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APOCALYPSE DES MARQUES

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Le verdict est tombé, ainsi donc, il n’y aurait pas de problèmes de pouvoir d’achat mais de vouloir d’achat. Ce qui n’étonnera personne dans une démocratie de Marché

La séparation entre l’économie et la vie s’exprime dans le non-sens que le discours des publicitaires revêt du langage des désirs.
Consommer de l’inutilité a encourager à produire ce qu’il y a avait de plus vain.
Le marketing a pris une telle importance dans le developpement économique
Que nous nous sommes progressivement éloigné du concret du produit et par delà de sa réelle utilité.
Nous avons ainsi pris l’habitude sans rechigner de payer dans le cout des produits la publicité qui nous était destinée, dépassant dans bien de cas le coût réel du produit (exemple lorsque vous achetez une bouteille d’Evian, les 2/3 du coût du produit sont le marketing et la communication, pas la flotte…
En poussant le raisonnement plus loin, on pourrait dans l’absolu imaginer qu’on donne le produit gratuitement à celui qui accepte de payer pour recevoir la publicité)

Avec le passage du Trade Mark au Love Mark, tout les marques se sont mises à nous aimer.
Notre banquier nous aime, notre assureur nous aime, EDF nous aime, France Télecom nous aime , notre hypermarché nous aime…Il’agissait alors, concept du moment, de « nourrir le consommateur d’une affectivité grandissante ».

De quelle utilité nous aurons été ces marques et enseignes qui nous ont tant aimés ?
C’est à cette question qu’elles devront répondre durant la Très Grande Dépression…
Et ce sera alors l’Apocalypse des Marques, une charia économique beaucoup plus puissante que de timides boycotts.

Nécronomiquement votre

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