Info du Wall Street journal sur le plan de soutien aux propriétaires américains en voie d'expulsion :
Les conditions de plusieurs centaines de milliers de prêts détenus par les géants du refinancement hypothécaire Fannie Mae - qui a fini le troisième trimestre en perte de 29 milliards de dollars - et Freddie Mac, placés en septembre sous la tutelle des autorités américaines, devraient être revues afin de faire passer le remboursement des ménages concernés sous le seuil de 38% de leur revenu, écrit le journal, qui cite des sources proches du dossier.
En pareil cas, le remboursement crédit ne devrait pas excéder 25 % si l'on souhaite que la personne existe encore dans la consommation.
Maximum 30 %.
Et ce la est vrai pour des gens qui ne sont pas endettés par ailleurs alors lorsqu'on sait que le dit-américain est endetté à 170 % avec l'ensemble de ses cartes de crédits, on se dit que ce plan est voué à l'échec.
c'est surtout un plan de soutien aux contaminés (consommateurs devenus zombis) pour leur réapprendre à acheter dans la capacités de leurs moyens de crevards.
Mission impossible.
La plupart sont définitivement contaminés...La vie de tous perdrait son sens s'ils étaient contraints de ne dépenser que ce qu'ils ont, entourés qu'ils sont dans un monde ou l'on suscite le désir d'acheter jusqu'à chez eux.
Faut il aussi les débarrasser de la télévision ?
La bulle verte, c pas gagné....
Nécronomiquement votre
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OBAHAMAS : l'indicateur du monde meilleur
Dans le portail social que dresse l'INSEE de la France, publié jeudi dernier, nous apprenons qu' à partir du vingtième anniversaire de l'individu, le sentiment de bien-être commence par baisser lentement puis plus rapidement jusqu'à la quarantaine. Ensuite il opère un net retournement vers la cinquantaine et connaît son apogée entre 65 et 70 ans. Au-delà il décline très rapidement.
Compte tenu du fait que dans la même semaine, nous venons d'apprendre qu'il nous faudra travailler jusqu'à 70 ans, ce ne sont rien moins que les 5 meilleures années de bonheur qui viennent de disparaître pour la plupart des gens.
Il est curieux que personne ne le note, mais à droite, comme à gauche ou au centre commercial, les partis considèrent que le bonheur sans travail est une impossibilité et ne cessent de vouloir réhabiliter ce dernier en lui prêtant des vertus qui n'existent pas.
Comme si ils craignaient que l'homme de la rue ahuri prenne conscience que le travail ne serve qu'à gagner de l'argent et à consommer jusqu'à se consummer dans le blitzkrieg du crédit-vie.
L'équation est pourtant simple dans les démocraties de Marché
VALEUR DU TRAVAIL=CONSOMMATION=BIEN ETRE
L'autre alternative comme modèle aux démocraties de Marché étant les républiques islamistes où là, effectivement , on peut raccorder travail et religion et raconter que le travail épanouit l'homme, le sublime, le fait accéder à un monde meilleur etc...
Tout cela en dit évidemment très long sur le potentiel dépressif des sociétés de consommation.
Nicolas Sarkozy qui a confié à Joseph Stiglitz, prix nobel d'économie la mission de créer un indicateur de bonheur économique autre que le PIB à sa réponse.
Pour constituer son indicateur, il devrait selon moi retirer des interviews, les alcooliques, les drogués, et les 1 français sur 6 de la population active qui sont sous anti-dépresseurs ou camisole chimique sans parler de tous ceux qui ont déjà perdu la tête ou sont en voie...les prisonniers, les exclus...
A part lui et Carla, et leurs poteaux bien nés, y aura pas grand monde dans l'indicateur bonheurométrik de l'année 2009, la future soi-disant année du Monde Neuf.
Le bonheur, même à la télé va devenir dur à supporter pour ceux qui ne font que le croiser car qu'on le veille ou non, le bien être dans nos sociétés est identifié à la consommation.
D'ou l'urgence de créer un autre indicateur qui soit plus favorable et surtout d'entamer la vente de la bulle verte du monde neuf.
Tiens j'ai trouvé un nom pour cet indicateur : obahamas...l'indicateur du monde meilleur.
Bienvenue dans la TGD
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VITRIER MARKETING
Autrefois certains vitriers de rues (VVVVvvviiiitriiiier.....) envoyaient leurs enfants casser des vitres sur leur passage, créant ainsi une adéquation parfaite entre l'offre et la demande sans intervention de l'Etat.
En période de crise, apporteur d'affaire pour un dentiste qui vous rémunère à chaque fois que vous avez fait casser les dents à quelqu'un
peut aussi constituer un relais de croissance et une source de gain.
Mais vouloir réhabiliter le travail en période de TGD n'a pas de sens...
Avec 10 000 Rmistes de plus le mois dernier (et combien dans les mois qui viennent ???)
Le RSA devient infinançable à moins que les bobos devenus les gogos ne décident d'adopter un pauvre par foyer moyennant avantages fiscaux.
Heureusement pour eux, pour toucher le RSA, il faut déjà trouver un boulot, ce qui en période de job crash est totalement impossible pour une personne qui a été exclue de la chaîne de la valeur, il y a plusieurs années (hors contrat aidé ou public).
Les gains de productivité ne servent à rien si ils sont supérieurs à la croissance du pays et vouloir par conséquent réhabiliter le travail en pareille période est une hérésie. Il convient plus de former de nouveaux warriors en leur disant "Démerdez-vous !!!".
Mais les démocraties de Marché aiment acheter la paix sociale. La main qui se tend est préférable au poing sur la gueule et le cash finit de toute façon au centre commercial dans les sociétés de consommation.
Là ou se joue notre avenir commun.
Nécronomiquement votre