La Titi tainment (thierry Henry) et le tittytainment même combat… - NECRONOMIE
« Protégez les honnêtes gens "
Et petit rappel de mes vieilles notes sur les barbares qui ne sont que les enfants maudits des sciences économiques les plus modernes...
En érigeant en Dieu suprême le Marché et en faisant de la langue officielle l'économisme et ses termes nébuleux les gouvernements successifs ont confisqué la langue des citoyens.
Aujourd’hui, les barbares ne campent plus aux portes de la Cité. Ils se trouvent déjà à l’intérieur, ils y sont nés. Elles n’existent plus, les froides terres du Nord ou les steppes dénudées de l’Est, d’où faire jaillir les invasions. Il faut prendre acte que les barbares proviennent des rangs des sujets de l’Empire eux-mêmes. Ce qui revient à dire que les barbares sont partout. Pour les oreilles habituées à la langue de la cité, il est facile de les reconnaître puisqu’ils s’expriment en balbutiant. Mais il ne faut pas se laisser abuser par le son incompréhensible de leur voix, il ne faut pas confondre celui qui est dépourvu de langue avec celui qui parle une langue autre. Beaucoup de barbares sont en fait privés d’un langage reconnaissable, rendus analphabètes par la suppression de leur propre conscience individuelle – conséquence de l’extermination de la signification réalisée par l’Empire. Si l’on ne sait pas comment dire, c’est parce que l’on ne sait pas quoi dire, et vice versa. Privés de mots avec lesquels exprimer la rage pour les souffrances subies, privés d’espérances grâce auxquelles dépasser l’angoisse émotionnelle qui dévaste l’existence quotidienne, privés des désirs avec lesquels contrer la raison institutionnelle, privés de rêves vers lesquels tendre pour balayer au loin la réitération de l’existant, nombre de sujets deviennent barbares dans leurs gestes. Une fois paralysée la langue, ce sont les mains qui frémissent pour trouver un soulagement à la frustration. Inhibée dans sa manifestation, la pulsion de la joie de vivre se renverse en son contraire, l’instinct de mort. La violence explose et, étant sans signification, elle se manifeste d’une façon aveugle et furieuse, contre tout et tous, ruinant tous les rapports sociaux. Ceci n’est pas une révolution, même pas une révolte, c’est un massacre généralisé accompli par les sujets rendus barbares par les blessures quotidiennes infligées sur leur propre peau par un monde sans sens parce que à sens unique. Cette violence sombre et désespérée gêne l’Empire, troublé dans sa présomption de garantir la paix des esprits, mais cela ne le préoccupe pas. En soi, elle ne fait qu’alimenter et justifier la recherche d’un meilleur ordre public. Cependant, bien que facilement récupérable une fois montée à la surface, elle montre toute l’inquiétude qui agite en profondeur cette société, toute la précarité de la contention par l’Empire des vicissitudes du monde moderne. Mais horrifiés sont aussi les ennemis respectables de l’Empire, lesquels, habitués à consommer leurs propres jours dans l’attente de pouvoir commencer à vivre, confondent l’immédiateté barbare avec la soif de sang. Et comment pourrait-il en être autrement ? Ceux-ci sont tout à fait incapables de comprendre en faveur de quoi se battent les barbares, dont le langage est incompréhensible aussi pour leurs oreilles. Trop infantiles leurs hurlements, trop gratuite leur hardiesse. En face des barbares, ils se sentent impuissants comme un adulte aux prises avec des enfants déchaînés. En effet, pour les anciens Grecs, le barbare était très semblable à l’enfant ; en russe, les deux concepts s’expriment avec le même mot ; et nous pensons au latin in - fans, « enfant », qui signifie littéralement « qui ne parle pas ». Eh bien, ce que l’on reproche le plus aux non-parlants, aux balbutiants, est le manque de sérieux, de raisonnement, de maturité. Pour les barbares, comme pour les enfants, dont la nature n’est pas encore ou pas tout à fait domestiquée, la liberté ne commence pas avec l’élaboration d’un programme idéal, mais avec le bruit incomparable de tessons brisés.Quant aux barbares, ils n’aiment ni les soupirs de nostalgie, ni les diplômes d’architecture.
Commentaires
Les créatures créés, il va falloir faire avec.
https://youtu.be/2Ou7zTV1g7g?si=hRhxccpO47ZzuHB7
Un tel débordement de testostérone va falloir le contenir...
Oh mon dieu qu'es je n'ai pas dit ?
https://youtu.be/IUymU2T2cJQ?si=xkzv2zv2FfJqT2L7
Les masculinistes blancs comme jack donovan sont là heureusement pour nous conseiller comment devenir barbare
« Un attachement à des vertus plus « sympathiques » et plus sentimentales enchaîne beaucoup d'hommes virils à une culture de la faiblesse et les motive même à la défendre, parce qu'ils considèrent à tort son abandon comme l'abandon de tout ce qui est bon et décent dans le monde.
Devenir un barbare, c’est retrouver ce qui nous a été dérobé : notre virilité et le sens des responsabilités, c’est s’ancrer dans le réel, c’est reconquérir son humanité. Ce livre est important pour faire les bons choix. Nietzsche disait bien qu’il fallait devenir celui que l’on est. Devenons des barbares ! ".
https://www.senscritique.com/livre/Devenir_un_Barbare/38121100
Un peu plus transfiguré avant la brut réalité.
https://youtu.be/xH32VZYc3Io?si=rjVBSTasTUVPTQZV
Celui la est pour les plus motivés...
Une bouteille à la mer sans personne pour la rattraper.
https://youtu.be/pdaYsPh5XVU?si=90RaQ5EQWfmHzHrg
Un message de freeze.
Un retour à la dure réalité.
https://youtu.be/xVjzNyydTfM?si=prhypEkrVD-CV2wb
https://youtu.be/uWqboAXPwhY?si=9qK25OlDVQ_NuVsr
We play together ....
We pays...
Hummmmmm j aime !
https://youtu.be/I-DwiS5DsHs?si=O5fp4qCXZ8ev2B6t
Une dernière pour la route , faut avec l age y a moins de testostérone...
https://youtu.be/nfeN2nC8vfk?si=SnWe5WxboVHYYQti
Sans oublier l'Art ensemble of chicago que j ai eu le plaisir de voir sur scene
https://www.youtube.com/watch?v=z_U96i763zk
Ah merde et la province ?
Respect.
Hummmmm j aime
https://youtu.be/Gfl8NSn0Fkw?si=cyRlp8s3noYr2K_w
Aux reste du monde , les racailles, big up !
Hummmmm j aime.
Bon café les nécroses.
https://youtu.be/lPwFy-2Cjsw?si=OMTBi6BgRRS1-bH7