Imaginez que vous soyez assis à une terrasse de café, et qu'une belle jeune femme très riche vienne vous adresser la parole et vous annoncer l'amour qu'elle vous porte depuis plusieurs années sans que vous n'en sachiez rien.
Dans notre beau pays, on se dirait «formidable, c'est la nuit merveilleuse du loto »...et on aurait envie d'y croire.
Le bon reflexe en pareil cas pourtant , s'exprime par cette formule hébraïque : Ma Pitom
que l'on pourrait traduire en français par Pourquoi soudain ou pourquoi maintenant ?
En d'autre terme, pourquoi m'arriverait il maintenant quelque chose de merveilleux ....?
Il me faut donc être méfiant...
Ainsi Laurence Parisot ne vient elle pas d'annoncer qu'elle était prête à ouvrir avec les syndicats une réflexion sur le partage de la richesse au sein des entreprises.
Ma Pitom ?
Est ce lié au fait que le jour d'avant, elle avait annoncé 70 000 dépôts de bilan de Pme d'ici la fin de l'année (chiffre que l'ont peut aisément multiplier par 3) ???
La vérité, est que la peur change progressivement de camps au fur et à mesure que se dessine le scénario de la reprise sans emploi.
Comment expliquer aux gens que cela repart...mais sans eux...au moment où le chômage va continuer d'augmenter massivement et que l'économie ne tient que sous perfusion ???
La bulle verte est certes en place , le choix de déporter les cotisations sociales ou le cout du travail vers la taxe carbone démontre à quel point , nous sommes dans une période de mutation qui ne trouvera son essor que dans cette nouvelle bulle du green business ou plutôt que le Green business est l'unique porte de sortie de la crise que nous vivons.
Ce n'est évidemment pas demain que cette bulle s'envolera car comme vous le savez pour que la bulle existe réellement, il faut une synchronisation entre l'offre des entreprises et les marchés financiers...
D'ici là, il va falloir à tous apprivoiser la violence dans la vie quotidienne en regardant la vie des privilégiers à la Télé.
C'est de cette violence, au sens " force de vie", dont commence à avoir peur les dirigeants d'entreprises et les dirigeants politiques....
Le programme du Medef, et de ses universités d'été et son lot d'invités philosophes prestigieux, était assez éloquent a cet égard, puisqu'on y traitait même de l'éducation des enfants...
Il semble désormais que le monde des élites ouvre les yeux sur une réalité qui ne peut plus être masquée, pendant très longtemps...
Le carnage annoncé est là, le deuxième semestre sera révélateur.
La mutation des comportements pourra alors commencer sans attendre la taxe carbone...
Christine Hagarde expliquait que la France avait choisi de ne pas surtaxer les bonus des traders pour éviter leur exode vers des cieux fiscalement plus intéressants.
"Dans ce domaine, une mesure nationale n'aurait servi à rien. Et son produit aurait été dérisoire au regard des risques de délocalisation", a-t-elle précisé.
Elle ne signifiat rien moins que l'on peut délocaliser les hommes pas les flux financiers...Et qu'importe l'endroit de la planète ou se trouve les consommateurs des entreprises...
Ce scénario ne peut plus être compris par des hommes condamnés à s'appauvrir sur le lieu même de leur richesse économique.
Nécronomiquement votre