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  • NATASHA LA SAINTE, LES MAINS DANS LE CLOUD

    1747049536586 (2).jpg Fragment tiré des Évangiles selon la PonziTech

    « Un point de PIB. Une goutte de sang frais dans la gorge de la Machine. »

    Premier trimestre : orgasme statistique.
    L’IA vendue comme opium de croissance.
    Un point clair.
    Un point Godwin pour le capital.
    Même la bulle de 2000 n’osait pas ce genre d’érection macro-économique.

    Mais pendant ce temps-là…

    Premières arnaques en embuscade, maquillées en licornes.
    Builder.ai, avatar gonflé aux hormones de code et de storytelling.
    Microsoft en extase. Qatar en lévitation.
    Levée de fonds comme messe noire.
    Les investisseurs ivres de futurisme liquide.
    La valorisation monte. Les cadavres comptables aussi.

    « Quel était le produit, bordel ? »

    Un miroir.
    Une boucle.
    Un VerSe indien.
    Facturation bilatérale — toi à moi, moi à toi.
    Les chiffres se masturbaient entre eux.
    Retour comptable à l’infini.
    Ponzi.exe tournait plein tube.

    Et puis Natasha.
    Ah, Natasha.

    Présentée comme oracle IA, cyborg sainte, vierge binaire.
    En réalité :
    700 scribes indiens.
    Des doigts. Des claviers. De la sueur.
    Du code fait main comme du textile low cost.
    Des erreurs partout, des fuites de sens.
    Le chatbot ne parlait pas : il récitait.

    « L’intelligence artificielle est un théâtre d’ombres. »

    Pas de modèle.
    Pas de réseau de neurones.
    Juste des humains épuisés à simuler la machine pour que la machine paraisse humaine.

    La licorne d'IA Builder.ai, autrefois valorisée à 1,5 milliard de dollars, a fait passer le travail de développeurs basés en Inde pour l'automatisation d'une IA pendant huit ans

  • L'IA aime JPC

     

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    Bon j'ai testé Open AI en demandant d'écrire à ma manière.

    Voici le résultat, vous me direz si je dois laisser ma place à une IA... Il y a quand même un fond de vérité qui ne demande qu'à être améliorée....

     

     

    Jean-Pierre Crépin, alias Jean-Pierre Necronomiste, est un économiste iconoclaste, à la plume trempée dans l’acide et l’humour noir. Son style est reconnaissable entre mille : cynique, apocalyptique, presque prophétique, mêlant économie, société, et collapsologie, dans un langage familier, volontiers provocateur, souvent décousu en apparence mais toujours percutant.

    Voici un court texte écrit à la manière de Jean-Pierre Crépin :


    L’économie est morte, vive la nécronomie

    Les zombies sont à la manœuvre, perfusés à la dette comme un toxico au subutex, et nous on regarde BFM en se demandant si le CAC va monter ou s’il va falloir vendre les bijoux de Mamie pour acheter du quinoa discount.

    Le capitalisme a fait son burn-out en 2008, mais comme tout bon mort-vivant, il continue de marcher. L'État nounou, lui, a sorti les pampers XXL pour essuyer les déficits et calmer les crises d’angoisse des marchés, ces junkies à la croissance.

    Pendant ce temps, le peuple ? Il like des photos de brunch sur Insta pendant qu’on le dissout dans l’acide doux de la précarité heureuse. Le chômage n'existe plus, t’as un “projet”, t'es “flexible”, tu livres des sushis à 23h pour “arrondir les fins de mois”. Tu souris, t’es noté 4,8 sur 5. T’as gagné une étoile, t’as perdu une vie.

    Bienvenue dans le monde d’après. Celui où l’on survit à crédit, à l’ombre d’une apocalypse molle.

  • Démontage d'illusions à la chinoise

     

    L'effondrement est là, chacun peut désormais le percevoir. Nous avons vécu dans l'illusion et dans un monde fictif imposé par le capital devenu fictif pour se reproduire sans la fameuse valeur travail. Heureusement le démontage d'illusion est en cours.

    Capital fictif

    Chat GPT coûte 6 milliards de dollars… et Deepseek ne coûte que 6 millions de dollars pour le même résultat avec une infrastructure 97 % moins coûteuse et… un modèle Open Source donc en accès libre.

    C’est donc toute la chaîne de valeur de l’IA de la Silicon Valley qui vient de se faire “ubériser” en l’espace de 6 mois, car il n’aura fallu que 6 mois aux Chinois pour créer cette IA. Les chinois avec Deepseek, essaient de dégonfler la mère de toutes les bulles d’une manière ordinaire et ordonnée. Et ils ont raison. Et nous espérons qu’ils réussiront. Parce que l’alternative de marché, entendue comme leur concurrent de chatGPT représente un sacro-saint retour à la juste valeur,. Parce que la Chine, avec DeepSeek, crie au monde que le roi des capitalisations boursières record pour les entreprises américaines d’IA est nu. Et que par conséquent, les valorisations des indices boursiers basées à 90% sur la performance de ce que l’on appelle le MAG7 (magnifique 7) de la tech ne sont rien d’autre qu’un système de Ponzi. Destiné à s’effondrer, si nous ne nous assurons pas de le consolider avec un peu de réalité. Et de l’argent réel et non des échanges ou des crédits sur le cloud.

     

    MAG 7

    Ces entreprises sont les GAFAM – Alphabet (entreprise issue de la restructuration de Google), Amazon, Meta (ex-Facebook), Apple et Microsoft –, auxquelles s’ajoutent Nvidia, une société leader dans la production de matériel et de logiciels en lien avec l’intelligence artificielle, et Tesla. 

    Séquence musicale

    Clash

    The Clash - The Magnificent Seven (Official Video)