Social-libéralisme VS Capitalisme d'état.
Nous sommes tous des libéraux avec l'argent des autres
Comment passe t’on de l’euphorie à la dépression en économie ?
Réponse d’un nécronomiste : c’est très simple en passant de l’inflation à la déflation….
Risque systémique , il y avait, et plutôt que de voir les bourses du monde entier qui avaient acheté des titres pourris des banques et des assureurs américains :
« Ces mesures réclament que nous engagions un montant considérable de dollars du contribuable", a précisé le président américain, tout en insistant : "Il s'agit de protéger votre argent", et vos emplois, s'adressant au public devant les caméras de télévision.
Le prix : 1000 milliards qui viendront s'ajouter aux 10 000 Millairds du déficit Américain, tout va dépendre du Krach immobilier et des dépréciations.
Mais ce retour à l’état va avoir un coût monumental pour les contribuables. Du jamais vu dans l’histoire de l’Amérique.
Peu importe ainsi que nous l’avions prévu, il n’y avait pas le choix, nous allons donc désormais rentrer dans la phase 2 qui nous mènera de l''euphorie à la dépression entre rixes et réverbérations mondiales.
Autrement dit de la crise financière à la crise économique dont la véritable phase d’impact se situera probablement en janvier, le nouveau Président Américain étant à cette période élu, et devant communiquer ses choix pour faire partager cette addition priceless au monde entier suivant le précepte bien connu We play together, we pay together…
Nous passons donc de la crise financière à la crise économique ou malheureusement il ne s’agira pas de nationaliser des entreprises et des hommes, ce traitement de faveur restant à la Money Power.
De son coté Helicopter Ben qui pourtant ne cesse de parler d’inflation ne semble pas véritablement inquiet des poussées de celle ci.
La hausse même du baril de Brent à plus de 100 dollars après l’annonce du plan de sauvetage ne l’a même pas contrarié.
Charge au prochain Président des URSSA d’appuyer sur le détonateur de la baisse ou de la hausse des taux et de prendre la décision au regard des pertes d’emplois et des faillites d’entreprises non bancaires.
Car dans ces conditions, c'en est fini des relances de la consommation par le crédit d'impôt et reste toujours à éviter la récession dans un pays ou le PIB dépend à 70 % de la consommation.
Il y a plusieurs mois, nous avions déjà évoqué le risque qu'une baisse des taux aux USA engendrerait sur l’économie mondiale. Les taux actuels étant déjà plus de deux fois inférieurs aux notres.
Autrement dit le passage de l’euphorie à la dépression, avec une dévaluation du dollar qui entraînerait les autres monnaies dans sa spirale et donc une déflation mondiale de tous les actifs planétaires et un retour au protectionnisme forcené auquel Obama a déjà annoncé qu’il n’était pas hostile. Coté Mac Cain, c déjà réglé…
Bref, l’économie américaine et ses super-consommateurs devenus super-contribuables ne sortiront pas indemnes de cette première crise mondiale de la croissance par endettement.
Reste à définir par la Money Power, comment on va partager l’addition avec les autres pays? terrorisés qu'ils sont d'avoir vu leur dépendance
et leur extrême vulnérabilité (y compris les Chinois et les Russes) en attendant le fameux découplage des économies qui ne sera effectif que dans plusieurs années.
En route pour la phase 2 de la TGD, celle qui nous concerne tous…et pour laquelle nous allons devoir payer par solidarité avec Wall Street.
En France Martine Aubry va reprendre des forces parce que ce capitalisme là, elle le connait bien, les nationalisations de pan entier de l'économie, on apprend plus ça à L'ENA que dans les écoles de commerce, camarade Président.
Etat fort, Impôts forts.les socialistes devenus libéraux (social libéralisme dixit Delanoé)
le font aussi bien que feu les libéraux devenus depuis les événements des capitalistes d'état, partisans de l'interventionnisme.
ça en dit long sur les convictions économiques des uns et des autres....
Nécronomiquement Votre