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Avatars avortés

« L’intégration technique et économique du système est si dense que son éclatement en un seul point clé peut facilement provoquer un sérieux dysfonctionnement de l’ensemble »

                                                        H. Marcuse

                                                                                                               

 

A entendre hier sur BFM business, le vice-président d’Ethic, organisation patronale fondée par Yvon Gattaz, le père de l’actuel président du MEDEF annoncer dans un élan d’enthousiasme que l’entreprise allait suppléer la nation dans la vie de l’homme, je me disais que notre vie n’est plus qu’un immense décor de film où l’on change les accessoires en permanence. Un film qui appartient à quelqu’un d’autre. Keynes, si décrié ces temps ci, avait raison nos vies ne sont que le fruit de scénarios d'économistes défunts.

Ce n’est que rôles, distribution et multiples écrans.

Coincé entre le Big data et la loi sur le renseignement, à la tentation d’exister en mettant sa vie en ligne sur les réseaux sociaux, viendra sous peu le besoin d’être contrôlé par ceux qui ont besoin de contrôler. Preuve de l’existence fantômisée car désormais on ne peut plus vivre en soi sans le faire savoir et donc sans accentuer le joug et renforcer le contrôle.

La réponse des pouvoirs et de la Money Power consistera donc en un élargissement jusqu’à l’infini des mondes virtuels et des désirs programmés et connectés au détriment du choix libre et spontané de l’action.

 S'en sortiront les démocrateurs (consommateur citoyen) divisionnistes adonnés à la multiplication de leur image et à sa gestion réputation/consommation.

L'homme du futur est schizophrène ou nécronomiste...

J'ai fait mon choix....

Nécronomiquement votre

 

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