Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Avant le mois d'avril et la décision de la BCE petit rappel d'un vieux livre

    1523639309.2.jpg

    Extrait de la lettre du crocodile  année 2010 sur le livre :

     

    C’est une conversation épistolaire. Une rencontre entre deux approches, l’une philosophique, au sens où elle interroge les évidences, l’autre économique, entre deux expériences du monde, deux pessimismes aussi, deux ouvertures peut-être.

    Cette dialectique entre deux se révèle créatrice. Situés à deux niveaux logiques différents, les propos se nourrissent d’un effet miroir. En dressant un bilan accablant du monde économique tel qu’il peut nous apparaître, Jean-Pierre Crépin offre une riche matière à Charles Antoni qui se saisit du monde comme une projection de ce que nous sommes.

    La conversation devient voyage, géographique parfois, culturel souvent, poétique par éclair. Riche en références, en indications, en suggestions, en provocations aussi, recadrant avec humour les préjugés et les clichés courants, ils invitent à l’entendement. Le monde n’est-il pas là que pour cela ? Nous aider à entendre ce qui est.

    Jean-Pierre Crépin ne propose pas de solutions, à peine éclaire-t-il le début de quelques pistes connues et toujours non explorées. Tel n’est pas l’enjeu. Il n’est pas là pour ça. Peut-être même s’en lave-t-il les mains…

    « Comment sortir du merdier dans une société où la consommation tient la Barack… qu’on appellera bientôt bicoque ? La réponse est d’une simplicité biblique : prendre l’argent de ceux qui ne consomment pas assez et qui le placent (les riches) pour le donner à ceux qui consomment trop (et le dépensent)… Les pauvres… Avantage : évite l’endettement des Etats et des particuliers…

  • Du sociétal au létal (dévoluer pour évoluer)

     

    Nous vous avions parlé des glissements sémantiques dans Crise et mutation :

    L’emploi du mot respect pour les plus forts, le passage de la vidéo surveillance à la vidéo protection etc. …

    Le débat sur le mariage gay, s’il a décuplé l’homophobie dans les manifs catholiques aura finalement fait reculer l’homophobie dans les banlieues, Jeanne d’arc Belkacem peut être contente…

    Interview necronomique :

    Morceaux choisis en novlangue

    « Lui, c’est un pédé »

    «  Tu veux dire un homosexuel ? »

    « Non Msieur, un vrai pédé… »

    « C’est quoi un vrai pédé ? qq un qui se fait enculer ? »

    « Non Msieur, c’est quelqu’un qui t’encule … »

    « Et quand on se fait enculer, on n’est pas pédé ? 

    « Non Msieur, un vrai pédé, ça encule pas physiquement, c’est dans la tête, c’est un mec qui te baise… »

    « Ah…ok, donc les homosexuels sont pas des vrais pédés… »

    « Non Msieur, ce sont des homosexuels »

    Les choses progressent inch by inch finalement…

     

     

  • Les pics de pollution (un récap nécronomique la suite)

    Alors comment va s’organiser cette mutation ?

     Lorsque l’on veut faire traverser une berge à quelqu’un, il faut réunir trois conditions. La première c’est de donner à la personne envie de traverser la berge en mettant de l’autre côté quelque chose qui va l’attirer. Dans ce cas précis, ce sera la promesse d’un monde meilleur. La deuxième des conditions est de sécuriser la traversée de la personne. Si l’eau est froide, lui mettre une combinaison de plongée, si la pente remonte de l’autre côté de la berge, mettre une petite échelle…Ce sera donc des incitations fiscales et des bonus-malus. Enfin, troisième condition : Mettre une claque dans le dos à la personne car sinon elle n’ira jamais…C’est une condition nécessaire. Ce sera donc des lois, des taxes écologiques, des diagnostics énergétiques, des changements de compteur EDF obligatoires et des contrôles écolo réguliers. Un peu comme les contrôles techniques pour les bagnoles. Du racket…

    Il s’agit de forcer les gens à acheter un certain nombre de produits en feignant d’ignorer que les consommateurs sont contaminés. C’est en tous cas, ce qu’essaye de nous vendre l’enclave sociale-démocrate verte. Bref, Le monde rêvé des Bobos…

    Territoire de synthèse entre l’enclave des amis du Marché et l’enclave sociale libérale verte.

     

    Le passage de la nature à la culture est le passage du cru au cuit. Le plat semi-cuisiné n’existe pas, pas plus que ne peut exister la sociale démocratie dans un monde ou l’entreprise est faite pour créer des richesses pas des emplois.