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marcel la feignasse

  • La nécro du jour

    marcel la feignasse,inaction française,inflation,consommation,immediatiseme,futurL’augmentation des bénéfices des entreprises est à l’origine de 45 % de l’inflation en Europe, contre 40 % pour la hausse des prix à l’importation et seulement 15 % pour les salaires des travailleurs, selon une étude réalisée par les économistes du FMI.

     

    Bon, pour ne rien vous cacher, je suis allé arroser cette nouvelle avec les potes de l'Inaction française.

     

    A cette occasion, nous sommes allés sur une péniche bouffer une planche charcuterie fromage au cholestérol et au saumur champigny vin de Loire vin d'espoir.

     

    Une jeune fille ecervelée s'est approché de Marcel la feignasse légendaire Président de l'Inaction française et lui a demandé son âge le même que le mien.

    Il lui a répondu 64 ans, ce qui est la vérité.

    La jeune fille lui a dit :

    « Vous faites pas votre âge »

    Et impassible Marcel lui a répondu :

    «  J ai jamais rien fait de ma vie, je vais pas commencer à faire mon âge... »

     

    On se marre bien...

  • FRANCE TRAVAIL

    A l'occasion du changement de nom de pôle emploi en France Travail et l'implication des travailleurs

    Je publie ce communiqué de mes amis de l'Inaction Française

     

    Leçon un :

    Les jours comptent autant et pas un iota de plus que la satisfaction que l on peut en prélever. La récompense que l on peut en prélever et pour laquelle travailler, en étant réaliste, est un jour différent, et non pas un lendemain meilleur. L avenir est au delà de notre portée. Il faut cesser de chercher l'or dans l'arc en ciel. Les soucis du long terme sont pour les crédules. Donc il faut essayer de profiter de la vie autant que possible dans les intervalles entre la naissance et la mort. Comme dit Keynes «  à long terme, on sera tous mort' » et comme dit JPC 'le long terme c'est un court terme qui a foiré »

     

    Leçon deux :

    Quoi que vous fassiez envisager toutes les possibilités.Que vos implications restent superficielles et minces afin qu'elle puissent être déchirées sans laisser de blessures et cicatrices. La loyauté et les engagements vis à vis de votre travail portent comme tous les autres services une date de fin avant telle date. Ne les gardez pas un instant de plus.

     

    Leçon 3

     

    Il n'existe pas de repères infaillibles ou de lignes directrices de sûreté et ces lignes de sûreté sont susceptibles d’être discrédités demain comme étant corrompus ou trompeuses. Nous venons de le vivre avec la réforme des retraites. En réalité tout ce qui se trouve dans le monde existant ne l'est que jusqu'à nouvel ordre.

     

    Marcel la feignasse

    Président de l'Inaction française

     

  • Les aventures de Marcel la feignasse et de JPC

    marcel.jpg

    Je suis un économiste de rue.

    Je ne présente plus mon ami Marcel la feignasse Président de l'Inaction Française que les habitués du blog connaissent bien.

    Marcel est un activiste de la non-action donc ne se considère pas comme un chômeur. Sur ce point, il a parfaitement raison car Macron comme le prouve son Ministère du plein emploi est un négationniste du chômage. Il pense que les milliers d'emplois non pourvus dans l’hôtellerie et la restauration par exemple sont dus au fait que les français sont des fainéants et des assistés. Raison pour laquelle, il veut que les gens au RSA travaillent quinze heures par semaine ceci pour les pousser à accepter des emplois non pourvus.

    Pour démonter le ridicule de cette idée zombie, je me suis rendu avec Marcel dans un resto concerné par cette pénurie de main d’œuvre. Marcel y est connu par sa preoccupation écologique de la fonte des Glaçons.

    Le patron qui doit regarder Cnews en boucle m'a directement accosté sur le sujet : Les jeunes ne veulent plus travailler....

    Je lui ai demandé si il ne croyait pas que si il augmentait fortement le salaire proposé, il trouverait sans difficulté. Il m'a répondu que ce n'était pas possible financièrement et que si il ne trouvait pas, il allait vendre son établissement. Quelques minutes après, surexcité, il m'avouait même qu il l'avait déjà mis en vente mais qu'il ne trouvait pas d'acquéreur.

    En résumé, ile ne trouvait pas de personnel mais il ne trouvait pas d'acheteur non plus.

    C'est alors que Marcel égal à lui même lui a proposé de débloquer la situation :

    «  Je suis acquéreur, je vous en donne dix euros... »

    Le patron s'est marré sans même prendre conscience que sa problématique n'était que les deux faces de la même pièce. Il ne trouvait pas de personnel car il ne payait pas assez et il ne pouvait pas vendre car il demandait trop. Tout cela parce que le prix qu'il escomptait n'était pas le fruit d'un travail ou d'un chiffre d'affaire et d'un bénéfice mais d'un emplacement dans un contexte de croissance du Marché immobilier.

    La situation est bloquée...L'acquéreur potentiel trouvant que c'est trop cher compte tenu du fait qu'il devrait mieux payer son personnel et donc diminuer sa marge et sa rentabilité pour reprendre l'établissement dans un contexte où le coût du crédit augmente et où l'immobilier par conséquent ne monte plus , problème d'abordabilité...

    En vérité, ce n'est pas le travail le problème ou le chiffre d'affaire mais la valorisation d'un  capital fictif lié à un Marché d'actif gonflé à la planche à billet. Donc la valo de l'immobilier. Dans le business, l'addition doit être payé par les clients et non pas sur les salariés que l'on sous paye. Un resto n'est pas une société de plateforme comme Uber malgré la proposition du patronat d'ouvrir le secteur à des auto-entrepreneurs sur lesquels on ne paye pas de charge. Le nouveau lumpenprolétariat...

    Mais bientôt avec l'effondrement largement prévisible mais que personne ne veut voir ; une nouvelle possibilité s'ouvrira : celle de celui qui veut vendre son âme au diable mais dont le diable ne veut pas car elle perd chaque jour de la valeur.

    C'est ça la déflation...