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trump

  • Trump l'homme qui marchait sur la dette

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    Trump l’homme qui marchait sur la dette s’est affranchi de la gravité. Lorsqu’on est hors sol, le ciel est à portée de mains.

    Il marche, s’avance, un pied après l’autre, et sous ses pas, ce qu’on appelle "la dette", s’ouvre, prête à engloutir tout ce qui bouge. La dette, on peut s’y pendre pas s’y suspendre…la dette est la plus belle machine de prédation jamais inventée pour assujettir les populations  désormais condamnées à s'appauvrir sur le lieu même de leur richesse. 

    Mais voilà : dans l’univers de Trump, la dette n’est pas une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête, c’est un trampoline. Un outil de propulsion. Il la caresse, la manipule, lui donne une forme malléable, elle devient son alliée, son partenaire d’ascension. Le secret ? Ne pas regarder en bas, ne jamais regarder en bas.

    Les héroïnomanes, dans leur sagesse édentée, savent que la meilleure des drogues permet d’oublier ses douleurs physiques et mentales. Ils savent aussi que c’est une pompe à calcium. Qu’ils vont maigrir et devenir des sans dents. Pour autant, beaucoup font le choix de continuer parce qu’ils n’envisagent plus de vivre autrement. Tout ceux qui ont pris des drogues dures connaissent cette phrase mythique : « J’arrête quand je veux… »

    c’est exactement ce que fait la planche à billets : elle apaise, elle anesthésie, elle empêche de sentir la véritable nature de l’effondrement, mais à la fin, elle vous tue, lentement. La planche à billets est un poison à retardement. Le QE (Quantitative Easing), tout comme une dose d’ héroïne bien dosée, chasse les souffrances immédiates, mais à quel prix ? Juste le droit de continuer…

    Moody’s en dégradant la note des USA  s’est finalement mis au service de la Maison-Blanche. Une aide précieuse, une bénédiction déguisée, qui permet aux États-Unis de respirer, de survivre jusqu’en 2025. *

    2025… cette ligne d’horizon où tout doit se jouer. L’Amérique doit traverser la colline, comme un chevalier sans armure, traversant la tempête avec une confiance désarmante, apparemment indestructible.

    Que dire du Trésor américain, ce monument d’ironie, avec ses titres de dette à 30 ans qui se vendent avec un rendement supérieur à 5 % ?

    Une absurdité. Et pourtant, c’est la réalité. En un clin d’œil, la façade des chiffres a explosé. Le TGV de la finance s’est pris un mur, et les amortisseurs sont en train de craquer. Cette hausse des taux, c’est le prélude à la tempête. La foudre tombe sur le système. Mais attention, refinancer ce qui avait été émis en mode QE à 2 % aux taux actuels équivaut à déposer le bilan. La fameuse dette insoutenable citée par Moody’s. 

    Mais que faire ? Les banques centrales, dans leur désir désespéré de faire redescendre les rendements, abaissent leurs taux, encore et encore, sans aucun effet durable. Ce qu’elles appellent "la politique monétaire accommodante" devient une illusion. Alors que reste-t-il à faire, si ce n’est sortir l’arme nucléaire de l’armoire ? Acheter à tout-va. De la dette comme on jette du charbon dans une chaudière sans fin.

    Un "QE" pas comme les autres, une pelle jamais vue auparavant, une pelle prête à engloutir des milliards et des milliards, dans un vrombissement sans fin.

    Et puis il y a ceux qui refusent de voir, ceux qui prétendent que la dette n’existe pas, que l’imprimerie magique l’efface, comme par enchantement. Ces naïfs, ces aveugles, qui jouent avec la grenade sans mèche, ignorant la portée de leur geste. Et pourtant, la vérité est là, brûlante : la dette ne peut que s’envoler. Mais dans quelle direction ? Vers les étoiles, oui, et la trajectoire de cette fusée s’éloigne à toute vitesse du pouvoir d’achat des citoyens. Le combustible ? La dette, une dette qui s’alimente d’elle-même, inépuisable, incontrôlable. C’est le prix de l’inéluctable.

    Nous sommes tous ivres, drogués, burnoutés de la dette mais chacun à sa façon. Et, l’effet produit n’est pas le même : certains apeurés en fixant le monde droit dans les yeux. D’autres pleurent et s’épanchent sur le sein de cet ancien monde virtuel de la vassalisation tranquille avec les USA : D’autres ont déjà dégueulé et se sentent bien. C’est le cas des nécronomistes ; pour la plupart la nausée ne fait que commencer…

    Le système, dans sa folie, avance. Et Trump, l'homme qui marchait sur la dette, continue son chemin, sans jamais regarder en bas hurlant sa supériorité sur le monde entier....We play together, we pay together...telle est la loi du score....

  • Trump is god  America, dernière saison — épisode fiscal

     trump,impot,dette;fiscalite,pourboire,chute,effondrementPersonne n'en a parlé mais Trump est passé à la phase 2 de son plan. Pour contrer l'inflation liée aux tarifs douaniers...

    Le locataire semi-lucide de la Maison Blanche a parlé : fini les taxes, vive la dette. Grand show populiste pour classes moyennes zombifiées et travailleurs précaires sous perfusion de pourboires. Les heures supplémentaires ? Sanctuarisées. Les pourliches ? Déclarés intouchables. Même les petits vieux perdent leur fiscalité, on leur offre une retraite défiscalisée au pays des opioïdes et des écrans plats.

    C’est Noël en mai. Tout est cadeau. Sauf que les cadeaux sont faits avec l’argent qu’on n’a plus. Résultat : des centaines de milliards évaporés en moins d’une phrase. Une réduction fiscale plus monstrueuse qu’un Golem keynésien sous amphétamines. Traduit en dette ? Dans les hauteurs stratosphériques : 37 trillions en actions, 1,2 trillion de charges d’intérêts par an — comme si l’économie américaine avait pris un crédit revolving sur la fin du monde.

  • Bulle Kaki, flip américain, flip européen un truc stupéfiant

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     Coté US

    Le patron de Bridgewater un des plus gros fond d’investissement déclare :

     

    Nous avons connu de nombreux grands changements économiques au cours des 50 ans d’histoire de Bridgewater, donc nous ne parlons pas à la légère lorsque nous disons que cela ressemble à un phénomène qui n’arrive qu’une fois par génération. Mesdames et Messieurs, en 50 ans d’histoire, nous avons tout vu, mais l’époque que nous vivons est littéralement sans précédent.

    Coté européen :

    Sommes-nous en train de nous précipiter vers le réarmement non pas par peur d’une invasion russe imaginaire, mais parce qu’il y a un macro-abîme devant nous qui rend obligatoire une politique de rupture totale avec  la bulle verte  pour migrer vers la Bulle Kaki et la fin d’une mondialisation malheureuse ? Et surtout actionner à nouveau la planche à billets dont nous avons besoin pour survivre…

    La Commission veut court-circuiter le Parlement pour accélérer la mise en œuvre du plan de défense de l'UE - Euractiv FR