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immobilier usa

  • Décontamination : c partiiii...

    Info du Wall Street journal sur le plan de soutien aux propriétaires américains en voie d'expulsion :

    Les conditions de plusieurs centaines de milliers de prêts détenus par les géants du refinancement hypothécaire Fannie Mae - qui a fini le troisième trimestre en perte de 29 milliards de dollars - et Freddie Mac, placés en septembre sous la tutelle des autorités américaines, devraient être revues afin de faire passer le remboursement des ménages concernés sous le seuil de 38% de leur revenu, écrit le journal, qui cite des sources proches du dossier.

    En pareil cas, le remboursement crédit ne devrait pas excéder 25 % si l'on souhaite que la personne existe encore dans la consommation.
    Maximum 30 %.
    Et ce la est vrai pour des gens qui ne sont pas endettés par ailleurs alors lorsqu'on sait que le dit-américain est endetté à 170 % avec l'ensemble de ses cartes de crédits, on se dit que ce plan est voué à l'échec.
    c'est surtout un plan de soutien aux contaminés (consommateurs devenus zombis) pour leur réapprendre à acheter dans la capacités de leurs moyens de crevards.
    Mission impossible.
    La plupart sont définitivement contaminés...La vie de tous perdrait son sens s'ils étaient contraints de ne dépenser que ce qu'ils ont, entourés qu'ils sont dans un monde ou l'on suscite le désir d'acheter jusqu'à chez eux.
    Faut il aussi les débarrasser de la télévision ?

    La bulle verte, c pas gagné....

    Nécronomiquement votre

  • Nomadisme localisé

    En France où tout est si délicieusement extravagant , François fillon a décidé de faire des français, un peuple de propriétaires, et ce, précisément, au moment où la crise immobilière aux USA entraîne le pays inéluctablement vers la récession.
    Les économistes US observent également que les troubles du marché immobilier ne sont pas près de s'apaiser et en ce sens, ils freineront la croissance, cette année et la prochaine.

    L'accumulation des stocks de logements invendus, la baisse de valeur du patrimoine immobilier et un gros volume de prêts subprime (à risque) dont les taux d'intérêt vont être réajustés à la hausse sont autant d'éléments dont l'économie aura du mal à s'accommoder.

    Les statistiques officielles ont montré vendredi que les dépenses de construction dans le segment résidentiel privé ont diminué pour le 15e mois d'affilée.

    Ce double mouvement de baisse des ventes de maisons neuves et d'accumulation des invendus fait que la confiance des professionnels de l'immobilier a touché en juin son niveau le plus bas depuis plus de 16 ans, si l'on en croit la fédération professionnelle NAHB (National Association of Home Builders).

    Les ventes dans l'immobilier ancien baissent aussi et les stocks atteignent des sommets que l'on n'avait plus observés depuis 15 ans.(source Boursorama)

    L’économie américaine étant basée sur la mobilité, et ce peuple de propriétaire n’arrivant plus à vendre leurs maisons, la conséquence naturelle est donc qu'ils ne peuvent plus déménager pour trouver du travail.
    Finalement, il n’y a pas que le médecin qui va rester localisé…ses patients aussi…mais sans emploi

  • Marketing pyramidal et fin des rêves

    En organisant et en faisant voter les nouvelles loi anti-immigration aux USA, G.W.Bush vient d’appuyer, à un moment où il a le plus grand mal à financer la guerre en Irak, sur le détonateur de la probable récession US qui surviendra à la fin de l’année et qui dans les deux années risque de contaminer le monde entier.

    Si le culte des armes est aussi fort chez nos amis américains, c’est parce que le culte de la propriété y est poussé à l’extrême, à la fois comme art de vivre mais également et surtout comme levier d’enrichissement, car l’économie américaine fonctionne avant tout sur un mode pyramidal basé sur l’immobilier et la construction.

    A l’inverse du rêve français : CMU, RMI, RTT, HLM, carte Orange, (« une vie de merde » aurait dit Tony Montana, icône des banlieues ) chez les « nouveaux conquérants » le rêve américain s’incarne d’abord pour les immigrés par l’immobilier.

    Aux USA, on peut être propriétaire de son logement sans apport personnel et même sans salaires réguliers, soutenu, il est vrai par des banques compréhensives, dans un marché sans cesse croissant jusqu’à lors.
    c'est ainsi que plus de 70 % des personnes qui vivent aux états-unis sont propriétaires de leur logement.
    Le modèle d’enrichissement traditionneL et celui qu’on suivit les immigrés consiste à louer (normal, on arrive dans un pays, le temps d’avoir le minimum de papiers nécessaires à acheter) puis d’acheter dés que possible.
    Au bout de quelques années , on achète logiquement plus grand, tout en louant sa première maison à un autre immigré qui fera à son tour pareil et ainsi de suite dans la chaîne de la valeur (ce sont naturellement les plus pauvres ou les nouveaux venus qui louent les maisons).
    Dans ce mode pyramidal, c’est donc toujours celui d’après qui finance, l’acquisition de celui d’avant.
    C’est précisément , ce cercle vertueux que vient de faire exploser, G.W Bush et c’est pour cela que l’on a pu assister à ces manifestations fleuves de la communauté latino, future ethnie majoritaire, qui désormais ne trouvera plus autant de pauvres compatriotes pour financer leur patrimoine comme les américains d’avant avaient pu le faire.
    Conséquence, les prix de l’immobilier chutent et les répercussions sur la consommation sont importantes ( on consomme plus lorsqu’on a l’impression de détenir un bien de grande valeur) ainsi que sur la mobilité, moteur même de l’économie américaine dans un pays ou l’on hésitait pas à changer d’état pour un nouveau boulot puisqu’on était sûr de vendre sa maison à un prix supérieur où l’on l’avait achétée.

    Il est curieux de constater que l’année 2007 aura sonné le glas des rêves français (suppression du RMI, franchise de sécurité sociale et…) et américains pourtant si différents.
    Les nouveaux rêves destinés à faire tenir tranquilles les pauvres qui n’ont plus désormais aucune chance de s’enrichir autrement que par leur travail et les nuits merveilleuses du loto sont en cours de livraison.
    Il parait même qu'il y a un nouveau rêve français : le goût du travail en soi...
    Un tel modèle devrait, si il venait à exister, pouvoir s'exporter sans problèmes et rétablir à lui seul notre balance commerciale.