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Crise et Mutation - Page 337

  • Bonne Année 2026

      

     

    A Gey qui nous fournit la caméra et la lumière (le voilà ton scénar qui ressemble étrangement à la réalité)

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    Scénario : Le terrorisme et les flux migratoires incontrôlables ont conduit les gouvernements à un contrôle croissant des citoyens non pas sur le modèle à l'ancienne des Etats policiers mais en terme d'emplois aidés trop aidés, de formation déformante, d'emplois de demain d'après demain, de crédits, de logements, de pensions de retraites, de couverture médicale : des services qui peuvent être suspendus. On peut désormais être déchu de ses droits comme de sa nationalité.

    Tout ces services sont informatisés. Sans numéro pas de prestations. Ceux qui restent dans le système n'ont plus de vie privée à cause du Big Data, le moindre de leurs achats, de leurs désirs ou de leurs vices cachés est épluché. Les géants du net et des réseaux sociaux bénéficient d'avantages fiscaux en échange de la fourniture de leurs données.

    Cela n'a toutefois pas totalement produit les modèles humains standardisés et décervelés des prophètes linéaires comme Georges Orwell. Un pourcentage de la population a été obligé de passer dans la clandestinité. Personne ne sait la valeur exacte de ce pourcentage. Ces gens sont innombrables car non numérotés. Ce sont les Nécronomistes.

    Plan 1 / Vue aérienne du bouclier de sécurité construit par Valérie Pécresse (le serre fesses). Un grand mur qui peut être tenu en moins d'une heure par les soldats du Christ

    Musique  : https://www.youtube.com/watch?v=m1cRGVaJF7Y

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    Bonne Année et Résistance

     

     

     

  • Blocus solus et No Hell

    Ce matin là, Marcel la Feignasse s'était réveillé comme tous les matins vers onze heures. Immédiatement, après avoir mis "Les Experts" sur BFM Business en replay, il avait senti que quelque chose s'était passé pendant la nuit : il avait muté.

    Était ce le fruit d'une année de galvanisation sur la politique de l'offre, le dénigrement du keynesianisme ou bien la prise de conscience du poil dans la main ???

    Peut être tout simplement le fait qu'il était en fin de droit au niveau du chomdu...

    Toujours est il qu'une mutation s'était produite, Marcel la feignasse avait mué pour devenir Marcel le Besogneux. Il se leva donc de son lit, et se mit en action pour chercher du travail.

    Maçon de son état, il se rendit donc dans une entreprise de maçonnerie dans le but d'y être recruté. Toute l'année, on lui avait expliqué sur BFM Business que les entreprises n'investissaient pas parce elles devaient d'abord reconstituer leurs marges mais que cette fois, ça y était, les marges étaient reconstituées.

    Quelle ne fut pas la déception de Marcel le Besogneux lorsque le patron de l'entreprise lui annonça qu'il ne recrutait pas et préférait garder sa trésorerie parce qu'il n'y avait pas de demande, cela en partie à cause de gens comme lui qui ne travaillaient pas et n'avaient donc pas d'argent pour consommer.

    Après tout, il n'avait qu'à s'en prendre qu'à lui même, il était victime de sa propre fainéantise.

    Soudain conscient de la situation catastrophique dans laquelle, il s'était mise, le pauvre Marcel, désireux de se racheter se rendit à sa banque pour emprunter de l'argent pour consommer et ainsi avoir du travail. Mais là encore ce fut une fin de non recevoir. On ne prête pas d'argent à des gens qui ne travaillent pas...

    La situation était bloquée. Le fantôme de Keynes ne pouvait plus la débloquer. Le pays était trop endetté et un stimulus monétaire ou un choc de demande qui consisterait à distribuer de l'argent aux plus démunis n'était plus envisageable. L'Etat ne pouvait rien faire. Plus personne ne pouvait rien faire.

    Fort de cette conclusion, Marcel le besogneux, autrefois Marcel la Feignasse rentra chez lui se coucher en décidant d'emmerder tout le monde.

    La mutation avait eu lieu, il était Marcel le Crucifié, l'emmerdeur de première, celui qui rachète les péchés de l'humanité en montrant aux gens que s'ils ont peur de l'enfer, ils n'ont pas à aller le chercher bien loin.

     

     

  • J'ai épousé un logiciel

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    Comme le fait remarquer l'ami Jaron Lanier : " Au sommet de sa puissance, la société de photographie Kodak employait plus de 140 000 salariés et valait 28 milliards de dollars. Ce sont même eux qui ont inventés les appareils photos numériques. Mais aujourd'hui Kodak est en faillite (Ndjpc Marché scorpionesque), et le nouveau visage de la photographie digitale, c'est Instagram.

    Quand Instagram a été vendu à Facebook pour un milliard de dollars en 2012, la société n'employait que treize salariés. Où ces emplois ont ils disparus ? Et qu'est il arrivé à la richesse créée par ces emplois de la classe moyenne ? ......

    Instagram ne vaut pas un milliard de dollars uniquement parce ses treize employés sont extraordinaires. Sa valeur vient plutôt des millions d'utilisateurs qui contribuent au réseau sans être rémunérés pour cela

    En clair L'ascension des réseaux numériques ne contribue qu'a l'enrichissement d'un petit nombre tout en déplaçant la valeur crée par le plus grand nombre hors du livre de compte.

    Vous en voulez encore chers amis nécronomistes, AirBnb vaut quasiment autant que le groupe hotelier Hilton et Uber vaut le double de Renault.

    Bref, bien loin de l'avenir en rose que l'on nous vend sur la révolution numérique, nous sommes à l'aube d'une destruction massive d'emplois librement consentis par un comportement suicidaire massif des  tombés dans la trappe NI GO et qui mués par un pacte faustien ont non seulement acceptés de mettre leur vie privé en ligne sur les réseaux sociaux afin qu'elle soit modélisés par les annonceurs mais de fournir gratuitement le contenu et la main d'œuvre à des plate formes d'intermédiation.

    Ainsi donc nous assistons à la cotation en bourse de logiciel disposant d'un grand nombre d'utilisateurs et de très peu de salariés : L'idéal de la Money Power

    Des entreprises délocalisables à volonté suivant l'attractivité fiscal de tel ou tel pays, pas de congés payés, pas de charges patronales.

    L'homme devenu enfin esclave de lui même, soumis par son bon vouloir. La Boètie et son discours de la servitude volontaire n'en aurait pas cru ses yeux.

    Les VTCsistes autoentrepreneurs viennent de le comprendre lorsque UBER a appuyé sur le bouton d'une baisse des prix de 20%.

    Autoesclave, Bienvenue dans la trappe Ni GO

    En attendant joyeux NO HELL nécronomique à tous nos lecteurs

    JPC