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  • Lecture d'Eté style être ou avoir été

     Ne travaillez jamais

       Qu'est-ce que le travail ? Pourquoi travaillons-nous ? Depuis des temps immémoriaux, les réponses à ces questions, au sein de la gauche comme de la droite, ont été que le travail est à la fois une nécessité naturelle et, l'exploitation en moins, un bien social. On peut critiquer la manière dont il est géré, comment il est indemnisé et qui en profite le plus, mais jamais le travail lui-même, jamais le travail en tant que tel. Dans ce livre, Hemmens cherche à remettre en cause ces idées reçues. En s’appuyant sur le courant de la critique de la valeur issu de la théorie critique marxienne, l'auteur démontre que le capitalisme et sa crise finale ne peuvent être correctement compris que sous l’angle du caractère historiquement spécifique et socialement destructeur du travail. C'est dans ce contexte qu'il se livre à une analyse critique détaillée de la riche histoire des penseurs français qui, au cours des deux derniers siècles, ont contesté frontalement la forme travail :  du socialiste utopique Charles Fourier (1772-1837), qui a appelé à l'abolition de la séparation entre le travail et le jeu, au gendre rétif de Marx, Paul Lafargue (1842-1911), qui a appelé au droit à la paresse (1880) ; du père du surréalisme, André Breton (1896-1966), qui réclame une « guerre contre le travail », à bien sûr, Guy Debord (1931-1994), auteur du fameux graffiti, « Ne travaillez jamais ».Sans oublier mon ami Marcel la feignasse de l'inaction française du RMI au minimum vieillesse sans jamais avoir travaillé...

    Ce livre sera un point de référence crucial pour les débats contemporains sur le travail et ses origines.

     

    Alastair Hemmens est un auteur, chercheur et traducteur, qui vit à Cardiff, au pays de Galles.

    Ouvrage traduit de l’anglais par Bernard Ferry, Nicolas Gilissen, Françoise Gollain, Richard Hersemeule, William Loveluck, Jeremy Verraes.

    A propos                                                    

    « De nos jours, l'adoration du ‘‘travail’’ semble presque aussi obligatoire que l'adoration de Dieu l'était dans les temps passés. D'autre part, il est également vrai qu'aujourd'hui, la " société du travail " est à court d'emplois et que ce qu'elle peut encore offrir est difficilement tolérable. Dans un tel contexte, la critique du travail est plus importante que jamais. L'excellent livre de Hemmens fournit un compte rendu très instructif et détaillé de la partie française de l'histoire de cette critique, de Fourier aux Situationnistes, et au-delà. Plus important encore, Hemmens ne se limite pas à une simple description de cet aspect peu connu de l'histoire intellectuelle moderne. Il fournit plutôt une analyse novatrice et approfondie des auteurs en question et souligne souvent les limites de leurs critiques respectives. Il le fait sur la base de la ‘‘critique de la valeur’’, une nouvelle lecture des catégories de base de Marx (y compris le travail). Le compte rendu exceptionnel de Hemmens sur cette nouvelle école de pensée fait en soi de ce livre une contribution importante aux débats contemporains sur le déclin du travail. Ne travaillez jamais ! Lisez plutôt ce livre »

    Anselm Jappe, Accademia di Belle Arti di Sassari, Italie

  • La dégénération et Marcel la feignasse

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    Mon ami Marcel la feignasse qui squatte chez moi a plusieurs qualités. Pour lui posséder vous possède, jamais l’inverse. Par conséquent, il n’achète jamais rien, ne participe jamais aux travaux ménagers car il déteste les meubles et enfin quand par miracle, il dispose d’un peu de cash, il le boit immédiatement pour ne pas nous soumettre Euclide la déveine et moi à la tentation du consumérisme.

    Comment est-ce possible de supporter pareil individu me direz-vous ?

    En dehors de sa carrure d’armoire normande qui nous préserve des mauvaises rencontres, Marcel a le don inestimable de faire le vide autour de nous et aussi de nous préserver des preneurs de têtes, des emmerdeurs etc…

    Marcel est le plus grand pédophobe que j’ai rencontré. Son dégoût pour les enfants est si grand que nous sommes fuis par toutes les copines qui ont fait le choix de se reproduire et dont les enfants sont intelligents pour leur âge et sans aucun doute de futur Zukerberg, Magnus Carlsen et consorts…

    D’où lui vient ce dégoût ? De son enfance très certainement…Fruit d’une femme qui n’avait rien trouver d’autre que le mettre au monde pour retenir son mari alcoolique et violent et qui sur le fond ne souhaitait rien d’autre qu’une carte de fidélité dans un hypermarché et un peu de sécurité matérielle. Peu de temps après sa naissance, son père devait mourir en tombant dans un canal. Suicide ou noyade car il ne savait pas nager et avait peut être chuté involontairement un soir de beuverie ? Impossible de le savoir. D’autant que le canal en question étant fréquenté par des péniches, on n’avait retrouvé que la main du père du Marcel identifiée grâce à sa bague. On l’avait fait cramer. Avec les dernières illusions de Marcel qui désormais ne pouvait plus voir la famille que comme « une construction sociale ».

    Marcel fait partie de ces gens qui passeront du RMI ex RSA au minimum vieillesse sans jamais avoir travaillé. Tout juste aura-t-il fait quelques (dé)formations professionnelles obligatoires au maintien ses droits. Quand je lui raconte que l’action Snapchat a perdu un milliard de dollars suite à un tweet de la fille Kardashian, cela ne l’étonne pas.

    https://www.dakarflash.com/Snapchat-perd-plus-d-un-milliard-apres-un-tweet-de-Kylie-Jenner_a63517.html

    « Faites des mômes… » me dit-il souvent en se marrant…

  • VITRIER MARKETING

    Autrefois certains vitriers de rues (VVVVvvviiiitriiiier.....) envoyaient leurs enfants casser des vitres sur leur passage, créant ainsi une adéquation parfaite entre l'offre et la demande sans intervention de l'Etat.

    En période de crise, apporteur d'affaire pour un dentiste qui vous rémunère à chaque fois que vous avez fait casser les dents à quelqu'un
    peut aussi constituer un relais de croissance et une source de gain.

    Mais vouloir réhabiliter le travail en période de TGD n'a pas de sens...
    Avec 10 000 Rmistes de plus le mois dernier (et combien dans les mois qui viennent ???)
    Le RSA devient infinançable à moins que les bobos devenus les gogos ne décident d'adopter un pauvre par foyer moyennant avantages fiscaux.

    Heureusement pour eux, pour toucher le RSA, il faut déjà trouver un boulot, ce qui en période de job crash est totalement impossible pour une personne qui a été exclue de la chaîne de la valeur, il y a plusieurs années (hors contrat aidé ou public).

    Les gains de productivité ne servent à rien si ils sont supérieurs à la croissance du pays et vouloir par conséquent réhabiliter le travail en pareille période est une hérésie. Il convient plus de former de nouveaux warriors en leur disant "Démerdez-vous !!!".
    Mais les démocraties de Marché aiment acheter la paix sociale. La main qui se tend est préférable au poing sur la gueule et le cash finit de toute façon au centre commercial dans les sociétés de consommation.
    Là ou se joue notre avenir commun.

    Nécronomiquement votre