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Crise et Mutation - Page 401

  • Einstein, Bibendum et la nécronomie non copernicienne…

     

     

    L’idée centrale de la relativité générale est de considérer les phénomènes gravitationnels comme une simple conséquence du fait que l’espace-temps possède une courbure.

    L’espace-temps de nos politiques en gravitation au-dessus des peuples possède aussi une courbure.

    Le market friendly parle de "sortie de crise" pour signifier la fin du début de la crise, le gouvernement parle "d’inverser la courbe du chômage" pour signifier la fin de l’augmentation du chômage en ligne droite. La révolution copernicienne rencontre la géométrie sphérique de la mondialisation.

    A quoi sert un homme juste si son sang se glace dans ses veines au moindre froid ??? A quoi sert un discours de justice sociale si l’on ne peut agir sur la réalité terrienne ???

    Le ciel vu d’en haut est bien plus beau que la terre vue d’en bas…

    Surtout quand le théâtre des opérations européen vient de subir un Hiroshima économique de trente millions de gens sur le carreau à ce jour et toujours personne en tôle où les premiers entrants seront finalement les ouvriers qui ne se dégonflent pas face au bibendum.

    Fin de la séquence du pauvre  rêve français qui permettait d’acheter à crédit de vingt ans une maison en face de son usine.

    Dans la France réindustrialisée et flexi-securisée de demain, si l’on veut que la consommation soit durable, il faut que le salarié soit jetable.

    Faut être Einstein pour comprendre cela...

    Nécronomiquement votre

  • Evolution revolution suite

    Je vous avais parlé de la collaboration que j avais mené avec le son du maquis et Sprung à la demande d'ATTAC

     

    CP evolution-revolution 30-09.pdf

     

    Le sentier du rebelle menant à la voie du guerrier aussi sûrement que l'indignation à la révolte...

    La clip réalisé par Attac est en ligne

    http://www.france.attac.org/

  • Le réel et l'imaginaire

     

     Et si l'on parlait réellement marketing...


    L’imaginaire

    Le gouvernement souhaite donner un coup de pouce aux exportateurs français en mal de compétitivité en renforçant l'attractivité du pays. Mercredi, il a ainsi annoncé avoir confié à un publicitaire, le PDG du groupe McCann France,  Philippe Lentschener, la mission d'inventer une «Marque France» avant le 1er mai.

     

    Le publicitaire désormais chargé de créer la marque et de proposer des actions pour la propager a affirmé vouloir s'inspirer de «l'American Dream», le «rêve américain» qui a attiré aux Etats-Unis des ambitieux du monde entier. «Le fait d'avoir ce référentiel commun, ça n'existe pas» pour la France, a plaidé le publicitaire. «Il faut le faire d'une manière non nostalgique, mais tournée vers le futur», a-t-il insisté

    Source Le Parisien

    Pipoti Pipota….

    Le réel

    Au cœur d’une crise sans fin ou tous ceux qui nous ont vendu du jetable veulent maintenant du vendre du durable, un gigantesque voile  recouvre progressivement l’orchestre de l’économie Européenne.

    Un sentiment collectif gagne des millions de gens en même temps, pays par pays venant briser tel un tsunami le paradis du strass et des paillettes du progrès éternel, celui qu’avaient connu nos parents et grand parents.

    Ce voile perçu comme noir qui heurte de plein fouet la promesse du monde meilleur pour lequel chaque pays a hypothéqué sous forme de dette l’avenir de ses enfants, s’exprime désormais de la rue au bureau mais est pourtant inaudible par les gouvernants qui ne basent leur légitimité que sur la promesse d’un avenir meilleur héréditaire.

    «  C’était mieux avant… »

    Retour des jouets en bois, des barbiers, du tricot, des vieilles autos, cadres  qui veulent devenir artisans, les exemples sont nombreux. Petit à petit, une mutation s’amorce mais elle n’est pas celle prévue de la consommation durable et de la bulle verte pourtant  la seule capable de faire repartir l’économie mondiale.

    Le Pib et l’indice du bonheur ne semblent plus converger mais se croiser sous l’égide  d’une consommation limitée et assumée et d’un mode de vie à l’ancienne.

    Lorsque le futur semble si lointain et tellement hostile, lorsque l’instant présent est tout ce qui reste, alors rejaillit le passé. Un passé idéalisé est un passé qui a de l’avenir. Exactement comme le fantasme du bled pour ceux  qui en ont  un.

    Ce sentiment collectif ressenti au même moment par des millions de gens n’est ni de la nostalgie ni de la mélancolie mais la redécouverte d’un monde de simplicité bien loin de l’inutile superficiel payable à tempérament et sans cesse renouvelé. Au-delà de la consommation, ce sentiment collectif que l’on éprouve lors d’une mutation, se traduit dans un amour grandissant des Français pour la généalogie, la brocante, à toutes les recherches sur les origines. Le localisme devient l’ultime rempart face à la mondialisation.

    C’est pourquoi, plutôt qu’une marche forcée vars un futur hypothétique et hypothéqué, le c’était mieux avant pose les bases d’une vraie  question  à laquelle personne n’ose répondre pour de simples raisons de libre échangisme et de commerce international.

    Faites des cadeaux à vos enfants, ce sont eux qui les paieront… (JPC in Crise et Mutation).

    PS : JC Michéa  (Le complexe d’Orphée) rappelait fort justement  que Guy Debord dans une de ces dernières correspondances  écrivait que les démocraties de marché ne reconnaissaient plus que trois crimes : Le racisme, l’homophobie, et le « c’était mieux avant ».

    Nous sommes en plein dedans : Mariage gay, droit de vote aux immigrés…

    L’économie est une maitresse tyrannique…

    En route vers la TGD et la perte du bonheur dans les démocraties de Marché…