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  • Il ne me reste que mes yeux pour ruisseler

     

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    La théorie économique du ruissellement dont on se gargarise sur BFM business vise à démontrer qu' enrichir les plus riches, comme on le fait actuellement via l'action des banques centrales, sera profitable à toute l'économie car cet argent gagné sera ensuite soit dépensé dans la consommation soit investi dans des entreprises. La redistribution se faisant alors naturellement sans intervention de l'Etat. Inutile de vous préciser que cette théorie est d'essence néolibérale.

     Un sociologue pragmatique comme Richard Sennett note d'ailleurs que cette théorie ne pouvait naître que dans le cerveau d'économistes aux origines judéo-chrétiennes puisque cette théorie est l'exacte reproduction de la chimère du paradis.

    Pour ma part je note qu'elle ressemble beaucoup à l'évangile selon  Reagan (grand ami de Jean-Paul 2... on comprend mieux pourquoi il tremblait...)

    Appauvrissez vous pour que s'enrichissent ceux qui ont mis leur salut dans l'argent...

     

    A cette définition fantasmé, je préfère la définition du monde réel non fanstasmé telle qu'on la trouve sur Wikipédia.

     Le ruissellement diffus ou en nappe, est un écoulement superficiel pelliculaire (sheet wash) ou en filets divagants qui, par érosion pluviale (« effet splash », éclaboussure des gouttes d'eau) et érosion latérale, exporte les particules fines et met en relief les cailloux.

    Vous le savez chers amis nécronomistes, je fais souvent allusion au grand Splaaaash la piscine des ténèbres de l'économie...Alors sachez que les particules fines qui s'exportent dans d'autres pays (comme la Belgique par exemple) sont les grands bénéficiares de l'effet ruissellement. Les pauvres sont les cailloux mis en relief...

    La richesse s'exporte aussi sûrement que la pauvreté s'importe ou reste sur place.

    Il ne faut pas confondre les nomades et les migrants et tous ceux qui sont délocalisés dans leur propre pays.

    En attendant Podemos s'est adjoint les services de Piketty pour lutter contre la pauvreté...Preuve s'il en fallait que ça ne ruisselle pas beaucoup mais que ça splaash énormément...

     

     

     

     

  • Le ticket qui explosa

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    L'invasion des migrants était connue sous le nom de OAM "Opération Autre Moitié".

    Une invasion de type parasitaire de la zone euro profitant comme toute les invasions d'une situation déjà catastrophique. Un commissaire européen en charge de l'économie qui avait appelé cette invasion BDQM (Bon Dieu Quelle Merde) s'était fait rappeler à l'ordre.

    Il était interdit d'exprimer un quelconque mépris pour ces indigènes et même d'entretenir de telles pensées. Le bulletin 2323 est formel sur ce point. Malgré cela, le commissaire européen était incapable d'effacer ce dégoût résiduel de cette vie protoplasmique dérivée sans doute de ses origines minérales.

    Sa mission était l'économie. Les indigènes devaient être scrupuleusement examinés compte tenu des modèles terroristes de la cinquième colonne présente sur notre territoire. Le test retenu fut de les confronter non seulement à un cas outrageant de mauvaise conduite colonial mais aussi à un attentat catholique de Christine Boutin et un attentat à la pudeur contre les attentats à la pudeurs des FEMEN.s

    Ceux qui résisteraient à pareils traitements auraient droit de se rendre de la Gare du Nord à la Gare de l'Est (vers l'Allemagne) pour financer les retraites des vieux teutons.

  • Calcul d'airain nécronomique

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    Un PDG qui prend 13 millions de bonus pour avoir licencier 10 000 personnes, cela ne fait jamais que l'équivalent d'un smic par personne licenciée. Si l'on considère que ces licenciements ont permis de sauver 30 000 emplois, alors cela fait l'équivalent d'un RSA par salarié sauvé.

    En conséquence, il apparaît donc que si l'on considère les hommes pour ce qu'ils sont à savoir une variable d'ajustement que foutre des gens au chômage est clairement beaucoup plus rentable pour le PDG par intérim que de les sauver et que le travail n'est absolument pas encouragé. Il aurait été beaucoup plus logique de donner une prime équivalente à un smic par salarié sauvé et à un RSA par salarié licencié.

    Quelque chose ne tourne pas rond au royaume du social libéralisme...

     

    PS ça c'est du raisonnement....