Les marchés boursiers étant tournés vers l'avenir, les cours actuels des actions peuvent refléter l'optimisme quant à l'arrivée imminente de vaccins efficaces contre le COVID-19 et des options de test et de traitement radicalement améliorées, ce qui permettrait une approche plus limitée et nuancée des verrouillages. Cette perspective peut être justifiée, ou il se peut que les marchés sous-estiment la probabilité d'une deuxième vague sévère cet hiver, et surestiment l'efficacité et l'impact des vaccins de première génération. Une seconde explication, peut-être plus convaincante, pour le marché boursier actuel. la performance est que les banques centrales ont poussé les taux d'intérêt à être négatifs ou a zéro.
Crise et Mutation - Page 156
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La Grande Déconnexion explication des inégalités
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Pandémie déflatonniste comme prévu (cachez ce désatre que je ne saurai voir)
Le taux d'inflation de la zone euro a affiché une tendance à la baisse, malgré les importants efforts de relance de la Banque centrale européenne.
L'économie de la zone euro touchée par la pandémie a sombré dans son deuxième mois consécutif de déflation en septembre, intensifiant la pression sur la Banque centrale européenne pour qu'elle envisage d'injecter davantage de mesures de relance monétaire.
L'inflation globale des prix à la consommation est tombée à un creux de quatre ans de moins 0,3% en septembre, en deçà des attentes des économistes interrogés par Reuters et en baisse de moins 0,2% en août.
C'est la première fois que la zone euro connaît deux mois consécutifs de déflation depuis 2016, bien que la BCE ait ensuite lancé des programmes successifs d'achat d'obligations totalisant des billions d'euros et abaissant les taux d'intérêt en territoire négatif.
L'inflation sous-jacente, qui élimine les prix plus volatils de l'énergie, des aliments et du tabac, a atteint un creux record de 0,2% en septembre, contre 0,4% en août et 1% le même mois l'an dernier. La plupart des catégories de prix ont baissé, y compris les services et les produits industriels. Une période prolongée de déflation est considérée comme malsaine (voir mes notes sur la trappe nigaud dans recherche) elle peut décourager les consommateurs de dépenser et les entreprises d'investir si elles pensent que les prix pourraient être plus bas à l'avenir, tout en transférant également la richesse des débiteurs aux créanciers.La reprise partielle de 2003 à 2007 a été anéantie lors de la crise financière de 2008. Depuis, la pompe à argent de la BCE a fonctionné à un rythme effréné tout le temps. Le total des actifs de la banque centrale a été multiplié par six par rapport à 1999, dépassant les 6 000 milliards d'euros cette année. La Fed, la Banque d'Angleterre, la Banque centrale européenne et la Banque populaire de Chine ont offert des centaines de milliards de financements d'urgence de début février à mi-mars, fournissant des billions de dollars en opérations de liquidité et réduisant collectivement les intérêts taux sans précédent.Hier encore Lemaire a mis sous perfusion les TPE, les PME, les fleuristes, les bouquinistes. Plus personne ne parle de la destruction créatrice schumpétérienne, nous sommes dans l’économie totale administrée. Alors les libéraux ? on ne vous entend plus….vous êtes devenus communistes ?
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Idée zombie
Quelle est la plus persistante de ces idées-zombies ? Croire que taxer les riches est destructeur pour l’économie, et qu’à l’inverse diminuer l’impôt sur les hauts revenus produira une croissance économique miraculeuse. Cette doctrine, que les faits ne cessent de démentir, a paradoxalement une emprise de plus en plus forte au sein de la Macronie.