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psychiatrie

  • Lumières et extinction

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    Devant l'urgence de la situation ou les faits divers deviennent des faits de société, je suis retourné voir mon ami le Docteur Benway psychiatre des démocraties de Marché, spécialiste des garçons sauvages dernier rempart contre les sociétés de contrôle.

     

    Le Doc :

    Prétendre que l’on peut être apaisé au sein de la folie actuelle qui nous sert de cadre revient à accepter cette folie. La souffrance des jeunes est sans doute la plus profonde. La vie sociale semble gelée comme un hiver de force.

    Les liens sociaux sont atomisés, le sujet, écorché vif et dénudé de sa subjectivité s’atomise et ne se conjugue plus aux autres, ne trouvant comme succédané de lien social que les aspérités et turpitudes des marchés biopolitiques dominants.

    Un enchaînement sans fin, un cercle vicieux si jamais il y en eut un, une succession inéluctable d’événements, le désordre primitif en crée un second qui ne fait qu'aggraver le premier et en crée un troisième, un troisième qui rend inévitable un quatrième et ainsi de suite jusqu'à ce que soit atteint le point le plus bas et ce n'est pas encore le fond car provient la torture mentale de la nostalgie d'un paradis perdu qui n'a jamais existé et le désir de tout recommencer pour les uns. Pour les autres, l'imaginaire d'un « bled » fantasmé, qui n’a jamais existé, qu’il soit du fin fond des campagnes péri-urbaines ou au dela des mers et des océans... de toute façon, les mêmes mécanismes …Tout ceci ne constitue-t-il pas l’ultime condition, indispensable à la conservation, la perpétuation toujours augmentée de profits ; de pouvoirs et de privilège supplémentaires, des classes supra dominantes, celles qui coiffent le capitalisme contemporain ?

     Il est fort le Doc...j'ai un bon médecin...

  • MORT AUX ENFANTS

    mutétion,rsiperdal,hyperactivite,tercian,technopyschiatrie,psychiatrie,democraties de marchéLe système, en son atroce arrogance, s’attend à ce que ses victimes se satisfassent longtemps de voter et de recycler leurs déchets en faisant semblant de croire que tout ira très bien dans le paradis de la fameuse bulle verte. En même temps, les gouvernants attendent de la jeunesse qu'elle s'enthousiasme à l'idée de reconstruire tout ce que leurs parents ont détruit.

    Suicides, homicides, explosion des troubles de l'attention, hyperactivité, dyslexie sans oublier les inévitables troubles du comportement....Pilules magiques : prozax, seroplex, ritaline, abilify, risperdal,tercian...

    Visiblement les enfants et les adolescents n’envisagent pas de gaieté de cœur d’atteindre l’âge adulte dans un tel enfer. Mais la technopsychiatrie considère la souffrance humaine comme étant de nature biologique et d’origine génétique.. . Prétendre que l’on peut être apaisé au sein de la folie actuelle revient à accepter cette folie. la souffrance des jeunes est sans doute la plus profonde. La vie sociale semble gelée comme un hiver de force. Désormais il n'y a plus une journée sans image de guerre ou de faits divers barbares et sanglants ou de pandémies à venir.

     

    Comme je dis souvent «Il n'y a pire destin que celui de l'homme condamné à s'appauvrir sur le lieu même de sa richesse. »

  • ALERTE PSYCHIATRIE

    Biopolitique, psychiatrie et sélections.
    YMD - 21 Mars 2020

    Le processus de sélection du vivant est enclenché, garanti par la hiérarchie biopolitique, qui en organise la traite, au dépend de l’existant.

    Comme sous Vichy, les malades mentaux ne sont pas prioritaires, et aujourd’hui pour être protégés du virus, de par les incontournables allées et venues des soignants.

    Nos gouvernances algorithmiques, si bien structurées dans leur chaine de commandement pour organiser de façon comptable, la pénurie des moyens et effectifs depuis plusieurs années, se montrent incapables d'imaginer autre chose, que de prendre acte sans broncher, des restrictions de priorités sélectives de l'ARS.

    Les hiérarques de tous étages, sélectionnés préalablement pour leur aptitudes à appliquer, également sans broncher, les consignes des gouvernances biopolitiques, et non sur leur génie ou leur expérience de soins réels, se montrent incapables de s'insurger contre la fatalité, pour construire et imaginer avec nous tous, collectivement, des parades de bon sens clinique face a la situation. Ils n'essaient même pas, ils n'en restent qu'aux directives de gens qui ne savent pas ce que nous faisons.

    Ainsi, en toute logique, face à une crise de cette ampleur, seule la logistique de la traite du vivant s'applique, la logistique biopolitique.
    Cette dernière s'oppose, non pas à la fatalité pour tenter - au moins - d'imaginer des réponses avec celles et ceux qui sont sur le terrain, mais justement contre celles et ceux qui tentent de trouver des solutions adaptées aux terrains qu'ils connaissent.
    Le processus de sélection est amorcé dans un contexte de pénurie organisée depuis de nombreuses années par tous les gouvernements.

    Les patients psychiatriques, les handicapés profonds, les personnes âgées, que ce soit en psychiatrie, dans les EPHAD, les MAS, ne sont pas prioritaires.
    Ils ne le sont pas dans la prévention qui consiste à les protéger des soignants qui vont et viennent, par le port de masques, ils ne le seront pas dans la cure des réanimations débordées.

    Dés lors, nous devons, dés maintenant, nous organiser à la base et destituer de fait, par nos actes directs et solidaires, les gouvernances biopolitiques.

    Tout du moins le tenter !