Les programmes économiques des partis sont une fixation pour des gens qui ont besoin de voir leur vie périodicisée.
La fixation, hélas, ne fonctionne plus dans une économie de flux. Nous le savons puisque ces dernières années nous avons vécu l'économie confinée où pendant deux ans l'économie n'a plus été financée par le profit privé mais par la planche à billet, ceci nous endettant considérablement sans crée aucune survaleur pour le futur. Puis nous avons vécu la guerre sans guerre et le possible glissement vers une véritable économie de guerre ; ce qui pour rappel nous ferait passer de 35 heures à 45 pour soutenir l’économie. Quelque soit lé résultat des élections, chacun parlera de l'héritage du prédécesseur et les market friendly éternels larbins de la Money Power ne manqueront pas de rappeler que le capitalisme d'Etat ne peut se pratiquer que sous tutelle du FMI ou de la Troîka que nous avons pu voir agir en Gréce avec au programme entre autres une privatisation massive et des baisses de salaires et des retraites de 30%. De même, nous avons pu voir ce qui est arrivé à Lizzy la dingue, Liz Truss, première ministre éphémère anglaise dézinguée par le Marché qui n'a pas cru en son programme trop libéral et malheureusement impraticable.
Donc chers amis Nécro, je dirai ne pouvant résister à un bon jeu de mot que ces programmes des partis sont des programmes effectués par-dessus le marché...
L'ordre de la dette et le pouvoir créancier sont la racine du mode selon lequel la valeur est extraite et circule aujourd’hui. Le pouvoir créancier est en ce sens synonyme d’économie politique.
