sur mon dernier livre toujours en vente libre

y en un qui a compris !!!

A mon avis cela doit être un robot ou un avatar

ils aiment bien la Nécronomie....

André Bellon et son compère,Jean-Pierre Crépin, aiment le libre échange. Sans trait d'union, bien sûr. Le libre échange qu'ils pratiquent, c'est celui des idées. Le libre-échange qu'ils exècrent, c'est celui de Ricardo dont la mondialisation de notre époque a amp[ement montré que ses fâmeux <<avantages comparatifs>> était plus assurément des inconvénients superlatifs.
Libre échange, donc, et dans des formes rhétoriques classiques. La disputatio,
qui aiguise les différents, et la correspondance qui les police.
Nos deux épistoliers sont ainsi d'accord pour voir dans la pandémie du covid la
révélation éclatante de la crise du capitalisme et, dans sa gestion par les autorités,
le libre-échange qu'ils exècrent, c'est celui de Ricardo dont la mondialisation de notre époque a amp[ement montré que ses fameux <avantages comparatifs> étaient plus assurément des inconvénients superlatifs.
Libre échange, donc, et dans des formes rhétoriques classiques. La disputatio,
qui aiguise les diftérentss, et la correspondance, qui les police.
Nos deux épistoliers sont ainsi d'accord pour voir dans la pandémie du covid la
révélation éclatante de la crise du capitalisme et, dans sâ gestion par les autorités,

le tombeau de nos libertés. Ils se retrouvent encore pourvoir dans le mouvement
des Gilet jaunes la manifestation d'une juste révolte et la promesse de nouvelles
formes de lutte.
Même concordance d'analyse lorsqu'il s'agit de s'alarmer du transhumanisme
et de son projet faustien. Mais le désaccord s'installe lorsqu'il s'agit d'organiser la
résistance . Quand André Bellon, en fils des Lumières, fait fond sur un humanisme
à revivifier, Jean-Pierre Crépin n'a que commisération Pour les Lumières franco-kantiennes dans'lesquelles il ne voit qu'un <<idéal romântique>>. T.a critique de
la construction eurôpéenne les réconcilie. En contempteur des fossoyeurs de
souveraineté nationale, pour l'un, en juge feroce du néolibéralisme, dont l'Europe
aura étéle plus stupide fourrier, pour l'autre.
Un dernier désaccord les oppose courtoisement. André Bellon en dent pour le
régime représentatif tandis que Jean-Pierre Crépin a les yeux de Chimène pour
les utopies de la démocratie directe. Mais, comme ce dernier consent à souscrire
à l'idée d'un Constituante salvatrice, on peut dire qu'André Bellon ne se sera pas
<<disputé>> pour rien.
Marc Riglet