Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Préparez vos mouchoirs

    Texte corrigé du 8-4-23 du Docteur BENWAY corrigé le 10-4-23 :
    Quand, à la suite des événements politiques, économiques, sociaux et sociétaux. J'ai entendu Laurent Bergé dire que si le conseil constitutionnel tranchait en faveur des 64 ans, il se plierait à la décision et sortirait la CFDT du mouvement. C'est un message fort.

    Ainsi la journée de la décision du conseil constitutionnel, le vendredi 14 Avril 2023, est fondamentalement intéressante à scruter.

    Nous le saurons dans 4 jours:

    - Soit elle est une porte de sortie institutionnelle de la Vème République, pour la Macronie comme pour le mouvement social, avec un exit Borne, dans ce contexte de crise, qui va s'exprimer vers une forme de neutralisation de la « réforme de l'âge de départ à 64 ans », donc un statu quo temporaire.
    Et là, ce sera une sortie de crise institutionnelle pour Macron (mais nul ne connaît ses desseins stratégiques, et nul ne sais s'il est vraiment un con ou si sa stratégie consiste justement à se faire passer pour un con, les voies de Macron sont impénétrables !!!), et une victoire pour le mouvement social et syndical ... Tout en renforçant le pouvoir et le prestige de l'organe de recours de la Vème république, le conseil constitutionnel, et donc in fine de la Vème république dans son mode de gouvernance actuelle, par 49.3 constitutionnel, reposant sur l'option « nouveau monde » avec ajustement capitaliste biopolitique et algorithmique.
    En ce cas, le mouvement social et syndical, redevient un vivier de la reconstruction politique d'une nouvelle gauche, extrême gauche et même ultra gauche du capital, reposant sur des identitarismes sociétalement Woke (à l'américaine USA) et de nombreux compromis antisociaux, capable de doubler comme première alternance politique, une extrême droite certes en embuscade (Le RN et Le Pen dans l'attente silencieuse, mais profitable électoralement, d'un échec du mouvement social), mais peut-être devenu aux yeux même d'un Capital repositionné pour durer, comme un danger d'imprévisibilités narcissiques et un vivier d'incompréhensions fondamentales et d'irruptions nostalgiques et réactionnaires d'un passé révolu (Trump, Bolsonaro, Poutine etc..) ...

    Nous avons vu Macron, accentuer très fort et diviser l'extrême-droite Européenne, autour de la question réactionnaire Russe posée par Poutine, et autour d'une réactivation des rivalités religieuses à l'intérieur du monde Chrétien, entre la Pologne catholique soutenue de la position catholique Italienne de la néo-fasciste au pouvoir en Italie, Meloni, contre la prétention impériale et réactionnaire orthodoxe.

    - Soit le conseil constitutionnel valide la loi Borne. La CFDT sort du mouvement, sans doute non sans remous, mais l'unité syndicale de circonstances s'en retrouve très affaiblie. Le mouvement devient durable, mais dans un patchwork chaotique de fonctionnements et de dysfonctionnements à l'échelle de la société, renforçant alors le chaos ambiant, le burn-out sociétal, et donc la peur qu'il inspire et le désir d'ordre, avec au bout le piège RN et Marine Le Pen...

    C'est là que nous intervenons, dans cette séquence, en capitalisant les analyses ayant surgies dans la continuation du mouvement des Gilets Jaunes, sur la préoccupation constitutionnelle et constituante (les constituants, oui mais « au delà de l'ambiguïté activiste non dite portant sur l'avant ou l'après 1793 », et aussi l'association pour une constituante d’André Bellon, Clairement du côté républicain, avec votre livre « nous sommes tous des constituants »), autour de la démocratie, dans la perspective municipaliste libertaire et tutti quanti....

    - Il s'agira, en ce cas, de dénoncer vigoureusement la légitimité du conseil constitutionnel de la Vème République.

    - Il s'agira, de dénoncer vigoureusement la trahison et la limite de la CFDT, (contenue probablement dans l’annonce de Laurent Bergé d'il y a encore quelques jours), et autres centrales qui iront dans ce sens.

    - Il s'agira de transformer la défaite apparente (objectif premier non atteint – retraite maintenue à 64 ans) du mouvement social et syndical, en victoire, malgré tout, de par l’extraordinaire et historique mobilisation ayant eu lieu, et toujours potentiellement en cours. Avec aussi la lame de fond de la jeunesse.

    - Il s'agira d'offrir à ce sursaut victorieux, dans sa propre dynamique surgissante, les outils fonctionnels forgés et à développer: nécessité constituantes et instituantes, démo-acratie par mandat impératif dans le croisement d’un municipalisme libertaire actualisé (dans la continuité historique de la commune) et d’un anarcho-syndicalisme du XXIème siècle économiquement fonctionnel, destinés à faire face à l'échelle de la planète aux enjeux actuel,  réels et modernes de l’humanité.

    - Il s'agira, comme je l'avais dit il y aura bientôt un an à propos de l'enjeu du 2ème Mandat de Macron, d'accentuer la construction du mouvement d'émancipation social, sociétal (non identitaire et non wokiste) et écosystémique, en force généralisée de développement fonctionnelle antagoniste anticapitaliste, pour in fine dans les 2 à 3 prochaines années, dépasser et marginaliser l'extrême-droite, sans pour autant s'allier au capital et ses Etats.

    - Il s'agira de dénoncer vigoureusement (objectif politique prioritaire), la supercherie démagogique sociale et en réalité pro-patronale de l'extrême droite en France, par le démontage de son argumentation (ses propositions de hausses de salaires se feront au dépend du remplissage des caisses de solidarité de retraite, sécurité sociale et chômage, et par conséquent couteront beaucoup plus chères aux travailleurs, en matière d'assurances privées, de fonds privés pour les retraites, et d'indemnisation des périodes chômées dans ce monde précarisé (travail mort) sur le continuité de l'emploi), mais aussi les tentatives de dénonciations des travailleurs migrants post coloniaux, destinés uniquement à dévaluer le coût patronal de leur main d'oeuvre - comme au bon vieux temps des colonies - en faveur d'un travail forcé, peu payé, peu couteux pour le patronat, et surtout tenu en marge ghettoïsé et communautarisé par la suppression des droits (voire aussi modèle Saoudien et Qatari !!!). L'extrême droite ne veut pas renvoyer les migrants dans leur pays, elle veut juste qu'ils ferment leur gueule, et qu'ils travaillent pour pas cher !!!

    Le programme social du Rassemblement National, et en réalité le cadeau alternatif et anti-social offert au patronat, pour que ce dernier l'adoube comme alternance politique.
    Une promotion politique et sociale pour nombre de cadres du rassemblement national, rêvant de croquer un peu plus que les autres dans le gâteau ou les miettes (selon hiérarchie) du capital.
    - Il s'agira, enfin, de dénoncer vigoureusement, comme corollaire de la gouvernance d'Etat biopolitique et algorithmique néo libérale et pro-capitaliste, les replis communautaristes et identitaires, et ceux qui les portent en systématisation politique, se nourrissant les uns les autres en alliances, en concurrence prime-time, ou en antagonismes complémentarisés..  Les identitarismes et communautarismes régressifs anti-émancipation sociétale et sociale, de droite et d'extrême droite bien entendu, mais aussi les identitarismes et communautarisme proche des wokismes et autres dégagismes proto-sectaires et proto-totalitaires (le totalitarisme maladie fondamentale des gauches, comme cancers de l’anarchisme historique) et qui emprisonnent dans des considérations régressives les luttes d'émancipations sociétales à portée universelles, légitimes, et inséparables des luttes d'émancipation sociales anticapitalistes et anti-Etatistes.

    Ainsi l'émergence d’une nouvelle gauche du capital, affranchie de ses obligations émancipatrices sociales par compromis anti-social avec le capital, se construit comme alternance politique N°1, sur l'élimination - hors des champs politiques, économiques, social, sociétal et éco-systémique - ,de la lutte fondamentale contre l'exploitation de l'humain par l'humain et l'aspiration à une société sans classes, c'est à dire de l'antagonisme alternatif fonctionnel, comme dépassement du capital et de l'Etat.

    Mouvement dont nous sommes, et qui incarne l'avenir de la jeunesse du monde !!

    Voilà !!
    Dr DOOM 8-4-23:
    Tout comme le foot dont on disait que c'était un jeu où les allemands gagnaient à la fin, au nom de l’adaptation aux lois du Marché et l'esprit de responsabilité, nuques et dos se courbent.
    Le sol n'est jamais loin pour qui désire se soumettre à la dictature des évidences inculquées de force. Il y a eu des protestions, des manifestations, une tradition avant la soumission orchestrée par un syndicat collabo courroie de transmission du patronat.
    Rien de nouveau Je reste sur ta première analyse, celle de l’implosion
     
    Docteur BENWAYS : 9-4-23 :
     
    Il est important de démontrer que l'illégitimité est inscrite au coeur de la légalité.
    Et que ce n'est pas parce que c'est légal que c'est légitime.

    La légitimité ne peut reposer que sur la philosophie de l'éthique pensée autour de nos interactions neuro-psycho-sociales. Et notre révolution consiste tout simplement à donner une vraie légalité à la légitimité éthique, en lien avec les attributs dépassés de notre espèce en adaptation aux enjeux du monde moderne.

    Beaucoup de gens ont découvert le 49.3 ! S'ils en dénoncent la légitimité c'est normal, mais ils ne peuvent en dénoncer la légalité. Macron est un joueur, le jour de sa victoire en 2022 il a dit "ça m'oblige", mais après il s'est dit, « ah je les ai bien eu » !! (y'avait pas d'autre choix de toute façon).
    Maintenant il utilise avec savoir faire, tous les outils légaux mis à sa disposition. Il s'en sert, et cela étonne !!
    Il ne se représentera pas aux élections. Il peut utiliser tous les outils légaux de la république bourgeoise, même s’ils sont illégitimes du point de vue de l’éthique. Il fait le Job au service des classes dominantes et supra-dominantes du capitalisme contemporain, dans ce passage d’époque « nouveau monde », pour qu’elles puissent maintenir leurs dominances, leurs profits, leurs pouvoirs, leurs privilèges, le plus longtemps possible.
    Le Rassemblement National, attend en embuscade, tout en feignant de le contester, pour récolter quelques fruits de ce capital, en l’échange d’une promesse de protection contre les anticapitalistes.
    La gauche et l’extrême gauche du capital, également …

    Le coup d'Etat permanent est inscrit au coeur même de la 5ème république, qui a été très bien pensé à cet effet par les gaulliste ...

    S'en indigner, c'est découvrir la réalité de ce qui compose ces institutions constituées. Il n'y a d'ailleurs pas que du négatif. Il y a dans certains aspects civils de la république bourgeoise, ici le Vème, des éléments en rupture fondamentale d’avec le pouvoir de droit divin pré-révolutionnaire, celui de « l’ancien régime ».
    N’oublions pas que la Commune de 1871, est une préfiguration d’une république sociale dépassant la république bourgeoise, et non un retour vers l’ancien régime. Sachons ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain !

    Et, à propos de la Loi Borne, on attend le conseil constitutionnel du 14 Avril 2023, désormais ... On va très bientôt en mesurer les limites (et la fonction), et les conséquences, quelque soit la décision légalement prise.

    Mais si jamais, le conseil constitutionnel donnait raison au « peuple » contre Elisabeth Borne, alors le « peuple » considèrerait cette décision comme légitime, et d'une certaine façon la Vème république et le règne de la Macronie seraient sauvé aussi. Là, il sera plus difficile, pour nous, d'argumenter contre (nous serons moins entendu). Car on nous dira, vous voyez, nos institutions (5ème république Bourgeoise) reposent sur quelque chose de sain : Une constitution et son conseil. Un vrai recours contre-révolutionnaire qui fonctionne et qui sait mettre fin à une crise ! Dans les monarchies parlementaires européenne, c’est le souverain qui assure cette fonction recours contre-révolutionnaire. C’est d’ailleurs pour cela qu’il faut reprendre et poursuivre le mouvement révolutionnaire de 1789 vers l’abolition de ces monarchies …

    Par contre, si le conseil constitutionnel donne raison au 49.3 de Borne ... Il y aura un certain nombre de gens pour dire, on a perdu, et on se plie à la légalité ultime. A commencer par des centrales comme la CFDT. La belle unité, dans la lutte sera brisée. Mais il y aura aussi un certain nombre de gens pour dire, mais alors cette constitution légale, ces institutions légales, ces décisions légales, du 49.3 au conseil constitutionnel, elles sont vraiment illégitimes !!! Et là, ce sera un véritable vivier pour nos thèses révolutionnaires, même si le mouvement s'arrête dans sa forme actuelle, il sera lancé. Un mouvement révolutionnaire, un mouvement constituant d'une légitimité éthique, tant dans ses fonctionnalités que ses procédures. Nous verrons alors qui et comment se positionnent les uns et les autres. Et on saura finalement très vite. Et comment voit la jeunesse, les « sondages ». Ceci est très important pour nos angles d'attaque « marketing » (un peu de provo ;-)) ultérieurs !!! La propagande, pour ceux qui préfèrent !!!

    Après le COVID, les gens ont envie de vivre, ils veulent bien un peu de luttes sociales, mais ils préfèrent les vacances entre amis à la révolution ou à la guerre. Ils préfèrent même, désormais, les loisirs au travail. Un changement psychosociologique post COVID majeur, évalué à l'automne dernier (travailler pour vivre et ne plus vivre pour travailler). Ce ne sera pas, de toute façon sans conséquences sur le devenir. C'est avec ce tissus psychosociologique qu'il faut créer et agir, pas avec un tissus populaire mythologique et qui n'a pas d'autres réalités que dans les idéologies fossilisées, incapacitantes et inopérantes.

    Il n'y a pas d'Etat légitime ... Une force collective publique anticapitaliste et légitime est nécessaire mais elle ne peut prendre la forme hiérarchique de l'Etat, qui dans tous les cas, est là (dans une forme de gouvernance aujourd’hui biopolitique algorithmique adaptée à leurs enjeux du moment) pour soutenir le capitalisme dans toutes ses évolutions, dans toutes ses adaptations du moment, toujours au services du maintien et de la reproduction des privilèges et du pouvoir décisionnel des classes dominantes.
     
    La décision du conseil constitutionnel, est un tournant stratégique, autour de la légitimité (ou non) de l'actuelle constitution !!

    Et, oui, l'implosion. Implosion et Burn-out sociétaux vont de pair, et c'est le cadre psychosociologique dans lequel nous évoluons, dans un contexte de guerres mondialisées, contrôlées au frontières, de plus ou moins basse intensité, générant un débouché à la production et aux ventes d'armes, et aussi une terreur larvée qui incite à la soumission.
    A une époque où le changement autour des savoirs prouvés et le grand partage mondial, devient réellement pensable, et pensable dans son application fonctionnelle réelle..

    Comment maintenir artificiellement, la domination. Comment faire croire à sa légitimité, alors qu'elle ne repose que sur la force et la ruse, sur la misère et l'ignorance ?

    C'est ainsi qu'un allumé comme Poutine, peut-être aussi compris, comme une matière première qui assure la prospérité d'un commerce et d'une industrie, et contribue à maintenir les gens dans la trouille.

    Donc implosion, bien plus qu'explosion sociale (ce temps est révolu) et l'affrontement frontal total, excepté sur certains moments et sur certains objectifs très ciblé, n'est plus possible face à la force de frappe.
     
    Du moins tant que des centaines de millions de personnes, ne convergent pas concrètement, vers une action collective mondialisée de transformation sociale en faveur de l’émancipation sociale et sociétale.
     Et dans un rapport de force anticapitaliste et anti-Etatiste favorable.

    Tout notre travail consiste à défricher des voies, au travers du tissus psychosociologique, dans le vaste monde, burn-outé et implosé, par où nous pouvons implanter (constituer - instituer) des fonctionnalités sociales, économiques et politiques, solide et durables, destinées à mailler le monde et à prendre un relais concurrentiel et adaptatif majeur  dépassant, l'effondrement prévisible à venir dans les crédits populaire qui lui sont accordé (même su cela prends du temps) du capitalisme et de ses Etats structurants.