en recettes des marchés ce qu’on verse en salaires.
La valeur ultime du travail est une valeur consommable et le marché en détermine le prix selon ses propres critères de qualité et d’utilité que l’on appelle aussi : les lois du marché.
La première vertu reconnue au travail, c'est qu'il permet de consommer.
Dans les démocraties de marché, le bonheur des citoyens dépend de la consommation qui dépend de la croissance économique qui dépend de la consommation (70% du PIB) qui dépend elle même du bonheur des citoyens.
La boucle est bouclée...
En période de Très Grande Dépression (2008-2012), a n’être plus que le support d’une consommation amputée par les problèmes de pouvoir d'achat, le travail va perdre pour beaucoup de citoyens du marché, un intérêt que seuls lui reconnaîtront le patronat dont il assure la richesse et le gouvernement dont il assure les recettes fiscales.
Que va-t-il rester, en pareille période, pour beaucoup de citoyens du marché
des illusions engrangés par le bonheur consommable payable à tempérament
si les conditions de crédits se durcissent ?
Le stress, les sépultures d’entreprises et leurs suicidés… ? ? ?
La BCE (probablement en juin) sera contrainte de baisser ses taux pour fluidifier le crédit par trop restreint par les banques pour les consommateurs et les entreprises (rachat, LBO), conséquence de la crise mondiale du crédit;
Ainsi, les gouvernements presseront le citoyen du Marché à survivre au dessus de ses moyens afin de soutenir une consommation qui commence à décroître tout en résorbant des déficits abyssaux.
Il va falloir maintenant perpétuer la survie d’une économie qui met fin aux nôtres (nos économies)...
En résumé :
consommer beaucoup et se consumer à petit coût
Nous sommes authentiquement conviés à nous appauvrir à l’endroit même de notre richesse afin d’enrichir une économie mondiale dont nous sommes exclus.
Nécronomiquement votre